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FURIOSA : UNE SAGA MAD MAX

❤️❤️❤️❤️

Soyez témoins !
À 79 ans, Georges Miller en a encore sous le capot.

Affiche film

Voici donc le préquel de MAD MAX : FURY ROAD, qui en plus d’être pour moi un chef d’œuvre, je le considère comme le plus grand film d’action des 20 dernières années…
Ma séance à l’époque avait été une claque visuelle et viscérale qui m’avait scotché au fauteuil et laissé cette impression de jamais vu.
Clairement, FURIOSA souffre de la comparaison, mais a aussi de sérieux atouts et est loin d’être le film de trop qu’on aurait pu redouter…

Même si l’univers reste le même, la proposition est radicalement différente et risque de diviser les fans. Car si dans le précédent l’action était omniprésente, au point que certains spectateurs le résument à un simple aller-retour dans le désert (alors que ça va bien plus loin que ça…), ici on a une véritable épopée se déroulant sur une quinzaine d’années.
Le film se focalise donc moins sur l’action et préfère se concentrer sur ses personnages et développer le lore de son univers fascinant, qui sent toujours autant la sueur, le sang et l’huile de moteur…
Comme un roman, il sera découpé en chapitre, chacun représentant un moment phare de la vie de Furiosa qui aboutira à la naissance d’un mythe.

Cet opus est beaucoup plus bavard et met la narration au premier plan. Il est même parfois anti spectaculaire, comme lors de son climax qui risque d’en laisser pas mal sur le bas-côté…
Mais, Georges Miller n’en oublie pas le spectacle, et il rend une nouvelle fois ses lettres de noblesse au cinéma d’action.
On retrouve les gimmicks du réalisateur (zoom, accélérés…), son sens maitrisé du rythme et du montage, mais surtout un sens du cadre qui propose des plans à couper le souffle.
Certaines scènes en mettent même plein les yeux, comme cette course poursuite d’un quart d’heure hallucinante !!!
C’est quand même dingue que ça soit un réalisateur de près de 80 ans qui mette à l’amende la quasi-totalité des grosses productions actuelles. Car en plus de décrocher la mâchoire, ses scènes d’actions sont d’une lisibilité rarement égalée. Et le plus impressionnant est que c’est souvent lors de ces feux d’artifices visuels qu’il réussit à développer ses personnages.
Du grand art qui laisse admiratif…

Alors oui, si le film précédent limitait les effets numériques, ils sont ici bien plus présents, voir parfois assez visibles, mais l’esthétique et l’ambiance sont toujours réussi et le plaisir reste là.
Par contre, j’ai été étonné par le manque de présence de musiques, qui avaient pourtant une place centrale dans FURY ROAD et apportaient énormément d’intensité aux scènes. Ici elles n’ont clairement pas marqué mon expérience et se repose trop souvent sur celles du précédent film…

Pour ce qui est des personnages, Anya Taylor-Joy est parfaite dans le rôle de Furiosa. Le personnage est toujours aussi mutique, mais il faut avouer que l’actrice à un don pour faire passer les émotions par un simple regard.
Dans le rôle de l’antagoniste, Chris Hemsworth s’en sort très bien. Il flirte avec le surjeu et c’est un régal de le voir incarner ce personnage déjanté qui se montre à la fois drôle, terrifiant et parfois même touchant.

En revanche, préquel oblige, on connait la plupart des personnages et leurs destins, ce qui fait qu’on est moins impliqué émotionnellement et il n’y a aucune tension liée à leurs survies.
D’autant plus qu’il y en a peu qui sortent du lot. On retiendra tout de même celui du Praetorian Jack qui apporte surement les moments les plus intéressants du film.

Sans reproduire l’effet de choc de FURY ROAD, la surprise n’est plus là, mais FURIOSA n’en est pas pour autant une redite et reste un film d’action épique, généreux et parfois impressionnant.

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