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- DANS UN ETAT CRITIQUE |
Saison 2 - Épisode 3 Vous êtes bien dans un état critique, saison 2 épisode 3 ! Au programme aujourd’hui, disons le, on a du boulot, avec la grosse sortie « Chien 51 » et la maison pleine de dynamite de Bygelow sur Netflix, « Predator Badlands ». Et on vous parlera d’un ou deux autres films qui nous ont plu. Toujours la rubrique, kékicépacé durant ce dernier mois dans les actus ciné et kékonenpense ? Nous aurons aussi une nouvelle rubrique, le point box office avec Olivier et tous ses chiffres. Le film vintage nous a fait découvrir ou redécouvrir un film de guerre, même si c’était pas la sienne. Et enfin, nos recommandations en fin d’épisode. Avec moi, Christophe du site Critiques d’un passionné & Olivier. Et peut-être qu’un jour, on reverra Florian ! Je suis Lilian et on commence tout de suite après la virgule ! Retrouvez-nous sur les plateformes suivantes : Spotify Youtube Deezer Apple Podcasts Podcloud.fr Podcastaddict
- Critiques passionné - Cinéma, théâtre, séries
Vous souhaitez faire un tour au Festival d’Avignon OFF mais il y a beaucoup trop de pièces de théâtre pour faire un choix ? Critiques d'un passionné est le bon endroit pour avoir un coup de main ! Ce site a été créé dans le but de partager avec vous des critiques rédigées par un amoureux du Festival, et un cinéphile certifié. N’hésitez pas à faire un tour dans sur les différentes pages, il y en a une par catégorie (Séries, Films, Théâtre). Éclairons les écr ans et les scènes Plongez dans l'univers des arts scéniques et visuels avec nos critiques passionnées. Découvrez des avis qui j'espère pourrons vous aider à vous guider à travers ma passion du 7e art et du spectacle vivant . Vous souhaitez faire un tour au Festival OFF d’Avignon mais il y a beaucoup trop de pièces de théâtre pour faire un choix ? Alors vous êtes au bon endroit pour avoir un coup de main ! Ce site a été créé dans le but de partager avec vous des critiques rédigées par un amoureux du Festival, mais aussi de cinéma. N’hésitez pas à faire un tour dans sur les différentes pages, il y en a une par catégorie (Films, Théâtre et Séries). Bien sûr, les goûts et les couleurs sont différents pour tout le monde, alors si vous n’êtes pas d’accord par rapport à une critique, libre à vous de le notifier en commentaire sur notre page Facebook, mais je vous remercie par avance de rester courtois(e) et de ne pas dériver dans des propos injurieux/irrespectueux. N’hésitez pas à vous abonner si ce site vous a aidé ! Bonne lecture à vous ! Abonnez-vous à notre liste de diffusion E-mail S'abonner Merci de vous être abonné ! Saison 2 - Épisode 3 Au programme aujourd’hui, disons le, on a du boulot, avec la grosse sortie « Chien 51 » et la maison pleine de dynamite de Bygelow sur Netflix, « Predator Badlands ». Et on vous parlera d’un ou deux autres films qui nous ont plu. Toujours la rubrique, kékicépacé durant ce dernier mois dans les actus ciné et kékonenpense ? Nous aurons aussi une nouvelle rubrique, le point box office avec Olivier et tous ses chiffres. Le film vintage nous a fait découvrir ou redécouvrir un film de guerre, même si c’était pas la sienne. Et enfin, nos recommandations en fin d’épisode. Avec moi, Christophe du site Critiques d’un passionné & Olivier. Et peut-être qu’un jour, on reverra Florian ! Je suis Lilian et on commence tout de suite après la virgule ! Lire la suite Frankenstein ❤️❤️❤️❤️ Ce monstre de cinéma qui aurait mérité de prendre vie dans une salle obscure. Deux ans après avoir adapté avec brio PINOCCHIO, Guillermo Del Toro s’attaque à un monument de la littérature avec FRANKENSTEIN. Un choix qui apparait comme une évidence, tant cette œuvre fantastique... Lire la suite Predator Badlands ❤️💛 Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans ses mascottes… On pouvait se demander si refaire un énième PREDATOR était bien utile. Après la bonne surprise de PREY j’avais un peu d’espoir. Mais c’était sans compter sur Disney, qui confirme une nouvelle fois... Lire la suite A house of dynamite ❤️❤️❤️💛 Un missile cinématographique qui n’atteint pas totalement sa cible Avec son nouveau film, Kathryn Bigelow nous plonge au cœur du pouvoir américain, là où se décide l’impensable : comment réagir lorsqu’un missile nucléaire, d’origine inconnue, menace le territoire ? La