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COLORATURE, MRS JENKINS ET SON PIANISTE

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❤️❤️❤️💛

Foster Jenkins est une milliardaire qui, dans les années 1930, remplissait les salles… en chantant faux…
20 ans après sa mort, le pianiste Cosme McMoon, va nous raconter ses douze années de collaboration avec cette castafiore.
La pièce nous raconte donc leur relation qui se transformera progressivement en amitié.

J’étais venu voir ce spectacle pour Gregori Baquet, acteur que j’apprécie particulièrement, mais l’alternance fait que j’ai eu le droit à Cyril Romoli.
Ma déception n’a été que de courte durée, car il est parfait, que ce soit dans son jeu, au piano et même lorsqu’il chante.
Il est pour beaucoup dans l’attachement que l’on a pour les deux personnages, avec sa façon de continuellement protéger cette cantatrice atypique.

Mais la star de ce spectacle, c’est bien Mrs Jenkins, interprétée par une Agnès Bove qui impressionne par sa voix. Ancienne chanteuse lyrique, on est bluffé par sa façon de massacrer sa voix avec une telle justesse.
Et même si le public rit énormément d’elle lors de ses nombreux passages chantés, ça ne tombe jamais dans la caricature.
Au contraire, elle dépeint une femme exubérante, mais avec beaucoup de sincérité. Pathétique dans un premier temps, elle finit par nous toucher lorsque qu’on se rend compte qu’elle n’a aucune conscience du désastre musical.
Le spectacle prend ainsi un air de mise en abîme, avec nous public, se moquant de cette « Diva ».
Et rit donc énormément des chants de cette « Diva », jusqu’à un final ingénieux et surtout magnifique.

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