THE WHALE
❤️❤️❤️
Après six ans d’absence, Darren Aronofsky signe son retour et surtout celui de celui de Brendan Fraser en lui offrant un immense rôle, où il incarne un homme souffrant d’une obésité morbide, qui cherche à renouer le contact avec sa fille.
Le film est l’adaptation d’une pièce de théâtre, et ça se ressent un peu avec ces longs dialogues et dont les personnages rentrent et sortent du cadre.
De même, le fait qu’il ne soit pas écrit par le réalisateur, on perd un peu la patte du cinéaste (mis à part peut-être dans le dernier tiers).
Alors même si c’est loin d’être mauvais (c’est même un mélo plutôt efficace), j’aurais aimé retrouver un peu plus ce qui me fait vibrer dans son cinéma.
La mise est scène de ce huit clos est assez classique, mais il arrive tout de même à y installer une sensation d’oppression et de malaise, en jouant avec les décors, les sons et les cadres.
La quasi-totalité du film se déroulant dans le salon, le format 4/3 amplifie le sentiment d’enfermement ressenti par le héros.
Mais si le film est moins impressionnant que ce à quoi nous a habitué Aronofsky, ça lui permet de se concentrer sur la grande qualité du film : son jeu d’acteur.
La prestation de Brendan est bouleversante, mais il est aidé par le reste du casting d’une justesse impressionnante.
La relation père-fille qui s’installe entre les deux est très forte et aborde des thèmes assez durs.
Mais là encore, globalement ça fonctionne très bien, il faut tout de même avouer que certains moments d’émotions manquent de finesse, à l’image du « BOULEVERSANT » sur l’affiche qui est écrit plus gros que le nom du film…