réalisatrice retrouve ici... Lire la suite Arco ❤️❤️❤️💛 Une fable colorée, entre futur dystopique et espoir retrouvé. En 2075, Iris est une petite fille de dix ans qui fait la rencontre d’Arco, un mystérieux enfant venu d’un futur lointain. Ensemble, ils vont tenter de trouver un moyen de le renvoyer chez lui. Dès les premières images, on est... Lire la suite Chien 51 ❤️❤️💛 Le mordant de Cujo, mais l’intelligence de Rantanplan… Avec CHIEN 51, Cédric Jimenez quitte le polar réaliste pour s’aventurer sur le terrain de la dystopie futuriste. Le réalisateur nous invite dans un Paris fragmenté en zones, rongé par la violence et régi par l’intelligence artificielle. L’ambition est évidente, et... Lire la suite Conseils Paris 2025-2026 Le festival OFF est terminé, mais si vous passez par la capitale, c'est l'occasion de faire un rattrapage.. Voici la liste des pièces déjà chroniquées sur le site et que vous pouvez allez voir sur Paris. Lire la suite Nos dernières critiques Cinéma Théâtre Séries
- Ce monstre de cinéma qui aurait mérité de prendre vie dans une salle obscure.
Découvrez notre critique détaillée du film FRANKENSTEIN . FRANKENSTEIN ❤️❤️❤️❤️ Ce monstre de cinéma qui aurait mérité de prendre vie dans une salle obscure. Deux ans après avoir adapté avec brio PINOCCHIO , Guillermo Del Toro s’attaque à un monument de la littérature avec FRANKENSTEIN. Un choix qui apparait comme une évidence, tant cette œuvre fantastique colle parfaitement à l’univers du réalisateur. Elle devient un formidable terrain de jeu, avec ce mélange de conte, d’horreur, de romantisme et de poésie qu’affectionne Del Toro. Rarement l’horreur n’aura été aussi belle à l’écran. Visuellement, le film est un régal. Les décors gothiques et les costumes somptueux plongent immédiatement dans l’ambiance du XIXᵉ siècle, tandis que le travail sur les couleurs, associant chaque personnage à une teinte particulière, transforme chaque plan en tableau. Les clair-obscurs rappellent l’œuvre de Caravage, et la musique d’Alexandre Desplat sublime la dualité entre horreur et beauté. Seul bémol : certains effets numériques, notamment sur les animaux, manquent de réalisme. Encore une fois, il y a une énorme frustration de ne pas pouvoir découvrir une telle œuvre dans une salle de cinéma. Mais FRANKENSTEIN ne se limite pas à sa beauté visuelle. Del Toro explore en profondeur les thèmes du roman : solitude, rejet, quête de savoir et responsabilité morale. Il multiplie les détails et les symboles, notamment sur la religion. Mais surtout, il nous livre une fable philosophique profonde où Dr Frankenstein et sa créature deviennent les deux faces d’une même pièce, chacun enfermé dans son isolement et confronté à sa monstruosité. Le réalisateur a toujours montré son amour pour les monstres et en fait le point d’orgue de son film rendant Victor Frankenstein bien plus monstrueux que sa créature. Et même s’il prend quelques libertés avec le roman, il réussit à offrir une véritable humanité à la créature. Le film doit aussi beaucoup à son casting. Oscar Isaac est habité par ce scientifique obsédé par ses ambitions, rongé par l’orgueil et les remords. Mais c’est Jacob Elordi, découvert dans EUPHORIA , qui impressionne le plus. L’acteur trouve ici son plus beau rôle, avec un jeu reposant énormément sur le corps et le regard rendant la créature à la fois fragile et terrifiante. Bien plus qu’un film d’horreur, le FRANKENSTEIN de Del Toro est une tragédie romantique sur la condition humaine et un des très grands films de l’année. Il signe non seulement une réinvention du mythe, mais une déclaration d’amour aux monstres et à l’humanité. Partager
- Critique de VERMINES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film VERMINES . VERMINES ❤️❤️❤️💛 Nous avons affaire ici à un film de genre français, et plus rare encore, un film de monstres au concept très simple : les habitants d’un immeuble vont devoir survivre à une invasion d’araignées. On peut s’étonner du choix stratégique de sortir ce genre de film à noël. D’autant plus que, même si je ne suis pas vraiment adepte du genre, je dois bien avouer que le film s’en sort vraiment pas mal. Il a conscience de son faible budget et mise énormément sur son ambiance en évitant ainsi de sombrer dans le nanar. Il y a peu de FX, mais ils sont assez réussis, et le film va plutôt jouer sur sa mise en scène pour créer