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- Critique A CES IDIOTS QUI OSENT RÊVER – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle A CES IDIOTS QUI OSENT RÊVER A CES IDIOTS QUI OSENT RÊVER ❤️❤️❤️ Dès l’ouverture de la pièce, sur le morceau "Can you catch a flame", on comprend qu’on a affaire ici à une comédie romantique. Dans la grande tradition du genre, les deux personnages vont d’abord se détester pour mieux s’apprivoiser, et s’aider mutuellement à penser leurs blessures. Les jeux de lumière et la bande musicale renforcent le coté cinématographique de la pièce. Elle est d’ailleurs très inspirée des films cultes « La La Land » et « Quand Harry rencontre Sally ». C’est avec plaisir qu’on retrouve certaines scènes de ces films, même si on peut d’un autre côté ressentir un manque d’originalité tellement on est en terrain connu. Forcément, chacun se retrouvera à un moment dans ces personnages, dont la complicité est évidente, les rendant un peu plus attachants. Nostalgie et tendresse se dégagent de ces scènes qui s’enchainent, et souvent nous font sourire. On se laisse emporter par cette histoire pleine de fraicheur, qui finalement nous fait passer un agréable moment, et dont on ressort avec le cœur léger. Partager
- Daguerre creuse autour de l’amour et l’amitié pour en extraire une pépite d’humanité.
Découvrez notre critique détaillée du spectacle DU CHARBON DANS LES VEINES DU CHARBON DANS LES VEINES ❤️❤️❤️❤️💛 Daguerre creuse autour de l’amour et l’amitié pour en extraire une pépite d’humanité. Théâtre du chien qui fume - 10h00 1958, dans une petite ville minière du nord de la France, Vlad et Pierre, deux inséparables amis, essayent d’oublier la dureté de leur travail, en jouant de l’accordéon, jusqu’au jour où Leila, une jeune marocaine, rejoint leur petit orchestre… Jean-Philippe Daguerre nous livre ici une pièce tout en nuances, jusque dans les couleurs et les lumières, qui mélangent les tons de gris pour mieux nous plonger dans l'univers de ce village où le charbon est roi. On notera d'ailleurs l'immense travail sur les costumes et le décor qui immerge le spectateur dans une époque. Mais surtout, la force de la pièce vient de son texte qui, même s'il aborde des sujets forts, ne cherche jamais à forcer les émotions. La pièce évite le piège de la facilité et du patho pour chercher à émouvoir le public, mais parvient tout de même à le toucher avec une véritable sincérité. De même, la pièce se montre souvent très drôle, sans jamais en faire des caisses. La finesse de l'écriture fait que régulièrement une réplique touchera le spectateur ou viendra lui décrocher un sourire. Et si cela fonctionne si bien, c'est que le texte laisse le temps à chacun de ces personnages d'exister et donc aux spectateurs de s'attacher à eux. D'autant plus qu'il sera énormément question d'amour, entre un homme et une femme, mais aussi des parents et leurs enfants, et surtout celui qui lie deux amis. Mais même si l'ensemble du casting fait merveille, on retiendra surtout un Jean-Jacques Vannier, dont chaque réplique est un véritable délice. On notera aussi la très belle composition musicale, et ceux qui me connaissent le savent, quand on allie le combo drame-comédie-musique, je suis harponné… Jean-Philippe Daguerre m'a rarement déçu et enchaine les succès , et il nous livre ici une comédie sensible, pleine d’humanité, mais surtout sa plus belle pièce depuis ADIEU MONSIEUR HAFFMANN . Partager
- Un moment suspendu, entre ciel et terre…
