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  • Bilan Avignon OFF 2018 :

    BILAN AVIGNON OFF 2018 Avignon OFF 2018 – Clap de fin C’est le moment du bilan de cette saison assez folle. 20 spectacles vus cette année, on peut clairement dire que c’est devenu une drogue. Je commence d’ailleurs déjà à sentir les effets de la dépendance et le sevrage de 11 mois risque d’être long. Encore une fois, je sors de ces trois semaines avec plein de souvenirs. Certains « habitués » ont manqué, mais j’ai aussi pu offrir la chance à d’autres personnes de découvrir ce Festival Alors, avant même les spectacles, le OFF c’est cette ambiance bien particulière qu’offre la ville pendant un mois. Ces rues recouvertes d’affiches, ces artistes qui flyent inlassablement pour attirer les spectateurs, ces terrasses de bars et de restaurants où l’on cherche un peu de repos et de fraicheur, ces spectacles de rue… Et puis ce sont surtout 1538 spectacles dans 133 lieux. Bien sûr il faut choisir, en espérant tomber sur la perle de l’année. On cherche ce que l’on va voir en discutant avec ses amis, d’autres festivaliers, les artistes, on lit des journaux, des blogs… Et puis on se lance… Alors, évidemment, tout ce que l’on peut découvrir n’est pas de qualité, et parfois on tombe sur quelque chose qui ressemble à un supplice où le temps semble s’éterniser, comme ça a été le cas pour moi cette année avec Laura Laune (Humour lourd, répétitif et gratuit…). Idem, avec « Aux deux Colombes » et « Meurtres mystérieux à Manhattan » qui prouvent qu’un texte ne vaut rien si il n’y a pas le jeu d’acteur, la mise en scène, les décors, la lumière, la musique… Mais, quand une troupe arrive à associer tous ces éléments on touche le graal et le public à la chance de vivre un truc énorme où la proximité des acteurs intensifie chaque émotion Et pour ce qui est des perles théâtrales, on peut dire que le OFF 2018 a été particulièrement généreux cette année (amis Parisiens, sortez vos agendas, car vous aurez surement la chance de pouvoir en découvrir certains cette année) LA MACHINE DE TURING : La grosse baffe de cette édition dont tout le monde parlait dans les files d’attente. On en entendra surement parler aux prochains Molières. Surtout ce Benoit Solès qui offre une prestation fabuleuse dans son incarnation de Turing. ADIEU MR HAFFMANN : Il aura fallu que j’attende sa 3e participation au festival pour le voir et comprendre qu’il mérite amplement le bien qu’on en dit et ses nominations (mention spéciale à une Julie Cavanna qui a fait chavirer mon cœur). Original, intelligent, mise en scène judicieuse, casting 4* et à ma grande surprise très drôle ET SI ON NE SE MENTAIT PLUS : J’y suis allé à reculons en pensant que ça allait être élitiste. Cinq auteurs du début des années 1900 qui se réunissent une fois par semaine pour un repas… N’étant pas très calé sur le sujet, je pensais passer à côté… Sauf, que finalement le sujet n’est qu’un prétexte pour nous offrir un hymne à l’amitié. Au final, c’est LA pièce feel-good, on en ressort avec la banane et une envie de faire une soirée entre potes. EST-CE QUE J’AI UNE GUEULE D’ARLETY : Les 4 acteurs nous offrent une débauche d’énergie pour offrir un spectacle des plus vivants nous relatant la vie d’Arlety (dont l’interprétation est d’un mimétisme assez hallucinant). Ca chante, ça danse, on rit, on pleure, on vibre… Un très grand moment de théâtre. VENISE N’EST PAS EN ITALIE : Un seul en scène porté par le talent d’un acteur qui nous raconte la première histoire d’amour d’un adolescent, en incarnant à la perfection une douzaine de personnages au point de nous faire oublier qu’il est seul sur scène. L’OISEAU VERT : Mon premier spectacle de Comedia Dell’arte. Et ce qui est sûr c’est que le petit groupe que nous étions hier soir sommes sortis avec des étoiles pleins les yeux. Un grand moment de poésie haut en couleurs. L’utilisation du décor est une prouesse. Ajoutez à cela l’humour, souvent burlesque, les chants oniriques, les costumes, la réflexion philosophique sur l’amour propre… on ne peut qu’être transporté par cette fable qui réveille l’enfant qui sommeille en vous PIANO FURIOSO : Tout simplement la barre de rire de ces trois semaines. Un pianiste virtuose nous fait découvrir le piano dans un spectacle inclassable bourré d’humour. Et puis il y a ces spectacles dont on ne ressort pas indemnes, qui font réfléchir et que j’affectionne tant lorsqu’ils arrivent à me transpercer TU SERAS UN HOMME PAPA : J’en avais fait la critique il y a un an. Forcément, vu le sujet, ce spectacle à une saveur particulière pour moi. Ma nièce voulait absolument le découvrir. C’est chose faite, et malgré son déluge de larmes à la sortie, ce sont le côté humain et la pudeur des propos qui l’emportent sur cette chronique d’une mort annoncée… VIVRE NE SUFFIT PAS : Choix de ma nièce pour finir ce festival. Et pour le coup, ça tombe bien, car à l’instar de « Tu seras un homme papa », il faut un certain temps pour se remettre de cette décharge émotionnelle. Comment un couple peut il survivre après avoir traversé une terrible épreuve (ici un cancer du sein…). Le texte est superbe, c’est bouleversant, ça sonne vrai, ça fait réfléchir… Et puis il y a eu tous ces autres spectacles qui étaient « seulement » bons (Je pense à Lobby : dont les danseurs Hip-Hop nous en ont mis plein les yeux. Pigments : Une comédie romantique qui nous a fait voyager entre rires et larmes. Chatons violents : Seul en scène drôle et intelligent qui fait réfléchir avec son humour militant envoyant valser les préjugés, Le potentiel érotique de ma femme : Avec son côté décalé et sa narration ultra-rythmée…) Bref encore une fois le OFF n’a jamais aussi bien porté son slogan MILLE SPECTACLES, MILLE EMOTIONS Partager

