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  • SUCCESSION - Saison 4

    SUCCESSION - Saison 4 ❤️❤️❤️❤️❤️ Clap de fin pour SUCCESSION… et quelle claque !!! Ce qui est sûr, c’est qu’elle va créer un vide et cette saison finale l’envoie clairement parmi les plus grandes productions télévisuelles. 4 saisons, 39 épisodes, mais d’une maitrise rare et la série va me manquer pour tellement d’aspects. Ces personnages puants, plus détestables que jamais, mais dont l’écriture n’oublie jamais de les rendre humains par moment, et réussit à nous faire ressentir parfois une réelle empathie pour eux. Leurs paradoxes, leurs développements, les relations toxiques qu’ils entretiennent, et bien sûr leurs interprétations hors normes, leurs donnent tellement de profondeur. D’autant plus que la série prend un soin particulier à conclure chacun des actes les concernant. Le côté Shakespearien est encore plus intense dans cette saison finale où la tragédie familiale est toujours plus au centre de l’histoire. Avec un scénario, extrêmement bien ficelé, enchainant les intrigues politiques, les trahisons et les rebondissements que le spectateur prend comme des uppercuts, jusqu’à un final éblouissant. D’autant plus que la série se paye le luxe de réussir à se renouveler pour cette dernière saison de manière exemplaire. La mise en scène toujours aussi millimétrée et efficace, qui malgré le fait que la série n’est qu’une succession de dialogues, donne souvent réel dynamisme à l’ensemble. Avec notamment, un jeu de zoom mettant en avant les réactions des protagonistes. Mais surtout, ce qui me manquera le plus, ce sont les dialogues savoureux, avec un humour cynique toujours aussi redoutable. Un humour mordant qui aura continuellement été au cœur de la série, en soulignant à quel point les personnages sont en décalage avec la société. Oui, SUCCESSION, c’est bel et bien fini, mais elle m’aura confirmé, avec cette dernière saison mémorable, qu’elle est pour moi une des rares séries parfaite du début à la fin, en allant rejoindre des SIX FEET UNDER, BREAKING BAD, THE LEFTOVERS et autres THE SHIELD. Partager

  • Ils pulvérisent le 4e mur pour offrir un bel hommage à la Fox

    DEADPOOL & WOLVERINE DEADPOOL & WOLVERINE ❤️❤️❤️ Ils pulvérisent le 4e mur pour offrir un bel hommage à la Fox Sans être fan de la licence, je dois tout de même avouer que j’ai plutôt passé un bon moment devant les deux premiers épisodes de la franchise. Mais quand j’ai appris que, pour le troisième opus, ils avaient décidé de faire revenir Wolverine, j’ai tout de suite été très inquiet. En effet, le personnage avait eu une porte de sortie exemplaire dans le fabuleux LOGAN, et j’y voyais surtout une façon pour Marvel de réactiver la machine à cash. Sauf que le film est bien plus malin que ça… Déjà, il respecte le film qui avait vu la fin de ce héros emblématique, avec une scène d’ouverture assez jubilatoire. Et je dois bien avouer que ce duo réunissant deux des héros les plus énervés de l’univers Marvel fonctionne à merveille. Les punchlines s’enchaînent et le film est souvent très drôle, même si parfois Deadpool est un peu lourd avec son humour très axé en dessous de la ceinture. De même, le film offre quelques scènes d’action à la violence jouissive, d’autant plus que le côté « numérique » du sang apporte un côté cartoon des plus efficaces. Le film brille aussi par son côté méta, et il vaut mieux être bien calé sur le sujet pour bien l’apprécier. Tout y passe : les films précédents, les séries, les comics, le côté puritain de Disney, la vie des acteurs… Et je dois bien avouer que j’ai parfois été largué par les multiples références. C’est souvent un régal de voir notre héros briser le quatrième mur pour nous rappeler les déboires du studio, suite à l’ère Thanos, et de la façon dont il s’est enlisé dans son multivers. Mais surtout, le film offre un bel hommage à la Fox et à ses anciens films, offrant même quelques moments très inspirés. Alors forcément, on a notre lot de caméos, mais ils sont bien plus utiles que dans cette purge de SPIDER-MAN – NO WAY HOME, et même s’ils ont une place assez limitée à l’écran, leurs présences racontent réellement quelque chose, et le film y gagne même une seconde lecture aussi intelligente que surprenante. Par contre, comme pour l’humour de Deadpool qui est parfois lassant, j’ai un peu eu l’impression que chaque caméo était ponctué d’un ralenti ou de ne pas le filmer de face histoire de faire languir le spectateur… Et le procédé devient vite fatiguant. Visuellement, ça alterne le bon et le moins bon, même si c’est plutôt dans la tranche haute de ce que nous propose le studio ces dernières années. Et même si les décors sont souvent désespérément vides, ça offre quelques beaux moments, à l’image du pouvoir de l’antagoniste qui est aussi impressionnant visuellement que son personnage est oubliable. Parce qu’encore une fois, ce n’est pas la méchante de l’histoire que l’on retiendra… Donc, même si j’ai l’impression de ne pas avoir eu toutes les références nécessaires et que le numéro de clown irrévérencieux finit par être épuisant, le film reste extrêmement fun et remplit son office de divertissement estival. Partager