la tension, avec des hors champs, des flous, des reflets, des ombres… et il réussit ici le principal : créer des scènes extrêmement tendues, aidées par une bande son diablement efficace… On notera également un jeu d’acteur qui dans l’ensemble est convainquant, même si le « parler banlieue » risque d’en laisser quelques-uns sur le côté… Après, on regrettera tout de même le manque de caractérisation de certains personnages, qui fait qu’on a tendance un peu à les confondre par moment. Idem, on a quelques raccourcis scénaristiques un peu faciles… Mais, on lui pardonnera ses défauts, car il réussit le principal, nous proposer un film horrifique généreux et d’une extrême tension. Une expérience anxiogène décuplée par la puissance d’une salle de cinéma… Souvent, je dis qu’on a le cinéma que l’on mérite, et ce petit film réussit à sortir des standards et mériterai justement qu’on s’y attarde un peu… Partager
- Un anti Pretty Woman irrévérencieux et explosif
Découvrez notre critique détaillée du film ANORA . ANORA ❤️❤️❤️❤️ Un anti Pretty Woman irrévérencieux et explosif Anora, jeune strip-teaseuse de New York, rencontre le fils immature d’un oligarque russe. Ce qui s’ensuit est une improbable histoire d’amour : une sorte de PRETTY WOMAN version trash, enchaînant fêtes, scènes de sexe et débauche. La première partie, bien que nécessaire pour la suite, devient par moments un peu épuisante en raison de la complaisance avec laquelle Sean Baker filme les scènes érotiques et le corps des femmes. Puis le film prend un virage surprenant, se transformant en un buddy movie jouissif, et est probablement le film qui m’a le plus fait rire cette année. Que ce soit grâce au comique de situation, aux dialogues ciselés ou aux punchlines percutantes, ANORA est souvent très drôle, rappelant l’esprit caustique et décalé des films des frères Coen. Mention spéciale pour cette longue scène d’anthologie dans une maison : un véritable chef-d'œuvre de comédie visuelle et narrative. Le film oscille alors entre thriller, drame et comédie, flirtant même parfois avec le burlesque. Sean Baker a un vrai sens du rythme, et, grâce à un montage maîtrisé, les scènes s’enchaînent pour le plus grand plaisir des spectateurs. Il joue aussi admirablement avec les ruptures de ton, transformant un récit excessif et sensuel en un film plus profond, teinté de mélancolie et de réflexions sombres. Visuellement, l’ensemble est somptueux, avec une superbe photographie : d’abord flamboyante et colorée dans sa première moitié, elle devient plus glaciale et intense à mesure que l’histoire avance. L’humour fonctionne aussi grâce à un casting au diapason, notamment un trio d’hommes de main jubilatoires et charismatiques, qui suscitent l’empathie malgré leurs rôles de personnages secondaires. Mais surtout, ANORA, c’est la révélation de Mikey Madison. Elle déploie une énergie folle et une palette de jeu magistrale, que ce soit en comédie, en action ou en drame. Elle imprègne chaque scène, nous faisant rire et nous émouvoir avec une aisance remarquable. Ce rôle pourrait bien la propulser au sommet et lui valoir une nomination aux Oscars. Et même si ma palme d’or personnelle reste LES GRAINES DU FIGUIER SAUVAGE (voire EMILIA PEREZ ), ANORA est une très belle surprise aussi surprenante que drôle et touchante, que je vous invite vivement à découvrir… Partager
- Critique de EMPIRE OF LIGHT – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film EMPIRE OF LIGHT . EMPIRE OF LIGHT ❤️❤️❤️💛 Avec EMPIRE OF LIGHT, Sam Mendes fait un retour aux sources en nous proposant un film intimiste, loin de ses grosses productions de ces dernières années. Après Chazelle et Spielberg, c’est à son tour de nous livrer son hommage au 7e art, mais en s’intéressant aux salles de cinéma, à leurs gérants, leurs ouvreurs, leurs projectionnistes… Mais même si son film ressemble parfois à une déclaration d’amour au cinéma, c’est bien plus que ça. C’est une romance qui abordera de nombreux thèmes, comme la solitude, le racisme, la dépression, le pouvoir de la musique et du cinéma, ou le sentiment d’appartenance à un groupe… Et c’est peut être bien le problème que j’ai avec le film car, malgré ses indéniables qualités, on en voudrait plus. Le fait de vouloir aborder trop de sujets fait que les thèmes ne sont souvent qu’effleurés. Idem pour les personnages secondaires, qui sont