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BILAN FESTIVAL OFF 2021

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Quel bonheur, après deux ans, d'avoir ENFIN retrouvé ce festival OFF qui est si cher à mes yeux. Et quelle saison!!! C'est bien simple, de mémoire, je n'ai jamais connu un festival aussi qualitatif.
Alors, oui, mon ressenti est peut être décuplé par ce manque, ou bien par celui de ces artistes qui ont clairement tout donné sur scène avec une joie de retrouver les planches communicative.

Sur 22 spectacles vus, le plus mauvais était simplement bon. Le reste a oscillé entre le très bon et des coups de cœur comme s'il en pleuvait. Je pense bien sûre à "Adieu monsieur Haffman" et "Gardiennes", que j'avais déjà vu, mais que j'ai eu la joie de pouvoir faire découvrir à mon entourage, "Les filles aux mains jaunes" avec ses personnages féminins inoubliables, "Je ne cours pas, je vole", pour sa leçon de vie et l'énergie positive qu'elle dégage, "Une vie sur mesure" spectacle dingue où les émotions se mêlent à la musique. Mais surtout LE spectacle qui m'aura mit une baffe monumentale, dont je suis sorti les poils dressés et tremblant d'émotions : "Les poupées persanes" qui est parfait sur toute la ligne (écriture, mise en scène, jeux d'acteurs, décors, message véhiculé...)... simplement une des plus belles pièces que j'ai eu la chance de découvrir en 11 ans de OFF.

Une sélection de 22 spectacles avec une grande diversité, théâtre classique, moderne, seuls en scène, comédie, tragédie, pièces dont tu ne ressors pas indemne, mais aussi spectacle de danse, d'acrobates, comédie musicale et même cette expérience de théâtre immersif "connecté"...

22 spectacles qui m'auront fait vivre toutes les émotions possibles. J'ai ri, pleuré, rêvé, été choqué, ému, angoissé, émerveillé...

Mais ce festival aura aussi eu une facette beaucoup moins reluisante, à cause de cette crise sanitaire... 1000 spectacles (et beaucoup moins sur la fin) au lieu des 1600 habituels. Et surtout BEAUCOUP moins de monde dans les rues... et donc dans les salles... Et même si les grosses affiches faisaient salles combles, les autres ont clairement peiné à attirer le public.
Les rues semblaient désertiques, comme cette place des Corps Saints, devenu mon QG au fil des années, où les terrasses semblaient bien vides comparé à la vie débordante à laquelle elles m'avaient habitué.
Les animations de rue habituelles se sont aussi faites très rares, souvent remplacées par des manifs... Là où mon acte militant était plutôt de brandir mes billets d'entrées, bien plus nécessaire à mon sens pour redonner vie à une profession qui a tellement été oubliée par la crise...

Je finirai par cette phrase que nous a lancé une actrice, hier soir à la clôture du festival, et qui résume tout "N'oubliez pas que notre vie ne s'arrête pas au Festival, on aura encore besoin de vous demain pour pouvoir vivre..."

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