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THE WHITE LOTUS

Affiche série

❤️❤️❤️❤️

Avec cette série, HBO signe une nouvelle pépite télévisuelle.
Le concept de la série : Six épisodes, pour six journées où l’on suit des touristes ultra-riches en vacances dans un hôtel de luxe. Chaque saison, indépendante, commençant par la découverte d’un cadavre, dont elle taira le nom pour donner un côté Agatha Christie à l’ensemble.

HBO nous propose une comédie satirique, doublée d’une critique acerbe de notre société, avec ses personnages exécrables et leurs rapports toxiques.
Forcément, ça rappelle la palme d’or SANS FILTRE, même si ici, c’est moins frontal et plus subtil dans ses propos.
Une des grandes forces de la série est justement l’écriture et l’interprétation de ses protagonistes. Elle y apporte une profondeur surprenante en découvrant leurs failles, et même s'ils sont tous détestables, on finit par avoir de l’empathie pour eux.

Les dialogues corrosifs sont savoureux et la série surfe sur un humour noir aussi caustique que jubilatoire.
C’est techniquement très abouti, avec une mise en scène soignée, et notamment une narration visuelle inspirée qui en dit long sur l’évolution des personnages. Mais le show brille aussi grâce à une partition musicale exemplaire, à la fois entêtante et imposant le rythme à l’ensemble.

La première saison frise le sans faute. Mais je dois bien reconnaitre que la deuxième, même si elle est loin d’être mauvaise, m’a moins marqué. Que ce soit par son manque de surprise, avec un côté parfois redondant, mais aussi par les thèmes abordés que j’ai trouvé moins intéressants. Là où, dans la première saison, il était question de famille, de politique ou de racisme et offre plus de place aux employés de l'hôtel, donnant plus d'impact au choc des classes, la deuxième s’attardera plus sur les histoires de couples de nos héros.

De même, le seul personnage récurrent, interprété par une Jennifer Coolidge irrésistible dans la première saison, deviendra un peu une caricature de lui-même dans la deuxième. D’autant plus que son côté artificiel et le fait qu’il soit plus mis en avant, font qu’il semble en décalage avec le reste du casting.

Par contre, il faut reconnaitre que le côté polar de la série, qui est presque anecdotique dans la première saison, est beaucoup mieux exploité dans la deuxième.

Bref, une série que je vous invite à découvrir, ne serait-ce que sa première saison qui est un véritable bijou et se suffit à elle-même.

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