  • Si seulement j’avais réussi à y trouver le sommeil…

    LA CHAMBRE D’À CÔTÉ LA CHAMBRE D’À CÔTÉ ❤️❤️ Si seulement j’avais réussi à y trouver le sommeil… J’aime beaucoup le cinéma d’Almodóvar, j’étais donc impatient de découvrir son nouveau film, qui avait tout pour exciter ma curiosité : premier film du cinéaste en anglais, avec deux grandes actrices au casting et ce Lion d’or 2024 reçu à Venise. Sur la forme, on retrouve beaucoup de ce que j’apprécie chez le réalisateur. Le récit est ancré dans les thèmes qui lui sont chers, comme la mort ou la relation mère-fille. Il démontre toujours un sens aigu du cadre et propose des plans magnifiques, avec un travail remarquable sur les couleurs. Et surtout, il fait preuve d’une direction d’acteurs irréprochable, avec un amour pour les femmes qui transperce l’écran. Mais voilà, même si le film a de nombreux atouts, cela ne suffit pas et, à mon grand regret, je suis passé totalement à côté de la proposition du cinéaste. Je ne suis jamais entré dans l’histoire, et pire, je n’ai ressenti aucune émotion. Pourtant, le film aborde un sujet fort, celui d’une femme malade qui décide de mettre fin à ses jours pour mourir dans la dignité. Mais j’ai trouvé qu’il ne faisait qu’effleurer le sujet et qu’il se perdait parfois dans des thèmes comme l’écologie, la montée de l’extrême droite ou le stress post-traumatique dû à la guerre. Ces sujets, survolés, arrivent comme un cheveu sur la soupe et alourdissent le film. Mais surtout, le souffle romanesque ne prend pas, et le film ne m’a jamais atteint. Certains dialogues ont bien réussi à capter mon attention, mais cela retombait très vite, et j’ai rarement trouvé le temps aussi long devant un film d’Almodóvar. Il faut dire qu’il n’est pas aidé par son rythme lent. Il y a bien un côté hitchcockien, mais le suspense qu’il tente d’installer ne fonctionne pas, car l’on devine aisément où tout cela va mener. Ce n’est sûrement pas un mauvais film, et d’ailleurs beaucoup de gens l’encensent, mais je suis passé totalement à côté de la proposition, au point que c’est probablement le film d’Almodóvar qui m’a le moins touché… Partager

  • MAIS T’AS QUEL AGE ?! :

    MAIS T’AS QUEL AGE ?! ❤️❤️❤️💛 Marion Pouvreau va cataloguer le public en cinq catégories d’âge, de la génération « silencieuse » à la génération Z, afin de dresser un portrait de notre société. Ça sera le fil rouge de son spectacle, où elle s’amusera à se moquer de nos habitudes et des codes de chaque génération. Elle incarnera une famille fictive, avec cinq personnages d’âge divers qui auront souvent du mal à se comprendre. Chaque spectateur se retrouvera à un moment ou un autre dans l’un d’eux, d’autant plus qu’elle interagira régulièrement avec le public, le remettant constamment au centre du sujet. Ce choc des générations sera l’occasion de multiples situations souvent très drôles, avec un humour parfois grinçant, et elle surprendra à nous émouvoir par moment avec ce fameux « temps qui passe ». Marion Pouvreau est pétillante, sa bonne humeur communicative et son énergie sont un vrai bonheur à voir. Elle nous propose un seul en scène familial qui plaira au plus grand nombre. Partager

