top of page

461 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Portrait de famille entre chien et chat

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle ROLLEKEBOL ROLLEKEBOL ❤️❤️❤️💛 Portrait de famille entre chien et chat La pièce va nous faire découvrir cette famille dysfonctionnelle incapable de s'aimer, autant que de réellement se détester. La mère déprimée qui doit réapprendre à vivre, le père malade qui doit apprendre à mourir, le fils perdu qui cherche sa voie, et la fille qui a préféré fuir pour atteindre ses rêves. Et au milieu de tout ça un chat et un chien… Le manque de communication sera au centre de la pièce, mais des thèmes universels tels que l'éducation et ce qu'on laisse à nos enfants, seront centraux et résonneront souvent chez les spectateurs. D'autant plus que l'écriture et l'interprétation brillent par leur naturel et donne souvent l'impression d'être dans la pièce avec ses personnages qui sont piégés entre l'amour et la haine qu'ils se portent. Sentiment de proximité amplifié par une mise en scène sobre et un travail sur les sons ambiants. Le choix risqué mais gagnant est d'avoir choisi de faire parler les deux animaux. Leur matérialisation aurait facilement pu faire sombrer la pièce dans le ridicule, mais loin de là… Notamment grâce au talent de la comédienne qui réussit à s’effacer pour ne laisser que l’animal face aux spectateurs. En plus d'apporter des apartés bienvenus, ces moments permettent au spectateur de prendre du recul sur les événements. Plus fort, le monologue du chien brille par la puissance émotionnelle qu'il dégage. Mais même si le sujet semble lourd, un humour caustique sera continuellement présant, jusqu’à un final aussi astucieux qu'efficace. Partager

  • Critique LE MOBY DICK – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE MOBY DICK LE MOBY DICK ❤️❤️❤️💛 C'est toujours compliqué d'adapter un roman au théâtre, car il faut réussir raccourcir l'œuvre sans pour autant la dénaturer. Mais la bonne idée de cette pièce est de totalement revisiter ce classique en transposant son intrigue en 2002. On retrouvera bien le jeune héros Ishmael et le capitaine Achab, mais ici les marins seront remplacés par des dockers et la fameuse baleine blanche par un immense porte-conteneur, métaphore représentant le monstre qui risque d'anéantir leur travail. On a donc finalement affaire à une comédie sociale sur ces dockers qui vont lutter pour la survie de leurs emplois. La pièce est portée par dix comédiens, ce qui est assez rare pour un spectacle présenté au OFF. Ils déploient une vraie énergie, aidés par un astucieux travail de mise en scène avec un décor modulable. Il se dégage un esprit "bande de potes" qui vient renforcer le propos du spectacle et fait que malgré la lutte sociale qui est centrale, l'humour n'est jamais loin. Par contre le cumul de personnages, même s'il y est pour beaucoup dans l’efficacité du spectacle, fait que certains arcs narratifs manquent de développement. Alors, la représentation d’hier était une sortie de résidence, et évidement il y aura des réajustements avant le début du Festival, mais de ce que j’ai pu découvrir hier, il y a un véritable potentiel. Partager

  • Son super pouvoir : un dynamisme et un optimisme à toute épreuve

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle HÉPATIK GIRL HÉPATIK GIRL ❤️❤️❤️ Son super pouvoir : un dynamisme et un optimisme à toute épreuve Forcément, quand tu choisis d’aller voir un spectacle alors qu’en dehors de la salle ce sont les résultats des élections qui arrivent, tu n’es pas forcément concentré. Et je dois bien avouer que j’ai mis un certain temps à rentrer dedans. Mais c’était sans compter sur le talent de Marie-Claire Neveu qui a réussi à me prendre la main et m’emporter… Dans ce spectacle, elle nous raconte sa maladie et son parcours du combattant. Atteinte de trois maladies chroniques qui n’ont cessé de lui mettre des obstacles sur son chemin. Sauf que pour la comédienne, la vie est une fête dont il faut profiter chaque instant. Elle va donc nous raconter sa vie, sans aucun patho, préférant privilégier l’humour, l’autodérision et surtout, l’optimisme. Jamais elle ne cherchera à venir nous tirer une larme, préférant continuellement retirer le positif de son expérience. Et pour cela, elle va déployer pour ça une énergie communicative. En enchaînant les différents personnages avec un vrai sens du rythme, elle va nous entrainer dans son épopée auto-immune. Elle nous racontera ainsi son parcours médical, le regard des autres ou son combat avec les assurances, mais abordera aussi des sujets de société, comme les aberrations du système ou l’écologie, sans pour autant être moralisateur. Le dernier tier de ce seule en scène est même une franche réussite, que ce soit lors d’une chanson ou par sa tournure plus engagée. Partager

