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  • Ivo Livi :

    IVO LIVI ❤️❤️❤️❤️❤️ ​ ​ EX-TRA-OR-DI-NAIRE Fabuleux Magistral Exceptionnel ... Quatre comédiens, accompagnés d'un musicien, nous offrent une débauche d'énergie pour nous raconter la vie d'Yves Montand. Qu'on soit fan du personnage ou qu'on connaisse à peine son histoire (ce qui est mon cas), on ne peut qu'être transporté par le spectacle qui s'offre à nos yeux et nos oreilles. C'est vivant, drôle, émouvant. Les interludes en chanson sont fabuleux. Comme le dit Yves en ouverture de la pièce « certains rêvent les yeux ouverts, d'autres vivent les yeux fermés ». Et bien là j'ai rêvé pendant 1h30.Chose rare au théâtre, je me suis levé (comme une grande partie de la salle).10 minutes après le spectacle, en racontant ce que je venais de vivre, j'avais encore les poils dressés.Ma GROSSE BAFFE de ce festival (et pourtant j'avais déjà vu du lourd, voir du très très lourd !!!). Partager

  • Tu seras un homme papa :

    TU SERAS UN HOMME PAPA ❤️❤️❤️❤️❤️ ​ ​ Il y a des fois tu as beau savoir que tu vas te prendre un uppercut, que ça va risque de faire mal, ça ne change rien tu ressors KO C'est pour ça que j'y suis allé avec mon presque-grand-frère, Lilian, car je me doutais que ça allait être une épreuve et que j'aurai besoin d'une épaule pour me soutenir (et comme souvent, avec Lilian, elle était là) TU SERAS UN HOMME PAPA Le pitch : C'est le récit des 13 jours de la trop courte vie de Roman, né prématurément, au travers de regard de son père Et c'est fait avec une telle pudeur. Il serait facile de faire dans le larmoyant, mais non, Gaël Leiblang choisit de ne rien rajouter. C'est d'une telle justesse dans les émotions que tu traverses avec ce genre d'épreuve (les doutes, l'angoisse, l'espoir, l'impuissance... jusqu'à la résilience) Souvent l'auteur utilise le sport pour nous illustrer le combat contre cette épreuve, et c'est d'une efficacité exemplaire, nous offrant des tableaux intenses... Alors oui, il est clair qu'on en ressort pas indemne, mais c'est tellement rare de voir un spectacle sur ce sujet, malheureusement tellement tabou Vous savez comment on appelle un homme qui perd sa femme? Un veuf Vous savez comment on appelle un enfant qui perd ses parents? Un orphelin Vous savez comment on appelle un parent qui perd son enfant? Aucun mot n'existe pour ça... Et ça résume tout C'est quand même dingue, dans la langue française (une des plus riche au monde) il n'y a pas un putain de mot qui a été inventé pour ça. Comme si ça ne devait pas exister. Et pourtant, quand tu le vis, je peux vous assurer qu'un simple mot fait la différence. Alors merci, Gaël Leiblang, 1000 merci, pour avoir su trouver les mots justes pour raconter ça Merci pour tous les Roman, tous les Martin T'es mon PUTAIN DE HEROS de ce festival OFF Partager

  • The primitals :

    THE PRIMITALS ❤️❤️❤️ ​ ​ Pour finir, cette journée ma nièce a décidé de nous emmener voir un spectacle musical qui sentait bon le cabaret. On y suis quatre autochtones nous offrent un spectacle mélangeant chants à cappella et musique beetbox en reprenant aussi bien des standards de la chanson (Queen, Eurythmics et autres...) que des morceaux musicaux issues du cinéma. Ça chante bien, le public est régulièrement mit à contribution et semble apprécier ces moments de partage. A noter aussi le joli travail concernant les maquillages et les costumes. Bref, un agréable moyen de conclure une journée de OFF Partager

  • Colères :

    COLÈRES ❤️❤️ ​ ​ COLERES ** Quand je parle du OFF, on peut parfois se demander si je ne vis pas sur un nuage au monde des bisounours tellement je vends du rêve quand j’en parle… Sauf que parfois je passe totalement à côté du spectacle proposé, ce qui a été le cas aujourd’hui. Alors oui, Vanier se mouille la chemise (c’est le cas de le dire) et oui certaines blagues font mouche. Au début le mec qui déverse sa colère, souvent disproportionnée, sur le monde qui l’entoure c’est même marrant, mais sur le long terme ça devient vite répétitif et chiant. Et rire une dizaine de fois sur un spectacle humoristique de 1h20, c’est peu et tu trouves vite le temps long… voir TRES long… D’autant plus que tu remarques qu’une bonne partie du public s’esclaffe à chaque fois que l’acteur ouvre la bouche. Et pour la petite anecdote, il a fallu que je me trompe de porte à la sortie, pour me retrouver nez à nez avec Vanier, qui m’a gentiment accompagné à la sortie des artistes en me demandant si j’avais aimé… Partager