  • AFTERSUN

    AFTERSUN AFTERSUN ❤️❤️ Alors oui, la relation père-fille fonctionne, ça joue même très bien (la gamine est fabuleuse), c'est plutôt bien filmé, avec sensibilité et il y a une vraie mélancolie qui se dégage de l'ensemble... Mais, faut bien admettre qu'il ne se passe pas grand chose, et que Charlotte Wells, même si elle a un vrai sens du cadre, se regarde parfois le nombril, en filmant de loooooooooong plans plus prétentieux qu'utiles... Même si le film a réussi à me chopper à de rares moments, je n'ai jamais réussi à réellement rentrer dedans et c'est souvent l'ennui qui aura pris le dessus... Partager

  • Une fable qui en met plein les yeux et le cœur…

    LE ROBOT SAUVAGE LE ROBOT SAUVAGE ❤️❤️❤️❤️💛 Une fable qui en met plein les yeux et le cœur… Je vais commencer par ce qui saute aux yeux : le film est visuellement magnifique ! Il y a un énorme travail de direction artistique, donnant constamment l’impression d’admirer une peinture. Sous nos yeux se déploie un univers coloré aux tons pastels, apportant une vraie poésie à l’ensemble. On pourrait faire une pause à n’importe quel moment, on se retrouverait face à un tableau qui en met plein les yeux. Visuellement, c’est assez dingue, et rien que pour ça, le film mérite amplement d’être vu au cinéma, où il prend clairement une autre dimension. D’autant plus que le film bénéficie également d’un vrai sens du cadre et d’un rapport d’échelle constamment mis en avant, en fonction des animaux qui sont au centre de l’action. Il y a aussi un vrai travail sur la caméra, avec des jeux de focale et des mouvements qui donnent souvent l’impression que l’action est filmée caméra à l’épaule, intensifiant ainsi le rythme de l’ensemble. De ce côté-là, on est servi : il n’y a aucun temps mort et les événements s’enchaînent à un rythme effréné, sans pour autant nuire à la narration. On notera aussi la magnifique bande-son du film, avec une musique épique qui prend progressivement de l’ampleur et marque les esprits. Le film nous offre une très belle fable, qui devrait ravir aussi bien les enfants que les adultes. L’histoire, assez simple au départ, devient un triple parcours initiatique, avec des récits qui se répondent. Celui du robot, bien sûr, qui s’est donné pour mission d’élever ce petit avorton d’oie. Forcément, celui de cet oison qui cherche à se faire une place dans sa communauté. Mais aussi celui du renard qui les accompagne et cherche simplement à se faire aimer. Un renard qui, d’ailleurs, vole presque la vedette, tant son personnage sort du lot. Ils seront accompagnés d’une tripotée de seconds rôles, tous plus attachants les uns que les autres (bon, forcément, avec des animaux tous plus mignons les uns que les autres, c’est un peu facile…). C’est d’ailleurs ce que certains pourraient lui reprocher : un excès de bons sentiments. Le film aborde beaucoup de thèmes, de l’écologie à la famille, en passant par l’entraide, la peur de l’autre ou encore la quête d’identité, mais aussi le cycle de la vie et de la mort. Ce n’est pas toujours subtil, mais il le fait bien, en les traitant avec maturité tout en les rendant accessibles aux plus jeunes. Et surtout, il parvient à être particulièrement émouvant. Car oui, le film vient régulièrement titiller les larmes du spectateur, sans jamais en faire trop. On assiste à une magnifique fable, bourrée d’émotions, qui fait un bien fou. Bref, j’ai adoré LE ROBOT SAUVAGE, qui offre un spectacle aussi fort visuellement qu’émotionnellement. Pour moi, c’est l’un des plus beaux animés de ces dernières années, et ce serait vraiment dommage de ne pas découvrir cette pépite sur grand écran... Partager

  • ALIOSE :