  • L’amour à l'italienne

    VOYAGE A NAPOLI ❤️❤️❤️❤️ L’amour à l'italienne Dès le début du spectacle, ça transpire l'amour pour l'Italie avec ce couple préparant leurs pâtes. On notera d'ailleurs le sobre, mais très beau décor, représentant l'appartement où sera invité le spectateur pendant plus d'une heure. Nous sommes ici dans une comédie romantique, et la base pour que ce genre de spectacle fonctionne, c'est évidemment le couple et l'attachement qu'il dégage chez le spectateur. Et de ce côté-là, c'est une grande réussite, il ne faut pas cinq minutes pour que l'on tombe sous le charme des deux comédiens présents sur scène. D'un côté Lulu, un tourbillon d'énergie et de charme et de l'autre le tendre et réfléchi Adil. Il y a beaucoup d'humour et de sensualité qui se dégagent de leur relation, avec notamment un travail sur les lumières et des clairs-obscurs qui amplifient la tendresse qui émane de leur amour. La sauce prend, l'alchimie fonctionne instantanément et le public tombe sous le charme de ce couple. Leurs mots, les petits sourires et les regards qu'ils s'échangent, tout sonne vrai et on rentre en empathie totale avec eux… La pièce joue judicieusement avec les codes du genre, les prenant même parfois à contre-pied. Régulièrement, la petite voix intérieure de nos deux héros brisera le quatrième mur pour exposer les non-dits et leurs ressentis, et ainsi se rapprocher un peu plus des spectateurs. Jusqu'où iriez-vous par amour ? Lorsque la routine s'installe, que feriez-vous pour réactiver la flamme des débuts ? Nos tourtereaux vont prendre un pari fou qui entraînera le spectateur dans une valse d'émotions, dans cette histoire à la fois drôle et bouleversante. Partager