  • Objet Théâtral Non Identifié

    1984 ❤️❤️❤️ Objet Théâtral Non Identifié ​ Adapter le roman de Georges Orwell semblait une tâche impossible. Et pourtant la compagnie collectif 8 a relevé le défi. Ce spectacle ne ressemble à aucun autre, et l'univers dystopique du roman est admirablement retranscrit. Techniquement et visuellement, c'est du grand art. On est impressionné par la mise en scène qui créer sous nos yeux ce monde futuriste et totalitaire. Les vidéos projetées envahissent la scène pour créer une apocalypse numérique dans lequel notre héros, littéralement suspendu dans cet enfer, semble piégé. Bien plus qu'un décor, cette création visuelle devient un personnage à part entière. Forcément l'histoire interroge le spectateur, tant l'imaginaire de l'auteur semble visionnaire. En effet, sur bien des points la pièce résonne avec notre monde actuel, qui semble parfois plus proche de la dystopie créée par l'écrivain, que de l'année où a été écrit le roman : 1949. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à être totalement emporté par l'histoire, même si je ne peux que reconnaître le talent de Damien Rémy qui nous livre ici une prestation impressionnante. Malgré tout, le spectacle proposé vaut le détour, ne serait-ce que pour la claque visuelle, et incomparable à tout ce que j'avais pu voir avant. Partager

  • À la fin de l’envoi, le public est conquis

    CYRANO DE BERGERAC ❤️❤️❤️❤️💛 À la fin de l’envoi, le public est conquis ​ Redécouvrir les grands classiques avec le Grenier de Babouchka est devenu un de mes rendez-vous incontournables. Je ne suis pas un grand amateur du genre, et pourtant ils réussissent à chaque fois à m’emporter. Alors forcément, les voir adapter la plus grande œuvre du répertoire français attisait ma curiosité. Et bien évidemment, le résultat a été à la hauteur de mes espérances. Il faut dire qu’ils ont fait les choses en grand. Dès le début, on est impressionné de voir onze artistes sur scène, ce qui est assez rare au Festival. Mais surtout, on est ébloui par la qualité de ces costumes magnifiques et dignes d’une grosse production cinématographique. Le décor se limite à quelques accessoires, aidé par ce balcon, côté cour, du théâtre du Chien qui fume. Jean-Philippe Daguerre préfère utiliser le talent de ses comédiens et leur esprit de troupe pour mettre en lumière l’essence même de l’œuvre. Sa mise en scène est fluide et dynamique, avec ce sens du détail qui fait la différence. On notera aussi la qualité des chorégraphies de duel à l’épée. Et comme toujours avec le Grenier, la musique occupe une place primordiale. Chaque acte est marqué par un passage musical du violoniste qui accompagne les comédiens. Un violoniste au grand nez représente la version lyrique de Cyrano. Il souligne régulièrement ses émotions et joue un rôle primordial dans la mise en scène, comme lors de l’écriture des lettres de Cyrano. On retrouve également un chant des cadets de Gascogne qui amplifie le sentiment de troupe véhiculé par les comédiens. Il faut dire qu’ils déploient pendant ces deux heures une énergie et un panache débordants. Et forcément, quand on parle de mots, c’est toujours avec le même plaisir qu’on redécouvre ces alexandrins, pour la plupart cultes. Mais surtout, la prestation de Stéphane Dauch est impressionnante, que ce soit par son charisme ou sa facilité déconcertante à nous délivrer le sublime texte d’Edmond Rostand. Même si on connaît par cœur l’histoire, la troupe nous emporte par son dynamisme et son amour des grands classiques qu’elle nous transmet avec une générosité sans pareil. Partager

  • Quand la danse devient un langage universel

    ÉCLATS DE VIE ❤️❤️❤️❤️ Quand la danse devient un langage universel ​ Six danseurs interprètent différents tableaux représentant notre société dans ses différents travers. Le spectacle aborde des thèmes sociaux comme la violence faites aux femmes, l’oppression du travail, en passant par la drogue ou la maladie. Chaque chorégraphie impressionne par la façon dont elle ressort les émotions tout en étant en symbiose totale avec la musique. De même la musique varient entre l’électro et des morceaux plus symphoniques. Cette diversité musicale accompagne parfaitement les différents tons, parfois satirique, violente ou empreinte de poésie. Les éclairages sont également un élément clé du spectacle, soulignant les mouvements des danseurs et ajoutant une dimension visuelle puissante à leur performance. La force du spectacle est de réussir à nous raconter quelque chose par le biais de la danse, et l’ensemble prend un véritable sens. Mais même si chaque chorégraphie a un style qui lui est propre, elles ont toutes un point commun : éblouir les spectateurs et les submerger d'émotions. Certaines scènes dont même de petits bijou qui valent à elles seules le détour. Je pense à celle du couple, à la fois d’une beauté et d’une poésie inouïe, avant de venir bouleverser le spectateur. On notera aussi, ce final extrêmement bien vu apportant un message d’optimisme à ce magnifique show. Partager