pour la plupart attachants, mais certains personnages auraient mérités d’être plus développés. Mais malgré cette réserve, ça reste vraiment maitrisé. Que ce soit les plans et la photographie qui régalent les yeux ou bien le jeu des acteurs, les dialogues et cet humour british, ça fonctionne parfaitement. Pas mal de clins d’œil feront sourire les plus cinéphiles, et le film offre certaines scènes mémorables, magnifiées par une très belle partition musicale. Et surtout, Olivia Colman, quelle actrice !!! Une nouvelle fois fabuleuse et d’une justesse sidérante, avec un jeu tout en finesse, mais qui vient chercher des émotions au plus profond du spectateur. Donc, même si sur la forme, il n’y a pas grand-chose à reprocher à EMPIRE OF LIGHT, il pâtit de son côté fourre tout et j’aurais voulu voir ses thématiques, comme ses personnages, développés plus en profondeur… Partager
- Une douleur douce-amère qui n’est pas forcément celle que l’on croit.
Découvrez notre critique détaillée du film A REAL PAIN . A REAL PAIN ❤️❤️❤️ Une douleur douce-amère qui n’est pas forcément celle que l’on croit. Deux cousins aux caractères diamétralement opposés partent pour un voyage en Pologne sur les traces de leur grand-mère, survivante de la Shoah, récemment décédée. Même si ce périple retrace l’enfer vécu par les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, ce n’est finalement que le fil conducteur du film. Car la véritable douleur du titre est davantage celle que vivent les deux cousins, chacun à sa manière. La relation entre les deux personnages fonctionne à merveille et donne au film un air de buddy movie. Le duo est d’ailleurs la véritable force de ce long-métrage signé Jesse Eisenberg, d’autant plus que l’écriture leur confère une vraie profondeur. Le premier, interprété par le réalisateur lui-même, est anxieux et introverti, et voudrait être aimé des autres. Son cousin, à l’inverse, est un électron libre, à la limite de la bipolarité : à la fois drôle, excentrique et touchant, mais aussi particulièrement insupportable et malaisant par moments. Kieran Culkin vole d’ailleurs la vedette. Déjà impressionnant dans la fabuleuse série SUCCESSSION , il livre ici une prestation exemplaire, et il ne serait pas étonnant de le voir décrocher un Oscar ce week-end. Le film est également porté par des dialogues savoureux qui mettent en lumière le mal-être et la dépression des deux personnages. L’écriture oscille constamment entre comédie et drame, abordant des thèmes lourds avec un certain recul et sans jamais forcer, ce qui confère au récit une tonalité douce-amère. La mise en scène reste plutôt classique, mais propose quelques moments plus inspirés, comme la découverte du quartier juif, métamorphosé au fil des années, ou la bouleversante visite du camp de Majdanek. Cependant, le film ne m’a pas totalement transporté. La faute, peut-être, à des rôles secondaires assez stéréotypés ou à la musique de Chopin, omniprésente au point d’en devenir envahissante et de desservir l’émotion que le film aurait pu me transmettre. Mais même si j’ai parfois eu du mal à entrer pleinement dans le récit, le film vaut le détour, ne serait-ce que pour la performance remarquable de Kieran Culkin. Partager
- Critique de VICTORIA – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film VICTORIA . VICTORIA ❤️❤️❤️❤️ L’intérêt de VICTORIA n’est clairement pas son scénario qui doit tenir en une dizaine de pages, mais plutôt son côté formel. Ce film Allemand est même une prouesse technique, à savoir un plan séquence de 2h14. Et attention, je ne parle pas d’un faux plan séquence à la 1917, ni d’un plan séquence dans un huit clos comme THE CHEF. Ici, on a le droit un plan séquence, sans aucun trucage, au cœur de Berlin, multipliant les lieux… Il est 5h48, quand Victoria, une jeune Espagnole fraîchement débarquée à Berlin, sort d’une boite de nuit. Elle fera la connaissance de Sonne et ses potes. Une rencontre qui fera basculer sa vie en un rien de temps… Alors, oui, le choix du plan séquence apporte quelques longueurs au début du film. La première heure pose les personnages qui apprennent à se connaitre et ce n’est pas passionnant. Mais ça serait vraiment bête de ne pas pousser plus loin car le film s’emballe d’un coup avec une tension remarquable, qui deviendra suffocante et ne quittera plus le spectateur. La caméra ne lâchera quasiment jamais Victoria, immergeant totalement le spectateur dans la descente aux enfers de la jeune fille. La mise en scène fait preuve d’un véritable sens du cadre, avec une gestion impressionnante de l’espace et des lumières. Et malgré les contraintes techniques le film arrive même à proposer quelques moments de grâce. Un tel procédé, implique une grande liberté d’improvisation pour les acteurs, mais apporte aussi énormément de naturel à leurs jeux. Voir en direct comment les personnages basculent est impressionnant. Bref, ce film vaut le détour aussi bien pour la prouesse technique que pour la tension qu’il apporte dans sa deuxième partie. Partager