  • Critique COURGETTE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle COURGETTE COURGETTE ❤️❤️❤️❤️💛 La compagnie Paradoxe nous emmène à la découverte d’Icare, surnommé Courgette, un enfant de 9 ans qui, suite à un terrible drame, se retrouve pour dans un foyer pour enfants écorchés. Si le postulat de base est très sombre, on va vivre cette histoire via le regard de notre héros, qui amènera un constant décalage à l’ensemble. Tout est fait pour nous immerger dans l’univers naïf de notre jeune héros et de son parcours initiatique. Il apprendra dans ce foyer à se reconstruire, tout en découvrant ce qui lui avait fait défaut avant : la bienveillance des adultes, s’intégrer aux autres, se faire des amis et surtout, l’amour… On notera la mise en scène au rythme très maitrisé et fourmillant d’idées. Les scènes idylliques s’enchaineront dans un décor semblant issu d’un rêve où l’interprétation des comédiens éveillera à coup sûr votre âme d’enfant. Comédiens qui deviendront par moment chanteurs et musiciens, car comme le montre tous ces instruments trônant au centre de la scène, la musique sera centrale à notre histoire, comme ce superbe morceau « Jimmy » de Moriaty qui accompagnera le spectateur lors de ce voyage plein de poésie. Un spectacle familial d’une infinie tendresse qui touche au cœur et dont on sortira le sourire aux lèvres. Partager

  • Critique LA MAIN DE LEILA – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA MAIN DE LEILA LA MAIN DE LEILA ❤️❤️❤️❤️❤️ Décidément ce festival 2017 sent le très bon cru Aujourd'hui il m'a fait voyager... en Algérie... On y suis l'histoire d'amour impossible entre deux jeunes Algériens pendant l'émergence des émeutes de 1988 sur fond d'hommage au cinéma et plus précisément de "Casablanca" C'est extrêmement drôle, les 3 acteurs nous offrent une débauche d'énergie pour interpréter les differents personnages de cette histoire, on assiste à une LECON de mise en scène où se sont de petits détails (frisant souvent le génie) qui nous aide à nous plonger dans leurs univers Et que dire de cette scène finale d'une beauté sans nom Le tout rend me spectacle tellement vivant qu'on a l'impression d'être au cinéma... ... Au Haram Cinéma Partager

  • Critique LES POUPÉES PERSANES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES POUPÉES PERSANES LES POUPÉES PERSANES ❤️❤️❤️❤️❤️ Je vais aller direct au fait, voici MA pépite du OFF 2021, encore plus, un des meilleurs spectacles que j'ai pu voir depuis onze ans de festival. Après "La main de Leila" de (et avec) Aïda Azgharzadeh, que j'avais adoré en 2016, j'attendais énormément de cette deuxième pièce. Mais même si mes attentes étaient énormes, elles ont été dépassé à un point que je n'aurais jamais imaginé... "Il était une fois...", tels sont les premiers mots de ce spectacle qui va nous raconter une fable Iranienne, une grande histoire d'amour, une épopée magistrale dont on ne sortira pas indemne. La pièce se déroule sur deux lignes temporelles. D'un côté, deux sœurs ne sont pas très enthousiastes de partir en famille passer les fêtes de fin d'année et le passage à l'an 2000 à Avoriaz, période où les tempêtes ravageront la France. De l'autre, entre 1970 et 1980, nous allons suivre quatre étudiants, vivant à Téhéran, de la chute du Shah à la prise de pouvoir du régime Islamiste. L'histoire basculera continuellement entre ses deux époques. L'écriture est exemplaire, toujours juste dans ses propos, aussi bien quand elle parle des rêves de liberté de cette jeunesse Iranienne sacrifiée que dans les liens familiaux des personnages. On est suspendu aux lèvres des acteurs (chacun interprétant différents rôles). Les acteurs se donnent à 200%, à peine voit-on un personnage quitter la scène, qu'il revient, quelques secondes plus tard dans la peau d'un autre personnage. La pièce passera continuellement de la tragédie déchirante, à la comédie hilarante, aux scènes de tension oppressante et proposera même parfois des moments onirique rares. Ce sont des vrais montagnes russes d'émotions. A peine le temps de se rendre compte qu'on pleure, qu'on se retrouve à rire aux éclats. Mais si la pièce est aussi vivante et dynamique, c'est aussi grâce à une mise en scène folle de Régis Vallée et une gestion des décors hallucinante. Chaque élément du décor, se déplace, se transforme, s'emboîte afin de multiplier les lieux. C'est bourré d'inventivité, et on est souvent bluffé par ces transformations. Ces changements de décors, sont extrêmement rapides et donne l'impression d'être au cinéma, tellement les lieux et les époques s'enchaînent avec fluidité. L'utilisation ingénieuse d'un écran permet au spectateur de suivre la chronologie des évènements et résumant certains faits historiques. J'en suis sorti avec un curieux mélange de sentiments, heureux, le sourire au lèvres, les poils dressés, les larmes aux yeux, des nœuds plein le bide... Il m'aura fallu une bonne heure après le spectacle pour que toute cette pression retombe. Un spectacle complètement fou, que ce soit son histoire extrêmement bien écrite, ces acteurs exemplaires ou cette mise en scène dingue. Ce genre de spectacle inoubliable qui restera à jamais gravé au fond de moi. Partager