    ALIOSE ❤️❤️❤️❤️❤️ Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis amoureux de ce groupe Suisse. Huit ans qu’ils m’entendent parler d’eux et en faire la promo à chaque nouveau clip. Je désespérais un peu de les voir en concert, sauf que la magie du OFF fait qu’hier soir, ils sont venus jouer dans mon salon… Parce que c’était un peu ça. Ils ont délaissé pour quelques jours les grandes salles pour nous offrir ce qui avait des airs de concert privé dans une salle minuscule. Aucun artifice, pas de micro, pas de musiciens, juste eux, une guitare et nous. Un court moment de bonheur, un instant privilégié, une parenthèse enchantée… Aliose, C’est un duo qui semble en osmose sur scène. C’est un univers musical bourré de tendresse et de poésie. C’est une écriture sensible et délicate, pleine de mélancolie. C’est la rencontre de deux voix dont la douceur et la sensualité vous attrapent. C’est une proximité frappante avec son public. C’est un de mes plus gros coup de cœur musical de ces dernières années. Ils ne sont là que jusqu’au 15 juillet, donc si vous voulez découvrir leur univers, ne tardez pas… Partager

  • UNE HISTOIRE D’AMOUR :

    UNE HISTOIRE D’AMOUR ❤️❤️❤️❤️ Avec l’annulation du OFF 2020 j’étais passé à côté de ce spectacle que j’ai ENFIN pu découvrir hier au théâtre de Salon de Provence… et quel moment de théâtre !!! Alexis Michalik confirme une nouvelle fois qu’il est un de mes metteurs en scène préférés et surtout un conteur hors pair. Comme toujours chez lui, quelques acteurs vont interpréter une multitude de personnages, les changements décors et de costume se font face au public. Les scènes s’enchainent très vite, ça fourmille d’idées et apporte un dynamisme fou à ses pièces et leurs donnent un côté très cinématographique. UNE HISTOIRE D’AMOUR, est immanquablement le spectacle le plus personnel de l’auteur. Ici, comme le nom l’indique, on parlera d’amour. Celui entre ces deux femmes qui se rencontrent, mais aussi entre une mère et sa fille, entre un mari et sa femme, un frère et sa sœur ou bien une nièce et son oncle. Je n’en dirais pas plus pour vous laisser découvrir ce petit bijou. Mais forcément, vu le sujet, chaque spectateur se reconnaitra à un moment ou un autre dans cette tragédie. Parce que oui, on a affaire ici à une terrible tragédie qui prend le spectateur aux tripes et dont il ressortira bouleversé. Mais pourtant Michalik y apporte énormément d’humour, nous faisant passer continuellement du rire aux larmes. Les répliques fusent, le rythme est endiablé, les rebondissements s’enchainent et on ne voit pas le temps passer. Mais si l’ensemble fonctionne aussi bien c’est aussi grâce un casting sans faute. Ils nous font aimer, autant que détester leurs personnages. Marie-Camille Soyer et Juliette Delacroix impressionnent par leur justesse. Clément Aubert par l’humanité qu’il apporte au rôle de William. Pauline Bression dont la grâce offre une légèreté et une poésie salvatrice. Et bien sûr cette gamine bouleversante à laquelle on s’attache instantanément. Une nouvelle fois la magie Michalik et son sens du rythme opèrent pour le plus grand bonheur du public. Partager

  • Préparez-vous à une rencontre inoubliable

    VISITE À MISTER GREEN ❤️❤️❤️❤️ Préparez-vous à une rencontre inoubliable Notre monsieur green est un vieil homme bourru un insociable qui, suite à la mort de sa femme, ne recherche qu'une chose : qu'on le laisse tranquille. L'arrivée de Ross, qui viendra régulièrement lui rendre visite, finira par chambouler son existence. Dès l'ouverture du rideau, on est impressionné par ce décor qui nous plonge dans cet appartement vieillot de New York plus vrai que nature. Il y a un souci du détail assez rare pour une pièce présentée au Festival. Une relation chaotique ou ces deux personnages que tout oppose vont apprendre à se connaître. Visite après visite, les moments de partage et les disputes vont s'enchaîner, les liens vont se tisser et ils finiront par se livrer. On ne voit pas le temps passer et on savoure leurs échanges, à l’écriture d’une subtilité et d’une justesse déconcertante. Il sera question de préjugés, discrimination, croyances religieuses et interdictions qu’elles impliquent, mais surtout de tolérance. La prestation de Patrick Préjean est impressionnante, jusque dans la moindre mimique. Il nous livre un Mister Green aussi attachant que détestable. Thomas Joussier apportera une tendresse particulière à son personnage. L’alchimie entre les deux fait mouche et est certainement LA réussite du spectacle. Ils nous offrent une véritable leçon d’humanité et de tolérance et surtout un moment de théâtre avec des personnages que l’on n'est pas près d’oublier… Partager