Découvrez notre critique détaillée du spectacle FACE AUX MURS FACE AUX MURS ❤️❤️❤️❤️💛 Un moment suspendu, entre ciel et terre… La Scala Provence - 10h15 Avec FACE AUX MURS, la compagnie Hors Surface et le metteur en scène Damien Droin nous entraînent dans une expérience sensorielle et émotionnelle rare, où le corps devient langage, et le mur, un point d’élan. Dès les premiers instants, le spectateur est saisi par un décor imposant : une structure métallique monumentale, encadrée de trampolines, qui devient à la fois obstacle, support et espace d’expression. Ce dispositif évolue subtilement au fil des tableaux. Il incarne symboliquement les limites, qu’elles soient physiques, sociales ou intimes, contre lesquelles les interprètes se heurtent... et qu’ils transcendent. Chaque saut, chaque mouvement est millimétré, d’une précision et d’une fluidité remarquable. Les corps virevoltent, rebondissent, s'élèvent, chutent puis se relèvent avec une énergie maîtrisée. On est ici bien au-delà de la simple performance acrobatique : c’est un véritable langage corporel qui s’exprime, porteur de sens et d’émotion. Mais FACE AUX MURS, c’est aussi une mise en scène d’une rare finesse. Les jeux d’ombres chinoises, les nappes de fumée, et surtout, une gestion des lumières exceptionnelle, confèrent au spectacle une dimension onirique. Certaines images suspendues dans le vide, comme arrachées à un rêve éveillé, resteront gravées en mémoire longtemps après les applaudissements. Je retiendrai particulièrement cette scène où danse et trampoline se mêlent, offrant une parenthèse poétique inoubliable, comme une suspension du temps. La musique envoûtante accompagne ce voyage intérieur avec justesse, sans jamais voler la vedette à la beauté du geste. Elle ne se contente pas d’accompagner les mouvements : elle les habite, les guide, les amplifie, créant une véritable bande-son émotionnelle du spectacle. FACE AUX MURS c’est spectacle à la puissance visuelle comme on en voit rarement. Un de ceux dont la beauté et les images vous accompagne longtemps après la sortie de la salle. Partager
- Critique LES GRENOUILLES DE BAIKAL – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES GRENOUILLES DE BAIKAL LES GRENOUILLES DE BAIKAL ❤️💛 Il y a des moments où tu aurais tellement voulu aimer que la déception est d’autant plus forte… J’avais vraiment hâte de découvrir la première mise en scène d’Aïda Asgharzadeh qui m’avait émerveillé les années précédentes avec LA MAIN DE LEILA et LES POUPEES PERSANES. Alors, niveau mise en scène, pour le coup c’est plutôt positif avec un travail sur les mouvements perpétuels du décor afin de faire voyager le spectateur. Mais je n’ai jamais réussi à m’attacher aux personnages, ce qui m’a vite fait décrocher du spectacle. Pourtant l’histoire a du potentiel, avec ce jeune bègue qui emmène sa dulcinée à la mémoire défaillante dans un voyage improbable. Et même si nos deux héros ont réussi à m’éveiller un soupçon d’émotions, pour ce qui est des autres rôles c’était beaucoup plus compliqué et il manquait, pour moi, ce petit plus de magie qui n’opère jamais réellement. Partager
- Critique NAÏS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle NAÏS NAÏS ❤️❤️❤️❤️💛 On retrouve dans Naïs tout l'univers de Pagnol, et ça semble une évidence que le cinéaste ait adapté cette nouvelle de Zola au cinéma. Toine, bossu, est amoureux de la belle Naïs, elle même amoureuse de Frédéric, un jeune bourgeois.... Comme souvent avec Pagnol, cette tragédie sous forme de triangle amoureux est pleine d'humanité. La scène est dépourvue de décors, laissant le public se focaliser sur les émotions. La pièce transpire la Provence. Notamment grâce à cette troupe de comédiens, toujours juste, dont l'accent du sud est un délice et ne tombe jamais dans la caricature. Je retiendrai surtout Arthur Cacha, extrêmement attachant dans son rôle de bossu au coeur d'une histoire d'amour impossible. On vit avec eux ce drame qui se déroule sous aux yeux, dans un tourbillon d'émotions, altrernant des moments de comédie à des scènes poignantes qui rappellent à quel point Pagnol est intemporel. Partager
- Un conte moderne entre fable et réalité