  • Un anti-film de gangster sur fond de relation filiale

    LE ROYAUME LE ROYAUME ❤️❤️❤️💛 Un anti-film de gangster sur fond de relation filiale Même si le sujet des gangs Corses est central dans le récit, LE ROYAUME est finalement un anti-film de gangsters qui éloigne des codes habituels du genre. Ici, les gangsters ne sont jamais glorifiés et et le film déconstruit le mythe du grand banditisme. Il y même très peu d’action et les guerres de territoires et de clans passent même au second plan. Le réalisateur fait le choix audacieux de raconter l’histoire du point de vue de la fille du chef de gang. Le film met ainsi le spectateur dans la peau de l’adolescente et, comme elle, il découvre peu à peu les enjeux d’un univers qui lui est inconnu. Certains spectateurs risquent d’être perdu par le rythme assez lent, les dialogues et le fait que certaines questions n’ont pas de réponses. Mais c’est précisément ce qui fait la force du film, installant une tension palpable et en créant une atmosphère d'incertitude continue. Mais surtout, le sujet principal n’est pas la guerre des gangs, mais plutôt la relation filiale de cette jeune fille, qui apprend à mieux connaître son père et le milieu dans lequel il évolue. Le film aborde également l’impact des choix de vie du père sur sa famille et l’héritage de la violence. Le casting, composé principalement d’acteurs non professionnels, est convaincant, malgré des phrasés parfois inhabituels. Les silences et les non-dits sont très présents et c’est là que le regard, aussi puissant qu’expressif, de Ghjuvanna Benedetti apporte une intensité particulière qui remplace bien souvent les mots. On notera aussi le charisme de Saveriu Santucci dont l’aura domine le film. Mais c’est surtout l’alchimie entre les deux acteurs dans la relation père-fille qui brille par son authenticité. Les moments de complicité semblent capturés sur le vif, et donnent l'impression de partager des instants de vie volés. Avec des échanges d’un naturel bluffant, ils parviennent à toucher le spectateur. Le film s’éloigne ainsi des standards des films de gangster pour finalement proposer un drame intimiste et universel. Partager

  • Un spectacle qui va vous éclairer sur cette course à la technologie

    LUMIÈRE ❤️❤️❤️💛 Un spectacle qui va vous éclairer sur cette course à la technologie Girasole - 15h30 Cette pièce va nous raconter cette course à la lumière, sûrement l’invention la plus importante du monde moderne. Et si je connaissais Edison, l’inventeur de l’ampoule, et Tesla, à l’origine du courant alternatif, je n’avais jamais entendu parler de George Westinghouse, qui a eu une place centrale dans cette illumination du monde. On a affaire à une pièce calibrée qui réussit parfaitement son côté didactique. Cette course effrénée est même assez passionnante à suivre, dans tout ce qu’elle a apporté de bon… et de mauvais. Au cœur de cette épopée, nous retrouvons ces personnages légendaires, qui ont donné leur vie pour la science, au détriment de leur vie sociale et familiale. Mais la pièce s’attarde aussi sur leurs femmes, les sacrifices qu’elles ont dû faire, et surtout le rôle primordial qu’elles ont eu dans cette histoire. La pièce est d’ailleurs assez maligne dans sa narration, apportant une double lecture grâce à son final terriblement efficace. Le casting est parfait, même si je retiendrai particulièrement Ethan Oliel, qui apporte un côté lunaire savoureux à son personnage de Tesla, que ce soit dans son jeu ou sa gestuelle. Et forcément, une pièce qui parle de cette course à la lumière se devait de la mettre au centre du spectacle. Défi parfaitement relevé, grâce à une sublime scénographie qui est un vrai régal pour les yeux, avec ces multiples ampoules au cœur de la mise en scène. Au final, on a une pièce aussi propre qu’efficace, qui nous apprend des choses et devrait facilement rencontrer son public. Partager