  • COUPURES :

    COUPURES ❤️❤️❤️❤️❤️ ​ ​ Dès l'ouverture de cette pièce, Louise vient briser le quatrième mur en alpaguant le public, afin de lui demander s'il pense que sa voix compte, que ce soit dans une élection ou même dans un débat public. Puis Frédéric arrive, maire écologiste, jeune père et exploitant agricole. Il devra expliquer pourquoi il a fini par accepter l'implantation d'antennes 5G dans sa commune alors qu'il a continuellement mené une lutte acharnée contre elle. Puis le spectacle décolle, dans un rythme effréné. Deux cadres pour décors, quelques accessoires et costumes, mais surtout un festival d'idées. La mise en scène est d'une précision sans faille. Elle propose un style très cinématographique, avec une chorégraphie millimétrée où les comédiens enchaînent les différents rôles. Elle réussit même à intégrer sa violoniste en tant que personnage à part entière dans cette scénographie d’orfèvre. On rit énormément, souvent jaune certes, mais nos zygomatiques sont mis à rude épreuve. Mais surtout la grande force du spectacle est que, même s’il nous propose une comédie satirique hilarante, il n’en perd jamais son propos de base et restera continûment pertinent. En enchainant les réflexions sur la société, tout en trouvant même le luxe de nous faire douter sur nos convictions. Mais surtout, si tout fonctionne aussi bien, c’est clairement grâce à l’impressionnante distribution. Pendant 1h30, la troupe va déployer une débauche d’énergie, pour le plus grand plaisir du public. Voici une comédie captivante, à la fois drôle, engagée et touchante, dont l’écriture est aussi maitrisée que sa mise en scène virevoltante. Rarement, j’ai attribué un coup de cœur à une comédie, mais c’est tellement maitrisé, au point de se garantir une standing ovation à chaque spectacle plus que méritée. Partager

  • CANOPÉE : Festival OFF 2024

    CANOPÉE ❤️❤️❤️❤️ ​ ​ Ça démarre comme un concert électro. Un show son et lumière qui en met plein les yeux. On est hypnotisé par l'artiste, on se demande où il veut nous amener... Puis, un point de bascule, que je vous laisserai découvrir, va emmener le spectacle dans un délire le rendant inclassable. Ça brille clairement par son originalité. Boris Vigneron impressionne par la facilité avec laquelle il cumule les casquettes. A la fois comédien, chanteur, musicien, humoriste et acrobate, il livre une prestation éblouissante dans chacun des domaines. C'est une véritable baffe artistique, un bordel où tout est maitrisé de main de maître. Mais surtout, c'est extrêmement drôle. Avec son univers loufoque il emporte le public qui a les yeux et les oreilles grands ouverts. Car la musique est bien une autre des grandes forces de ce show. Il la compose sur scène, souvent à partir de petits son anodins et le résultat en est que plus éblouissant. Il trouve même le culot d'y apporter une portée philosophique, un côté meta et intimiste qui rend l'expérience véritablement unique. Un grand bravo sur ce show qui sort incontestablement du lot, et qui dans la foison de ce que je peux découvrir au OFF, laissera forcément une trace. Partager

  • TITANIC :

    TITANIC ❤️❤️❤️💛 ​ ​ Dès son entrée dans la salle, le public est immergé dans le spectacle, en étant invité à traverser la scène où l’attend l’ensemble de la troupe pour l’embarquement sur le fameux Titanic. Et quelle troupe !!! Pas moins de douze comédiens qui vont jouer pendant près de deux heures (fait assez exceptionnel au OFF). Puis le spectacle surprend par ses dialogues, intégralement écrits en vers et pourtant résolument moderne. Le ton du spectacle est clairement la comédie, enchainant les situations loufoques et burlesques. Les personnages sont volontairement caricaturaux, renforçant leur impact comique. Et les amateurs de comédies musicales seront aux anges, grâce à la présence de trois musiciens sur le plateau, quelques chansons, et surtout de magnifiques chorégraphies sur les passages dansés ou bien ce final bluffant… Alors, même si il y a quelques longueurs et que j’ai trouvé l’humour inégal, je dois reconnaitre que c’est souvent d’une efficacité redoutable, notamment quand elle a ce côté Vaudeville sur un rythme endiablé. Idem, le film culte sera souvent brillamment parodié, en reprenant ses scènes cultes. Le public rit souvent et aux éclats prouvant que toute l’énergie déployée par la troupe aura atteint son but : offrir un très bon divertissement. Partager