Découvrez notre critique détaillée du spectacle PASSEPORT PASSEPORT ❤️❤️❤️💛 Un conte moderne entre fable et réalité Théâtre du Chêne Noir - 21h30 Avec PASSEPORT, Alexis Michalik prouve une fois de plus qu’il est un formidable conteur, doté d’un sens du rythme remarquable. On retrouve tout ce qui fait sa signature : une mise en scène inventive, des décors minimalistes et modulables qui laissent une grande place à l’imagination du spectateur. Les sept comédiens s’emparent du récit avec une énergie impressionnante, enchaînant les rôles à un rythme effréné dans une narration non linéaire, portée par une structure très cinématographique. Mais pour apprécier pleinement la pièce, il faut accepter son caractère de fable, comme c’est souvent le cas chez Michalik. Sinon, la facilité avec laquelle ce migrant surmonte les obstacles risque de laisser certains spectateurs sur le côté. En effet, si PASSEPORT aborde des thématiques sociales, il n’en reste pas moins un conte moderne mêlant drame, suspense et comédie avec une fluidité déconcertante. On peut certes reprocher à la pièce un certain didactisme, avec un côté « migration pour les nuls », ou des personnages parfois stéréotypés. Mais impossible de s’ennuyer face à ce récit à tiroirs, riche en intrigues imbriquées et alternant humour et émotions. Après tout, si l’on va voir du Michalik, ce n’est pas pour une analyse approfondie de l’immigration en France, mais pour se laisser emporter par une histoire. Et en cela, il ne déçoit pas. Finalement on se dit que LE PORTEUR D’HISTOIRE de sa première pièce, c’est lui-même… Alors ce n’est peut-être pas sa meilleure création, mais PASSEPORT reste un spectacle populaire et accessible, capable de toucher même ceux qui ne sont pas familiers avec le théâtre. Partager
- Avec lui, le mentalisme passe en mode 2.0
Découvrez notre critique détaillée du spectacle MATHIEU STEPSON MATHIEU STEPSON ❤️❤️❤️💛 Avec lui, le mentalisme passe en mode 2.0 Le Paris - 21h30 Dès les premières minutes, Mathieu Stepson pose les bases d’une expérience unique : et si ce spectacle, il l’avait rêvé ? Peu à peu, ce rêve devient notre réalité. Le spectateur ne vit pas une simple succession de tours, mais une narration immersive où chaque instant semble avoir été écrit d’avance. Ce subtil jeu entre passé, présent et futur confère au spectacle une profondeur narrative rare dans le monde du mentalisme. C’est intelligent, déroutant, et remarquablement bien écrit. Là où Stepson se démarque véritablement, c’est dans sa capacité à ancrer le mentalisme dans notre époque hyperconnectée. Smartphones, vidéos, stories Instagram, messages vocaux : tous deviennent les supports mêmes de ses illusions. Il brouille les frontières entre le réel et le virtuel, entre le vécu et le projeté. Chaque séquence joue avec nos repères, nos certitudes, notre mémoire. Le public est mis à contribution en permanence : on écrit, on dessine, on téléphone, on monte sur scène. Mathieu Stepson dépoussière le mentalisme en le plongeant dans notre ère numérique. Grâce à une mise en scène inventive, il propose un spectacle bluffant, interactif et résolument moderne. Partager
- Un héritage sonore pour reconstruire le passé
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN ❤️❤️❤️💛 Un héritage sonore pour reconstruire le passé Théâtre des Beliers - 18h50 J’avais gardé un souvenir ému et puissant de LA MAIN DE LEÏLA et surtout des POUPÉES PERSANES : deux spectacles denses, intimes et profondément politiques, portés par la plume sensible et affûtée d’Aïda Asgharzadeh. C’est donc avec une véritable attente que je suis allé découvrir LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN. L’histoire nous entraîne dans les pas d’Eva, une jeune pensionnaire d’un centre d’éducation fermé, en quête de ses origines après avoir reçu une série de cassettes audio enregistrées par sa mère, grande reporter disparue. À travers ce « testament sonore », Eva recompose peu à peu un puzzle familial éclaté à travers les conflits du XXe siècle : guerre civile au Liban, chute du Mur, Sarajevo, Beyrouth, les discours d’Arafat… autant de fragments d’Histoire qu’elle tente de réconcilier avec sa propre histoire. Le dispositif est habile : le spectacle se construit comme une enquête, avec une tension narrative proche du polar. On suit Eva dans sa quête, entre colère sourde, curiosité douloureuse et besoin de comprendre. À mesure qu’elle écoute les bandes, la pièce nous entraîne à travers les zones de guerre comme dans un carnet