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LA VENUE DE L’AVENIR

❤️❤️💛

Pas sûr que ça laisse une trace durable dans le temps…

LA VENUE DE L’AVENIR

Dans son nouveau film, Cédric Klapisch mêle présent et passé à travers l’histoire de quatre cousins qui, en explorant la maison de famille, se lancent sur les traces d’une aïeule ayant vécu à la fin du XIXe siècle. Tandis qu’ils mettent à jour des souvenirs enfouis, le récit nous plonge en parallèle dans le destin de cette jeune femme découvrant un Paris en pleine révolution industrielle et culturelle.

On retrouve les thèmes chers au réalisateur : la quête d’identité, la jeunesse, l’amitié, et surtout l’héritage. Ce dernier devient le véritable cœur du film, abordé sous l’angle du passage du temps, de la trace que l’on laisse, et de ce que nos choix transmettent aux générations suivantes.

La reconstitution du Paris de 1895 est impressionnante, tant par ses décors que par ses costumes. Un soin particulier a été apporté aux transitions entre les époques, souvent très inspirées. C’est d’ailleurs toute la partie historique du film qui se révèle la plus captivante. Klapisch y rend un bel hommage aux arts visuels (peinture, photographie, et même aux prémices du cinéma) tout en esquissant un parallèle entre deux époques animées par la même obsession : celle de gagner du temps.

Le casting, mélange des visages fidèles à Klapisch et d’autres, issus de la nouvelle génération. On pourrait s’étonner d’y voir autant « d’enfants de », mais ce choix est sans doute volontaire et entre en résonance avec le thème de l’héritage qui est au cœur du film.

Mais, même si j’accorde pas mal de qualités au film, je reste malgré tout sur ma faim.
Le film est un peu long par rapport à ce qu’il a à dire, et les deux lignes temporelles ont tendance à alourdir le récit. Ce récit choral, qui navigue entre deux temporalités, dilue parfois son propos et il en sort une difficulté à s’attacher aux personnages ou bien à s’immerger dans l’intrigue.

Si le film possède un charme indéniable et quelques beaux moments d’émotion ou de légèreté, il souffre aussi de plusieurs clichés et d’une forme de naïveté qui empêchent une réelle implication du spectateur.
Le jeu des acteurs, bien que solide, reste souvent dans une zone de confort, sans réelle surprise. Une mention spéciale néanmoins à Cécile de France, qui signe quelques-unes des scènes les plus drôles du film.

Alors, oui, LA VENUE DE L’AVENIR a un certain charme et m’a parfois touché ou fait sourire. Mais l’ensemble est assez bancal et maladroit par moment. Je retiendrai tout de même quelques scènes fortes ou bien ce générique de fin…

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