- PTA : Un grand film après l’autre
Découvrez notre critique détaillée du film UNE BATAILLE APRÈS L’AUTRE . UNE BATAILLE APRÈS L’AUTRE ❤️❤️❤️❤️💛 PTA : Un grand film après l’autre Je ne savais rien de ce nouveau film de Paul Thomas Anderson, mis à part quelques affiches, dont celle d’une femme enceinte, fusil d’assaut en main, qui avait piqué ma curiosité. Et, en effet, le réalisateur sort ici de sa zone de confort pour livrer un film fascinant, où se croisent thriller, comédie noire, drame familial, western et satire politique. Ce mélange des genres fonctionne à merveille et donne naissance à son œuvre la plus « grand public », sans jamais céder à la facilité. La première partie, d’une intensité quasi révolutionnaire, dresse le portrait d’une Amérique contemporaine violente et fracturée, opposant militants radicaux et suprémacistes blancs. Puis le film bascule ensuite dans une course-poursuite haletante, atteignant parfois des sommets de virtuosité. Pendant 2h40, aucun temps mort : Anderson alterne tension extrême et respirations ironiques ou absurdes. La mise en scène millimétrée et le montage chirurgical sont magnifiés par une bande-son jazzy omniprésente. Fidèle à lui-même, le réalisateur réinvente sans cesse son cinéma, offrant des plans d’une puissance rare. Je pense notamment à cette poursuite automobile hallucinante condensant tout ce que PTA sait faire de mieux : tension, chaos, beauté plastique. Le recours au VistaVision confère au film une ampleur visuelle spectaculaire, magnifiant les paysages et renforçant l’aspect “post-western” du récit. Chaque plan est travaillé comme une photographie, et la texture de l’image donne une profondeur rare, qui rend le visionnage en salle presque indispensable. Côté casting, Anderson est une fois de plus un directeur hors pair. Comme souvent, Leonardo DiCaprio est formidable, oscillant entre maladresse, rage et névrose. Il déploie avec une palette émotionnelle impressionnante, combinant intensité dramatique et complexité psychologique. Sean Penn n’est pas en reste et incarne un des antagonistes les plus marquants de ces dernières années. Transformé physiquement pour le rôle, et impose sa présence à chaque apparition. À la fois fascinant et répugnant, son personnage représente le côté sombre et violent de l’Amérique contemporaine. L’acteur apporte une fragilité inquiétante qui rappelle par moments le tueur implacable de NO COUNTRY FOR OLD MEN. Mais la révélation film, c’est Teyana Taylor. Magnétique, énergique et vulnérable, elle porte littéralement le premier acte du film. Son personnage de militante radicale, à la fois déterminée et moralement ambiguë, est interprété avec une intensité rare, alliant puissance brute et fragilité émotionnelle. Taylor confère au récit une dimension humaine et tragique, qui fait écho aux dilemmes contemporains et personnels que le film explore. UNE BATAILLE APRÈS L’AUTRE est un mélange audacieux de genres, porté par une mise en scène exceptionnelle, un sens du rythme impeccable, et des performances d’acteurs d’une intensité rare. C’est à la fois un spectacle visuel, un thriller haletant et une réflexion sur l’Amérique contemporaine, confirmant Paul Thomas Anderson comme l’un des cinéastes les plus inventifs et ambitieux de sa génération. Partager