  • DOULEUR ET GLOIRE

    DOULEUR ET GLOIRE DOULEUR ET GLOIRE ❤️❤️❤️❤️ Merci Mr Almodovar !!! Ce n’est pas que je trouvais le temps long mais presque. Après un début d’année plein de bonnes surprises, c’est vrai que niveau cinéma ça a été un peu plus compliqué pour moi ce printemps 2019… « Douleur et gloire », c’est une vraie déclaration d’amour, au cinéma, en l’être aimé, entre une mère et son enfant, en la littérature… et ça fait du bien !!! Comme toujours Pedro sait s’entourer à merveille et prouve une fois de plus qu’il est un TRES grand directeur d’acteur (au passage Banderas n’a pas volé sa palme) Alors, oui, le rythme est lent, mais le film transpire la poésie et la nostalgie et je me suis retrouvé transporté. Tu te demandes souvent ce qui fait partie de la fiction ou de l’autobiographie. Parce qu’il est évident qu’Almodovar a mis beaucoup de lui dans ce film, au point de ressembler parfois à un film testamentaire… Et comme souvent, Pedro sait poser sa caméra où il faut, quand il faut, faisant ressembler certains plans à des tableaux Si je devais résumer le film en un mot : HUMAIN Partager

  • DENALI :

    DENALI ❤️❤️❤️❤️ Décidément, j'adore quand le théâtre arrive à me surprendre et de ce côté là, la proposition de DENALI est assez magistrale. Bon, je vais faire court pour vous préserver un maximum de surprise, mais niveau mise en scène, c'est du lourd... du très très lourd... On a affaire à un fait divers sordide survenu en Alaska qui va nous être raconté à la façon d'un thriller. Alors, j'avais déjà vu le théâtre qui s'invite au théâtre ou le cinéma qui s'invite au théâtre (et je suis vendu, donc plutôt fan du genre), mais là ils poussent le truc jusqu'à inviter Netflix au théâtre. Car le concept est ici de nous proposer une pièce à la manière d'une série télévisée. Et pour cela la pièce va redoubler d'ingéniosité et d'idées de mises en scène et ça en devient joussif. C'est jusqu'au boutisme au point de souvent nous faire rire tellement ils vont loin dans le concept. Et pourtant, la pièce n'a vraiment rien de comique et il y a même une ambiance très pesante qui s'installe, notamment grâce à une musique d'une efficacité redoutable. Mais, ce spectacle va bien au delà de son concept, et l'écriture est maitrisée, en arrivant même pousser le spectateur à se poser des questions sur les choix des personnages. L'histoire enchaîne les rebondissements et fait qu'on bingewatch cette série sans voir le temps passer. Clairement une pièce qui laissera une trace dans ma mémoire de spectateur pour sa proposition hors norme... Partager

  • VARIATIONS ÉNIGMATIQUES :

    VARIATIONS ÉNIGMATIQUES ❤️❤️❤️💛 Abel, prix Nobel de littérature, vit reclu sur une île de Norvège, jusqu'au jour où Erik débarque chez lui pour l'interviewer sur sa derrière œuvre. Va s'en suivre une joute verbale entre l'écrivain misanthrope et détestable et le journaliste plus introverti. Cette confrontation va enchaîner les rebondissements, certes parfois téléphonés, mais ce n'est pas grave. Car si la pièce brille par une chose, ce sont bien ses dialogues savoureux d'un cynisme irrésistible à l'humour d'une efficacité redoutable. D'autant plus qu'ils sont interprétés par deux comédiens qui campent parfaitement leurs personnages qui révéleront progressivement leurs vraies natures et feront passer au spectateur un bon moment de théâtre. Partager

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