  • Je t’aime, moi non plus…

    LE GRAND JOUR ❤️❤️❤️❤️💛 Je t’aime, moi non plus… Un coup de tonnerre annonce l'orage qui va s'abattre sur cette famille… Dès sa formidable scène d'ouverture, d’une impressionnante puissance graphique et dramatique, on sent que la compagnie Aléthéia va nous proposer quelque chose de spécial. Réunis pour la première fois depuis longtemps à l'enterrement de leur mère toxique, la fratrie va déterrer tous les non-dits et les secrets de famille. Une mère à qui il manque d’ailleurs une jambe… Un membre… un détail qui sera loin d’être anodin… Ce grand déballage se fera sous le signe d'un humour noir ravageur. Avec un rythme soutenu, la pièce va jouer avec les ruptures de ton et les registres, alternant les disputes et autres règlements de compte, à d’autres moments empreints de tendresse et de nostalgie. On pense souvent à Festen en voyant cette famille dysfonctionnelle qui choisit ce jour précis pour délivrer ce qu’elle a sur le cœur. Une famille partagée entre la rancœur et l’incapacité de se dire l’amour qu’ils ont les uns pour les autres. Au niveau du décor, un unique élément central : cette table autour de laquelle vont graviter tous les personnages. Le superbe travail de mise en scène fera le reste. Les lumières sont admirablement utilisées, et offrent quelques moments de grâce, comme ces monologues où un personnage se confie en bord de scène, alors que le reste de la famille reste figée à table et devient une peinture en clair-obscur. A cela, il faut aussi ajouter la musique et quelques moments chantés du plus bel effet. Dans cette pièce chorale et tragi-comique au rythme soutenu, l'ensemble du casting fait merveille. Mais comment ne pas parler de Sylvain Jailloux, incarnant le curé, mais aussi le fantôme de la mère. Un choix qui aurait pu s'avérer ridicule, mais le décalage s'intègre parfaitement au spectacle et surtout il réussit à apporter énormément de tendresse et d'attachement au monstre décrit par les enfants. J’ai savouré cette farce caustique, bien plus profonde qu’elle n’en a l’air. La pièce m'a emporté de la première à la dernière minute, jusqu'à ce final exceptionnel qui m'a fait dresser les poils. Clairement une de mes plus belles surprises depuis le début de OFF. Partager

