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SANS JAMAIS NOUS CONNAÎTRE

❤️❤️❤️💛

Affiche film

Adam vit à Londres dans une tour, dont la quasi-totalité des appartements sont libres, mis à part celui d’Harry, un voisin avec lequel il va entamer une relation. En parallèle, il se rendra dans sa maison d’enfance, où il découvrira ses parents qui semblent avoir le même âge que le jour de leur mort, 30 ans plus tôt…

Bon, le pitch est assez improbable, mais si vous l’acceptez et que vous rentrez dedans, il vous plongera dans un récit mélancolique qui risque de vous marquer profondément.

Rarement, la solitude n’a été aussi bien portée à l’écran et par certains aspects le film n’est pas sans rappeler un certain HER (immense chef-d’œuvre de SF).
Andrew Haigh nous emmène dans un voyage intérieur sur le deuil et le lâcher prise, qui abordera énormément de thèmes, faisant que le spectateur arrive forcément à s’identifier à un moment où un autre.

La romance tient une place centrale et son lot d’émotions, d’autant plus qu’Andrew Scott et Paul Mescal sont bouleversants.
Mais pourtant, j’ai moins été sensible à cette partie du film et j’ai même trouvé qu’elle apportait quelques longueurs à l’ensemble.
Car clairement, là où le film prend son envol et devient passionnant, c’est dans les échanges entre notre héros et ses parents. L’écriture est exemplaire et les dialogues sont d’une profondeur inouïe et en font pour moi la plus grande force émotionnelle du film.

On notera aussi un sublime travail sur la lumière et les cadres apportant à l’œuvre une poésie et une délicatesse qui font mouche.

Le cinéaste nous livre un moment onirique, une fable philosophique sur le poids des mots et des non-dits, mais surtout un film puissant qui touche en plein cœur…

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