top of page

LE MALADE IMAGINAIRE

Ivo Livi_edited.jpg

❤️❤️❤️💛

Un malade imaginaire, mais des rires bien réels

Sur scène, un unique élément de décor : un grand fauteuil doré trônant au centre. Pour le reste, tout repose sur la magie du texte de Molière, le talent des comédiens et la mise en scène de Jean-Philippe Daguerre.

Fidèle à son habitude, la troupe du Grenier de Babouchka s’empare d’un classique du théâtre avec une fidélité remarquable au texte original, tout en le rendant étonnamment accessible. Et une fois encore, même sans être un inconditionnel du théâtre classique, je me suis laissé emporter.

L’humour acéré de cette comédie satirique et ses quiproquos savoureux jouent évidemment un grand rôle dans le plaisir du spectacle. Mais ce qui fait vraiment mouche, c’est le rythme effréné, la précision du timing comique, et un surjeu irrésistible qui déclenche les rires à la chaîne.

Le phrasé reste d’époque, mais la mise en scène apporte une certaine modernité. Les gestuelles, les mimiques et les trouvailles visuelles des comédiens confèrent à l’ensemble un ton burlesque, parfois même une lecture nouvelle, comme en témoigne un final particulièrement bien pensé.

Pour que cette mécanique fonctionne, il fallait un Argan de grande envergure et Daniel Leduc relève le défi avec brio : à la fois drôle, touchant, naïf, et parfois même enfantin, juché sur son trône comme un bébé dans sa chaise haute.

Le reste de la troupe n’est pas en reste, mais il y a surtout Sophie Raynaud qui vole littéralement la vedette. Son énergie débordante et sa capacité à faire rire à chacune de ses apparitions forcent l’admiration.

Une fois de plus, le Grenier de Babouchka réussit le pari délicat de revisiter un monument du théâtre tout en respectant son essence. Et le public, conquis, ne s’y trompe pas.

Abonnez-vous à notre liste de diffusion

Merci de vous être abonné !

bottom of page