  • RECHERCHE THEATRE | Critiques d'un passionné

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  • THE LEFTOVERS

    THE LEFTOVERS ❤️❤️❤️❤️❤️ Je viens de revoir cette série et quand j’en parle autour de moi, je remarque qu’elle est assez méconnue et pourtant QUELLE SERIE !!! C’est simple, à mon sens, c’est une des rares à être parfaite de sa scène d’ouverture à son final grandiose. Et elle est pour moi à l’image des chefs d’œuvre que sont SIX FEET UNDER, BREAKING BAD et autre THE SHIELD. Bref, si ces quelques mots peuvent vous convaincre de jeter un œil à ce bijou audiovisuel … (d’autant plus qu’il n’y a que 28 épisodes) THE LEFTOVERS est une série HBO (ENCORE !!!) créée par Tom Perrotta (auteur du roman) et Damon Lindelof. Ce dernier est celui à qui l’on doit déjà LOST qui, même si elle s’est un peu perdue au fil des saisons, avait déjà marqué son époque et est certainement, avec 24H CHRONO, à l’origine de l’engouement actuel pour les séries. Mais c’est aussi à lui que l’on doit la brillantissime mini-série WATCHMEN, qui comme le film est bien plus qu’un nouveau produit sur les super héros. Le pitch de THE LEFTOVERS est aussi simple qu’intriguant : Le 14 octobre 2011, 2% de la population mondiale disparaissent instantanément de la surface de la terre… Une des grandes forces de la série est que Linderlof a retenu les erreurs de LOST, et si vous vous attendez à avoir des réponses sur ces disparitions et tous les autres évènements surnaturels qui vont en découler, passez votre chemin. Et le pitch n’est rien comparé aux événements totalement WTF qui vous attendent. La série a d’ailleurs un côté « David Lynch » et le fabuleux épisode 8 de la saison 2 est d’ailleurs clairement un hommage à son cinéma. Mais THE LEFTOVERS nous fait vite comprendre que la vérité n’a peu d’importance et qu’elle veut consacrer son intrigue à tout autre chose… Car comme son nom l’indique, la série ne va pas s’intéresser à ceux qui ont disparu, mais à ceux qui restent. Ici, il ne sera pas question du pourquoi ou du comment c’est arrivé, mais comment continuer à vivre après un tel évènement. Et même si il y aura un côté métaphysique qui survolera les épisodes, l’écriture se concentrera sur les émotions de ses héros, et c’est là qu’elle excelle. Les thèmes centraux, tels que le deuil, la résilience, la religion seront extrêmement bien exploités, mais au fil des épisodes le spectateur se rendra compte que le thème principal de cette série est tout autre (je vous laisserai découvrir ça) et aura un point d’orgue magistral dans un final tout aussi exceptionnel. Mais si la série est aussi puissante, c’est surtout grâce à son écriture et notamment celle de ses personnages. Chaque héros explorera une facette de l’âme humaine avec sa façon de réagir à un tel traumatisme. Car oui, même si deux protagonistes sortent du lot, la série possède beaucoup de personnages secondaires, dont certains auront souvent le droit à des épisodes qui leurs sont consacrés, expliquant leurs parcours et leurs choix (surement les meilleurs épisodes du show). Leurs réactions sembleront souvent excessives au premier abord, mais finalement jamais gratuite. Et la série ne jugera d’ailleurs pas ses personnages, permettant au public de s’y identifier encore plus et rendant une certaine légitimité à leurs choix. Un autre grand atout de LEFTOVERS est qu’elle arrive régulièrement à rebattre les cartes de son intrigue, allant explorer d’autres terrains, sans jamais s’éloigner de son propos. Chaque saison aura d’ailleurs sa propre identité, sans jamais perdre en qualité et permettant d’explorer un peu plus la profondeur de ses héros. Et comme souvent chez HBO, pour interpréter ses personnages, on a le droit à un casting de haut vol, tous parfait dans leurs rôles. Mais celle qui sort du lot, c’est Carrie Coon qui est à l’origine des plus grands moments d’émotions du show. C’est simple, je pense que son personnage de Nora Durst est tout simplement le plus grand rôle féminin écrit pour une série. Autre point fort de la série, et encore un classique, chez HBO, la musique. La partition écrite par Max Richter est digne des plus grandes musiques de films. Elle accompagnera à la perfection les émotions de nos héros. Avec son mélange de piano, violons, orgue et autres guitare, à elle seule, elle vous dressera les poils sur les bras et viendra vous toucher en plein coeur. Alors, oui, THE LEFTOVERS est une série exigeante, mélancolique, au rythme lent, qui sort le spectateur de sa zone de confort, mais si comme moi vous rentrez dedans, c’est un vrai régal. Que ce soit l’intelligence de son écriture, son la justesse de son interprétation, ou la force de ses dialogues, chaque épisode arrivera à marquer l’esprit du spectateur. Partager