de terrain. Cette dimension documentaire, pleinement assumée par la mise en scène sobre et rythmée de Nikola Carton, donne à entendre ce que l’on ne voit jamais : les bruits de la guerre, les silences de l’abandon, les doutes des survivants. Le plateau, nu et épuré, se transforme à vue. Trois comédiens se partagent tous les rôles et toutes les époques, avec une belle fluidité. Quelques accessoires, des changements d’éclairage, des gestes précis suffisent à faire émerger les souvenirs d’Anna et les émotions d’Eva. Le travail sonore, central, fait ici office de quatrième personnage : seul lien entre la mère et la fille, seule trace d’un amour resté muet. Il y a une belle ambition dans cette pièce : raconter l’héritage, la transmission de l’invisible, ce que les absents nous laissent, volontairement ou non. Mais si le propos est fort, la construction maîtrisée et les interprètes convaincants, j’ai pourtant ressenti une certaine distance. L’émotion, chez moi, n’a pas jailli comme je l’espérais. Peut-être était-ce la fatigue du festival et l’enchaînement des spectacles… Car la salle, elle, ne s’y est pas trompée : elle s’est levée d’un seul élan, manifestement touchée. Partager
- Critique GLENN, NAISCANCE D’UN PRODIGE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle GLENN, NAISCANCE D’UN PRODIGE GLENN, NAISCANCE D’UN PRODIGE ❤️❤️❤️❤️❤️ Je suis complètement tombé sous le charme de ce spectacle tout aussi extraordinaire que le destin qu’il nous raconte : la vie de Glenn Gould un musicien virtuose, mais aussi un autiste asperger, hypocondriaque et tourmenté… Tout dans ce spectacle est millimétré. On est d’entrée immergé dans cette époque grâce aux costumes soignés et au décor, qui même si assez classique proposera de belles idées, aidant le spectateur à voyager entre les divers lieux. Evidemment, la musique aura une importance primordiale et les quelques moments musicaux sont savoureux (à l’image du thème principal qui accompagnera la pièce). Et même si dès son ouverture, on comprend qu’on va assister à un destin tragique, on rit énormément. La pièce arrive à trouver un parfait équilibre entre rire et drame. Mais si le spectacle impressionne, c’est avant tout par sa galerie de personnage, les liens qui les unissent et surtout leurs interprétations. Mais clairement celui qui sort du lot, c’est Thomas Gendronneau. Il offre une prestation hallucinante, tout en finesse, ne sombrant jamais dans l’excès et aidant à comprendre la complexité de ce personnage à la fois touchant et malaimable. Un grand soin sera apporté à la relation qu’il avait avec les deux femmes de sa vie : sa mère aussi aimante que castratrice et sa cousine secrètement amoureuse de lui. Cela offrira plusieurs moments d’une grande justesse et extrêmement poignants. Qu’on aime ou pas le personnage ou la musique, la pièce est captivante et est une vraie pépite théâtrale. Partager
- Critique PUNK.E.S ou comment nous ne sommes pas devenues célèbres – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle PUNK.E.S ou comment nous ne sommes pas devenues célèbres PUNK.E.S ou comment nous ne sommes pas devenues célèbres ❤️❤️❤️❤️💛 1976, Londres : voici l'histoire méconnue des Slits. La rencontre de quatre jeunes filles, un peu brisées par la vie, dans une Angleterre en pleine crise économique No future ? Non, pas pour elles, car elles ont décidé de prendre leur destin en main, en créant le premier groupe punk féminin. Animées par un esprit de révolte et de rage, qui transpire sur scène, elles vont soulever des montagnes pour percer dans cet univers masculin. Nos quatre chanteuses seront accompagnées d'une comédienne et d'un comédien qui incareront les différents personnages qui croiseront leur route. Sur scène, ces six artistes vont déployer une énergie débordante pour nous raconter cette improbable histoire. Souvent drôle, provocateur et déjanté, parfois mélancolique et poétique, mais toujours avec un profond respect pour ces quatre femmes qui ont su bousculer les codes, en décidant de garder un contrôle total de leur image. Chacune