  • LE JEU DE LA DAME

    LE JEU DE LA DAME ❤️❤️❤️❤️ Décidément, le format mini-série est quelque chose que j’affectionne de plus en plus. Il a l’avantage d’éviter d’être répétitif en sombrant dans la saison de trop, et permet de prendre plus de temps pour développer son histoire qu’un film. D’autant plus, que comme ça devient de plus en plus souvent le cas avec certaines séries, la frontière entre cinéma et production télévisuelle a rarement été aussi proche en offrant des œuvres dont la qualité cinématographique laisse admiratif. Pourtant, sur le papier, je vous le concède, The Queen’s Gambit, ça ne vend pas du rêve : On va y suivre la vie d’une jeune fille qui va découvrir le jeu d’échecs pour finir par devenir un vrai phénomène. Sauf que c’est bien plus qu’une série sur les échecs. On a affaire à une œuvre résolument féministe, avec l’ascension de cette femme dans les années 50-60. Et forcément, vu le contexte de cette époque où la femme avait la même intérêt qu’un bouquet de fleur (être belle et ne pas trop faire de bruit), il y a de quoi parler… et la série le fait admirablement. Même, si le jeu d’échec à une place prépondérante, il sera au final bien plus question de la place des femmes dans la société que du jeu en lui-même. On suivra l’histoire de cette femme ambitieuse ayant grandi dans un orphelinat et qui, pour grimper les échelons, va se battre contre une société misogyne, mais aussi contre ses addictions. Nul besoin d’être familier du jeu ou de connaitre les règles pour prendre du plaisir. Sur le plan technique, c’est un sans-faute. Que ce soit les décors, les costumes, la photographie ou bien la bande originale, tout est fait pour nous imprégner de l’ambiance des années 60, et ça fonctionne à merveille. De ce côté-là, la série est un vrai régal pour les yeux digne des plus grands films d’époques. Mais ou la série est la plus bluffante, c’est dans les phases de tournoi. Même si on est néophyte en la matière, la mise en scène souvent ingénieuse arrive à installer une tension assez dingue et rendre les parties passionnantes, tout en semblant garder une réelle cohérence du jeu en lui-même. Lors de ses scènes, la série prend même souvent des airs de thriller. Et comment ne pas parler de Anya Taylor-Joy, qui magnétise l’écran et offre une partition magistrale et d’une justesse incroyable. J’avais beau avoir vu l’actrice dans quelques rôles au cinéma, elle ne m’avait jamais marquée, mais son jeu est ici impressionnant et la série doit énormément à sa performance. Alors, oui, même si on remarque d’entrée que le show a d’indéniables qualités, ça démarre doucement, mais plus on avance, plus on devient accro au phénomène au point d’enchainer les épisodes. Un vrai bijou télévisuel, et vu la durée (un peu plus de 6h) et le confinement, on ne va pas cracher sur un moyen d’occuper agréablement notre temps. Partager

  • Comédiens ! :

    COMÉDIENS ! ❤️❤️❤️❤️❤️ ​ ​ Whaou!!!! Là ça va être compliqué d'en parler sans trop en divulguer Parce que, quel spectacle de folie!!! Décidément, après "Vive la vie", dont mes poils ne sont pas retombés et "Gardiennes", dont les nœuds dont mon estomac se souvient encore, voilà déjà que Comédiens arrive à laisser une trace qui restera indélébile dans l'histoire de mon (de MES) OFF Parce que Comédiens brille déjà par son originalité en nous proposant de suivre les répétitions d'une pièce un peu bancal, interprété par un trio tout aussi improbable Et pourtant RIEN n'est a jeter Clairement pas l'interprétation des acteurs qui est juste parfaite, aussi bien dans leurs jeux que dans leurs chants. Parce qui OUI je suis encore tombé amoureux d'un spectacle musical, même si ici le côté "musical" reste en retrait et qu'on a bien affaire à une pièce de théâtre Et quelle pièce !!! On est surpris du début (d'une originalité très bien trouvé) à une fin qui laisse sans voix (la seconde partie frise la perfection) Et putain, qu'est-ce qu'on rit !!! Et ça fait un bien fou. Mais Comédiens arrive aussi à toucher le public avec une force et une justesse qui laisse admiratif. Au final, ils arrivent à jouer avec tes émotions en arrivant même à te faire douter sur le fait que tu dois rire ou pleurer Respect, un grand bravo et surtout MERCI Partager

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