  • Gardiennes : Festival OFF 2024

    GARDIENNES ❤️❤️❤️❤️❤️ Ce "seule en scène" nous dresse le portrait de 10 femmes issues d’une même famille sur quatre générations Ces gardiennes des secrets, sur la condition de la femme, se livrent à nous comme à un journal intime. Elles y abordent leurs souffrances et leurs espoirs, leurs sexualités pas forcément épanouies, leurs difficultés face à la contraception, les avortements clandestins, les fausses couches, la violence de leur mari… tous ces sujets qui devaient rester secrets et contre lesquels elles se battaient au quotidien… et qui résonnent bizarrement avec l’actualité… Mais la grande force de ce spectacle, plus que les thèmes abordés ou la beauté du texte, c’est incontestablement sa comédienne Fanny Cabon qui est d’une justesse rare dans l’interprétation de ces dix femmes. Pas une fausse note et pas d’artifice ou de stéréotype pour te faire croire en ces personnages. Elle vient te transpercer en plein cœur pour t’arracher des émotions. Tout au long du spectacle, tu ressens le public réagir, par des gestes ou des sons. Et là tu te dis, elle a tout gagné et que son spectacle est une pure réussite. J’en suis ressorti abasourdi, le ventre noué, le cerveau en ébullition et surtout avec le sentiment d’avoir assisté à quelque chose de rare. Parce que Les Gardiennes est un spectacle magnifique et INDISPENSABLE Merci à Lilian pour m’avoir proposé d’aller le voir Et surtout un GRAND merci à Fanny Cabon pour m’avoir offert ce qui restera certainement un de mes plus gros coup de cœur de cette édition 2019 Partager

  • AFTERSUN

    AFTERSUN AFTERSUN ❤️❤️ Alors oui, la relation père-fille fonctionne, ça joue même très bien (la gamine est fabuleuse), c'est plutôt bien filmé, avec sensibilité et il y a une vraie mélancolie qui se dégage de l'ensemble... Mais, faut bien admettre qu'il ne se passe pas grand chose, et que Charlotte Wells, même si elle a un vrai sens du cadre, se regarde parfois le nombril, en filmant de loooooooooong plans plus prétentieux qu'utiles... Même si le film a réussi à me chopper à de rares moments, je n'ai jamais réussi à réellement rentrer dedans et c'est souvent l'ennui qui aura pris le dessus... Partager

  • LA NUIT DU 12

    LA NUIT DU 12 LA NUIT DU 12 ❤️❤️❤️❤️💛 Ce film est une petite pépite !!! Tu as beau savoir dès le début que c'est une enquête non élucidée, c'est passionnant de bout en bout et extrêmement maitrisé (avec notamment une très belle photographie). Mais ce qui fait que le film atteint des sommets, c'est clairement grâce à son casting et aux dialogues souvent percutants. C'est interprété à la perfection jusqu'au moindre second rôle. C'est clairement féministe, creusant à chaque scène un peu plus la misogynie, mais ça le fait tellement bien. Au final le film devient un reflet de la société qui fait froid dans le dos. Il y a un côté ENGRENAGES tellement tout sonne vrai, ou MEMORIES OF MURDER pour la façon dont le film risque de vous hanter... Vraiment une bonne surprise, un très grand polar, obsédant et d'une grande profondeur. PS : Dominik Moll avait déjà réalisé SEULES LES BÊTES qui était passé inaperçu mais valait déjà vraiment le détour et que je vous invite aussi à découvrir. Partager

  • COUP DE SIFFLET :

    COUP DE SIFFLET ❤️❤️❤️💛 Cette pièce fait incontestablement partie de ces spectacles que tu découvres dans une petite salle et qui pourtant n'ont pas à rougir de la comparaison avec de plus grosses productions. Et ceci, entre autres, grâce à son écriture maitrisée. On a affaire à un polar noir, où une femme débarque dans un commissariat pour porter plainte. La mise en scène ingénieuse nous fera voyager entre la déposition de cette femme et l'histoire qu'elle nous raconte. On est captivé par l'histoire de ce huit clos, où cette femme, sous l'emprise de son mari, s'émancipera dans ce monde d'après-guerre patriarcal. La pièce commence avec une surprenante légèreté et pourtant la tension montera crescendo pour finalement aborder un thème bien plus sombre et profond. L'intrigue et l'évolution des personnages sont très bien menées. Les comédiens incarnent parfaitement leurs rôles et nous immergent dans une ambiance très Hitchcockienne. Partager