  • Un spectacle qui va vous éclairer sur cette course à la technologie

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LUMIÈRE ! LUMIÈRE ! ❤️❤️❤️💛 Un spectacle qui va vous éclairer sur cette course à la technologie Cette pièce va nous raconter cette course à la lumière, sûrement l’invention la plus importante du monde moderne. Et si je connaissais Edison, l’inventeur de l’ampoule, et Tesla, à l’origine du courant alternatif, je n’avais jamais entendu parler de George Westinghouse, qui a eu une place centrale dans cette illumination du monde. On a affaire à une pièce calibrée qui réussit parfaitement son côté didactique. Cette course effrénée est même assez passionnante à suivre, dans tout ce qu’elle a apporté de bon… et de mauvais. Au cœur de cette épopée, nous retrouvons ces personnages légendaires, qui ont donné leur vie pour la science, au détriment de leur vie sociale et familiale. Mais la pièce s’attarde aussi sur leurs femmes, les sacrifices qu’elles ont dû faire, et surtout le rôle primordial qu’elles ont eu dans cette histoire. La pièce est d’ailleurs assez maligne dans sa narration, apportant une double lecture grâce à son final terriblement efficace. Le casting est parfait, même si je retiendrai particulièrement Ethan Oliel, qui apporte un côté lunaire savoureux à son personnage de Tesla, que ce soit dans son jeu ou sa gestuelle. Et forcément, une pièce qui parle de cette course à la lumière se devait de la mettre au centre du spectacle. Défi parfaitement relevé, grâce à une sublime scénographie qui est un vrai régal pour les yeux, avec ces multiples ampoules au cœur de la mise en scène. Au final, on a une pièce aussi propre qu’efficace, qui nous apprend des choses et devrait facilement rencontrer son public. Partager

  • Critique UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS ❤️❤️ C'est un seul en scène musical où Valérie Marie nous racontera sa passion pour le piano jusqu'au buzz sur internet qu'aura provoqué une vidéo jouant Hallelujah dans un aéroport. Niveau musical, on ne peut être qu'éblouï par la performance de cette pianiste. Chaque morceau est un régal pour les oreilles que la scénographie, faite de multiples écrans, viendra sublimer. Mais dès que le show sort de la performance musicale, je dois avouer que le jeu d’actrice n'a jamais réussi à me toucher, sans compter sur mon voisin qui commentait chacune de ses anecdotes... Partager

  • Critique ALIOSE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle ALIOSE ALIOSE ❤️❤️❤️❤️❤️ Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis amoureux de ce groupe Suisse. Huit ans qu’ils m’entendent parler d’eux et en faire la promo à chaque nouveau clip. Je désespérais un peu de les voir en concert, sauf que la magie du OFF fait qu’hier soir, ils sont venus jouer dans mon salon… Parce que c’était un peu ça. Ils ont délaissé pour quelques jours les grandes salles pour nous offrir ce qui avait des airs de concert privé dans une salle minuscule. Aucun artifice, pas de micro, pas de musiciens, juste eux, une guitare et nous. Un court moment de bonheur, un instant privilégié, une parenthèse enchantée… Aliose, C’est un duo qui semble en osmose sur scène. C’est un univers musical bourré de tendresse et de poésie. C’est une écriture sensible et délicate, pleine de mélancolie. C’est la rencontre de deux voix dont la douceur et la sensualité vous attrapent. C’est une proximité frappante avec son public. C’est un de mes plus gros coup de cœur musical de ces dernières années. Ils ne sont là que jusqu’au 15 juillet, donc si vous voulez découvrir leur univers, ne tardez pas… Partager