trouve sa place sur scène, nous livrant ses doutes, ses failles, mais c'est surtout leur complémentarité et leur esprit de groupe qui transcende le spectacle. Et que dire de Charlotte Avias, interprétant cette Ari Up de 14 ans. Sa prestation est folle, elle est continuellement possédée par une rage qu'elle libère de façon bluffante. C'est un véritable show musical qu'elles nous livrent en live. Elles déploient une intensité phénoménale qui nous transportent dans une salle de concert. Les murs tremblent et le public vibre au son d'une BO magistrale : Les Clash, Patti Smith, les Stones et bien sûr les Slits... Le pari est totalement réussi. Que ce soit par son esprit rock et irrévérencieux, mais surtout la façon de dépeindre la tranche de vie de ces quatre femmes, féministes avant l'heure. Un hommage poignant, pour cette étoile filante du rock anglais. Certes, elles ne sont pas devenues célèbres, mais elles ont probablement ouvert la voie a des artistes comme Madonna ou Lady Gaga... Partager
- Quand la danse devient un langage universel
Découvrez notre critique détaillée du spectacle ÉCLATS DE VIE ÉCLATS DE VIE ❤️❤️❤️❤️ Quand la danse devient un langage universel Théâtre des Lucioles - 18h15 Six danseurs interprètent différents tableaux représentant notre société dans ses différents travers. Le spectacle aborde des thèmes sociaux comme la violence faites aux femmes, l’oppression du travail, en passant par la drogue ou la maladie. Chaque chorégraphie impressionne par la façon dont elle ressort les émotions tout en étant en symbiose totale avec la musique. De même la musique varient entre l’électro et des morceaux plus symphoniques. Cette diversité musicale accompagne parfaitement les différents tons, parfois satirique, violente ou empreinte de poésie. Les éclairages sont également un élément clé du spectacle, soulignant les mouvements des danseurs et ajoutant une dimension visuelle puissante à leur performance. La force du spectacle est de réussir à nous raconter quelque chose par le biais de la danse, et l’ensemble prend un véritable sens. Mais même si chaque chorégraphie a un style qui lui est propre, elles ont toutes un point commun : éblouir les spectateurs et les submerger d'émotions. Certaines scènes dont même de petits bijou qui valent à elles seules le détour. Je pense à celle du couple, à la fois d’une beauté et d’une poésie inouïe, avant de venir bouleverser le spectateur. On notera aussi, ce final extrêmement bien vu apportant un message d’optimisme à ce magnifique show. Partager
- Critique DEUX FRÈRES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle DEUX FRÈRES DEUX FRÈRES ❤️❤️❤️❤️ Alors que le public prend place, il est interpellé par deux comédiens qui accueille avec une bonne humeur communicative qui se transformera par un partage en chanson. Sur scène, deux frères qui vont nous raconter leur jeunesse à travers divers souvenirs. Les meilleurs moments, mais surtout ceux qu'on aurait tendance à vouloir laisser dans le placard. Car la pièce aborde le sujet tabou de la maltraitance infantile subie par l'aîné sous l'œil impuissant de son petit frère. Le thème est abordé avec énormément de justesse d'autant plus que la complicité entre les deux personnages est flagrante. Même si le sujet lourd prend souvent aux tripes, la bonne humeur et l'amour qui les unis l'emportent souvent sur le drame. Au point que notre cerveau ne se pose plus de question : on a bien deux frangins face à nous, tant ils semblent en harmonie. Et pourtant, même si on sent que certains éléments sentent le vécu, ce n'est pas une autobiographie. Ce qui rend encore plus impressionnante la puissance du message véhiculée (le monologue de fin est un veritable uppercut...). Ils nous proposent un spectacle doux amer d'une rare intelligence, qui résonnera longtemps dans ma tête. Ils maîtrisent parfaitement leur sujet et permettent ainsi de briser un sujet encore bien trop tabou. Mais surtout, ils m'ont donné envie de prendre mon frère dans mes bras et de lui dire je t'aime... Partager