- Critique de THE SON – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film THE SON . THE SON ❤️❤️❤️ Après son THE FATHER, dont je ne me suis jamais réellement remis, Florian Zeller nous livre donc un deuxième volet qui n'est pas pour autant une suite. Le rapport entre les deux films : les liens familiaux qui se verront bouleverser par une terrible maladie. Si le premier film parlait d'Alzeimer, ici, il sera question de la dépression d'un adolescent, de l'impact qu'elle a sur le malade, mais aussi sur son entourage, impuissant face aux événements. Si sur la forme, le film est beaucoup plus académique et impressionne moins que THE FATHER par sa mise en scène ou son originalité, sur le fond, il est aussi puissant, en réussissant à être profondément juste sur un sujet souvent tabou. Laura Dern, comme à son habitude, est parfaite, mais c'est surtout Hugh Jackman qui livre une prestation mémorable. Ici, à contre emploi, il incarne avec une sensibilité qu'on ne lui connaissait pas ce père tiraillé entre sa détresse, sa colère et sa culpabilité. Zeller livre un drame psychologique, certes assez classique (peut-être trop), mais qui se montre bouleversant sans jamais tomber dans le patho. Un film dont les images ne marqueront pas, mais d'une puissance et d'une sobriété qui laisse sans voix au moment du générique de fin... Partager
- Critique de UNE SÉPARATION – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film UNE SÉPARATION . UNE SÉPARATION ❤️❤️❤️❤️💛 Voici le film qui m’a fait découvrir le cinéma Iranien, qui me surprend de plus en plus, mais surtout un immense réalisateur Asghar Farhadi. Il fait partie de ces artistes, dont le simple nom sur une affiche suffit à me faire déplacer dans une salle obscure. Comme souvent dans ses films on retrouve des thèmes qui lui sont chers, la famille, les non-dits, le respect des anciens, les classes sociales, le mensonge, le poids de la religion, mais aussi un état des lieux de la société Iranienne. Ce que j’apprécie chez lui, c’est qu’il apporte toujours un soin particulier à l’écriture de ses personnages et l’écriture des dialogues. Lorsque son couple est sur le point de se séparer, Nager engage une aide-soignante pour s’occuper de son père malade. Un incident se produit et va entrainer les deux couples dans une spirale infernale. Le spectateur va voir ces deux couples s’affronter, se déchirer, et essayera de démêler le vrai du faux. L’écriture est magistrale et rebattra régulièrement les cartes. Car une des forces du film est de réussir constamment à nous faire douter et notre avis changera continuellement sur les protagonistes… Farhadi a clairement un don pour ce qui est de traiter de la psychologie de ses personnages. Il n’est jamais manichéen et ne les juge jamais, en essayant au contraire de nous faire comprendre leurs actes. Ce qui fait que même si on est parfois choqués par leurs décisions, on a finalement énormément d’attachement et de compassion pour ces quatre protagonistes. D’autant plus que c’est un directeur d’acteur hors normes. Chacun est au diapason, jusqu’au moindre second rôle : que ce soit les deux gamines ou même le grand père qui sans un mot de tout le film réussit à nous arracher des émotions. Sans aucun pathos, ni surjeu, les acteurs arrivent à nous nouer le bide tellement ils se retrouvent dans des situations qui semblent inextricables. Le film est très bavard, mais chaque dialogue, chaque scène a sa place et approfondit un peu plus le propos, jusqu’au moindre silence ou regard qui en disent tellement long. Difficile de rester de marbre devant ce drame intense, où on se sent aussi impuissant que les gamines, jusqu’à un plan final grandiose, aussi puissant qu’ingénieux, qui laisse le spectateur abasourdi. Partager
- Critique de EN CORPS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film EN CORPS . EN CORPS ❤️❤️❤️❤️ Décidément Klapisch n'a pas son pareil pour ce qui est de filmer les relations humaines. Après une ouverture somptueuse, qui nous plonge au coeur des coulisses d'un ballet, il va faire passer son film du drame à un véritable feelgood movie. Toute sa troupe d'acteurs est dirigée à la perfection et on y croit. On a l'impression d'être une petite souris qui partage ces moments avec des personnages dont l'osmose semble tellement naturel. Tu sens que tout le monde prend plaisir et joue avec sincérité et ils transmettent ça au spectateur qui ressort de la salle le sourire au lèvres. Car oui, cette histoire de résilience et de persévérance est traversée par une vague de positivisme. Et c'est souvent drôle, certaines scènes sont même hilarantes (de ce côté là Marmaï et Civil nous régalent). Klapisch nous livre un sublime hymne à la danse, qui est au centre de son film, et prouve qu'il en a encore sous le capot. Partager