  • Critique BIEN AU DESSUS DU SILENCE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle BIEN AU DESSUS DU SILENCE BIEN AU DESSUS DU SILENCE ❤️❤️❤️ Je suis allé voir ce spectacle intrigué par le projet, car on a affaire ici à de la poésie théâtralisée. Mais même on ne suit pas réellement une histoire, le choix judicieux des textes fait en sorte que ça raconte tout de même quelque chose. Car quel que soit l'époque d'où sont tirés les dizaines de poèmes, ils résonneront énormément avec notre société actuelle, en abordant des thèmes comme la misère, le racisme, le sexisme, la résistance... Et si le tout fonctionne aussi bien, c'est en grande partie grâce aux cinqs comédiens dont le jeu transcende les textes et dégage énormément d'humanité de l'ensemble. On notera aussi les quelques chorégraphies d'une puissance rare mettant un point d'orgue à cet ovni théâtral, pour le bonheur des amateurs de poésie. Et à en voir les applaudissements et une partie du public debout, ils étaient nombreux aujourd'hui... Partager

  • Le plus fort, c'est son père…

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle ZOÉ ZOÉ ❤️❤️❤️💛 Le plus fort, c'est son père… La pièce nous plonge dans l'univers de Zoé, une jeune fille issue d'une famille de comédiens. Elle partage avec nous des souvenirs marquants de sa jeunesse, centrés principalement sur la figure de son père, un homme qu'elle adore mais qui souffre de bipolarité. Cette maladie, imprévisible et complexe, influence constamment la vie de Zoé et dicte ses choix. Son père est un personnage imprévisible, à la fois génial et toxique, capable de moments de grande créativité et de terribles accès de folie. Au milieu de ça, une mère aimante mais souvent maladroite, tentant tant bien que mal de maintenir l'équilibre familial. La mise en scène de cette pièce est particulièrement rythmée, invitant régulièrement le théâtre dans le théâtre pour enrichir la narration. Le spectateur est transporté dans les souvenirs de Zoé, oscillant entre l'admiration qu'elle porte à son père et la réalité brutale de la maladie qui envahit leur quotidien. L'interprétation de Mathieu Des Femmes est remarquable. Il incarne avec justesse les phases maniaco-dépressives du père, alternant entre moments d'extrême tendresse et épisodes effrayants, ce qui rend son personnage profondément attachant et terrifiant à la fois. Cette pièce réussit à traiter de la bipolarité avec une sensibilité et un recul nécessaire, sans tomber dans le pathos. On ressent une véritable empathie pour Zoé, qui doit trouver la force de se libérer de l'emprise paternelle pour pouvoir s'émanciper et construire sa propre vie. Vous aurez compris, ça aura été une bien belle surprise, et même si il m'a manqué un petit truc niveau émotion pour m'emporter totalement, ça n'en reste pas moins un beau moment de théâtre. Partager

  • Jusqu’où iriez-vous pour protéger un être cher ?

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle ORPHELINS ORPHELINS ❤️❤️❤️ Jusqu’où iriez-vous pour protéger un être cher ? Espace Roseau Teinturiers - 17h30 La pièce ORPHELINS nous plonge d’emblée dans une atmosphère étouffante : alors que Danny et Helen s’apprêtent à passer une soirée romantique, Liam, le frère de cette dernière, surgit, couvert de sang. Ce point de rupture marque le début d’une descente vertigineuse dans une quête de vérité aussi oppressante que bouleversante. Le récit, construit comme un huis clos haletant, s’articule autour d’un trio dont les liens familiaux vont être mis à rude épreuve. Liam, fragile et au discours décousu, semble aussi menaçant que vulnérable. Helen, sa sœur, cherche coûte que coûte à le protéger, quitte à se perdre elle-même. Quant à Danny, tiraillé entre l’amour qu’il porte à sa femme et ses convictions morales, il devient la voix lucide du drame, contraint de faire des choix déchirants. Les enjeux moraux se mêlent aux secrets enfouis, et chaque révélation ébranle un peu plus les repères du spectateur. À travers une tension croissante, la pièce nous interroge sur notre rapport à la loyauté, à la justice et à la violence. La mise en scène, avec ses lumières froides, accentue l’aspect claustrophobique de la situation, tandis que de brèves parenthèses oniriques viennent troubler notre perception du réel. Ce contraste participe à l’étrangeté du spectacle, à la fois ancré dans une réalité brute et teinté d’un certain vertige psychologique. Le trio de comédiens livre des performances d’une grande intensité, incarnant des personnages ambigus, pris au piège entre leurs sentiments et raison. Cependant, les dialogues volontairement hachés du personnage d’Helen ont nui à mon immersion. Un choix de mise en scène qui m’a perturbé, mais n’enlève rien à la qualité du jeu de la comédienne Julia Gratens qui livre une interprétation d’une puissance sidérante. Malgré cette réserve, ORPHELINS s’impose comme un thriller théâtral percutant, dérangeant, profondément humain, qui interroge sans relâche : que serions-nous capables de faire, par amour, par peur, ou par devoir ? Une pièce qui ne laisse clairement pas indemne. Partager

Abonnez-vous à notre liste de diffusion

Merci de vous être abonné !

bottom of page