  • Critiques passionné - Cinéma, théâtre, séries

    Vous souhaitez faire un tour au Festival d’Avignon OFF mais il y a beaucoup trop de pièces de théâtre pour faire un choix ? Critiques d'un passionné est le bon endroit pour avoir un coup de main ! Ce site a été créé dans le but de partager avec vous des critiques rédigées par un amoureux du Festival, et un cinéphile certifié. N’hésitez pas à faire un tour dans sur les différentes pages, il y en a une par catégorie (Séries, Films, Théâtre). Éclairons les écr ans et les scènes Plongez dans l'univers des arts scéniques et visuels avec nos critiques passionnées. Découvrez des avis qui j'espère pourrons vous aider à vous guider à travers ma passion du 7e art et du spectacle vivant . Vous souhaitez faire un tour au Festival OFF d’Avignon mais il y a beaucoup trop de pièces de théâtre pour faire un choix ? Alors vous êtes au bon endroit pour avoir un coup de main ! Ce site a été créé dans le but de partager avec vous des critiques rédigées par un amoureux du Festival, mais aussi de cinéma. N’hésitez pas à faire un tour dans sur les différentes pages, il y en a une par catégorie (Films, Théâtre et Séries). Bien sûr, les goûts et les couleurs sont différents pour tout le monde, alors si vous n’êtes pas d’accord par rapport à une critique, libre à vous de le notifier en commentaire sur notre page Facebook, mais je vous remercie par avance de rester courtois(e) et de ne pas dériver dans des propos injurieux/irrespectueux. N’hésitez pas à vous abonner si ce site vous a aidé ! Bonne lecture à vous ! Abonnez-vous à notre liste de diffusion E-mail S'abonner Merci de vous être abonné ! Better man ❤️❤️❤️ Biopic musical audacieux mais imparfait. BETTER MAN est un énième biopic musical centré sur le chanteur Robbie Williams. Michael Gracey, à qui l’on doit le douteux THE GREATEST SHAOMAN, a fait le curieux choix de représenter l’artiste sous les traits d’un singe. Je ne suis pas un grand amateur des films de ce genre, qui ont tendance à... Je suis toujours là ❤️❤️❤️❤️ Chronique familiale au cœur de la dictature. Tiré du roman de Marcelo Rubens, le film raconte l’histoire de sa famille pendant la dictature militaire au Brésil en 1971. Plus précisément, cette fresque familiale se concentre sur l’arrestation de son père, ancien député travailliste, qui est arrêté par le régime et disparaît. Dans sa première partie, le film nous... Mémoires d'un escargot ❤️❤️❤️❤️💛 Sous sa coquille : un univers mêlant noirceur, humour et poésie. Cela faisait seize ans que nous n’avions pas revu Adam Elliot depuis qu’il nous avait offert son fabuleux MARY ET MAX. Certes, l’attente aura été longue, mais elle est largement récompensée par ce nouveau film qui mêle une nouvelle fois... La chambre d'à côté ❤️❤️ Si seulement j’avais réussi à y trouver le sommeil… J’aime beaucoup le cinéma d’Almodóvar, j’étais donc impatient de découvrir son nouveau film, qui avait tout pour exciter ma curiosité : premier film du cinéaste en anglais, avec deux grandes actrices au casting et ce... Un ours dans le Jura ❤️❤️❤️💛 Dubosc s’invite chez les frères Coen. Après l’excellent Vingt Dieux, le Jura continue d’inspirer le cinéma français. Avec son troisième long-métrage, Franck Dubosc s’éloigne de ses habituels terrains de jeu pour nous offrir une comédie noire aux accents de... Top films 2024 Comme chaque année, voici venu l’heure du bilan de cette année cinématographique. Une année en demi-teinte : après un démarrage assez poussif, elle aura vu un automne exceptionnel. Même si ces derniers mois m’ont offert mes plus grosses déceptions de l’année (JOKER 2, L’AMOUR OUF et cette purge qu’a été GLADIATOR 2), ils ont surtout été l’occasion de découvrir parmi les plus belles surprises de 2024. Nos dernières critiques Cinéma Théâtre Séries

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