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MARIUS

MARIUS

❤️❤️❤️❤️❤️

Le soleil de Marseille brille sur les planches.

Théâtre Le chien qui fume - 12h00

Dès l’ouverture en chanson, on est immédiatement happés par l’atmosphère méditerranéenne du Vieux-Port. Les ruelles pavées, le marché, la mythique Canebière, et bien sûr le Bar de la Marine composent ce superbe décor qui ravive avec tendresse l’univers de Pagnol.

Pour son nouveau spectacle, la troupe du Grenier de Babouchka s’attaque à un véritable monument du théâtre français, sans doute la pièce la plus populaire de l’auteur. Jean-Philippe Daguerre réussit le pari de rendre ce classique à la fois respectueux et résolument moderne. Sa mise en scène fluide, sans temps mort, trouve un bel équilibre entre comédie, tension et poésie. Le panache des comédiens fait le reste : ils transforment cette réinterprétation en moment inoubliable.

La troupe livre une performance remarquable. Chaque acteur incarne son personnage avec une sincérité touchante et un sens aiguisé du rythme comique. Ils insufflent une énergie nouvelle à la pièce tout en restant fidèles à son esprit. La galerie de personnages hauts en couleur prend vie avec une vigueur qui secoue les planches.

Romain Lagarde nous ferait presque oublier Raimu dans le rôle de César. Par la puissance de son jeu, il parvient à nous faire rire autant qu’à nous émouvoir. Geoffrey Palisse apporte fougue et intensité à Marius, formant un duo très convaincant avec Juliette Béhar, qui incarne Fanny avec une fragilité lumineuse. Elle confirme amplement qu’elle n’a pas volé son récent Molière. Et comment ne pas saluer Teddy Melis, dans le rôle de Panisse. Il campe sans doute le personnage le plus attachant de la pièce : drôle, maladroit, roublard et chaleureux, il apporte à son rôle une palette de nuances savoureuses.

Et pourtant, même après avoir vu le film culte une bonne dizaine de fois, j’ai eu cette sensation étrange mais savoureuse de découvrir MARIUS pour la première fois. Je connais chaque réplique par cœur, et malgré cela, ils ont réussi à me faire rire, énormément, mais aussi à me tirer des larmes, par la justesse et la sensibilité de leur jeu.

Ce MARIUS, c’est :
– Un tout petit tiers d’accent du sud,
– Un tiers d’émotion,
– Un bon tiers de rire,
– Et un grand tiers de talent.

Oui, ça fait beaucoup de tiers… mais vu le chef-d’œuvre théâtral, on en redemanderait encore.
Un IMMENSE coup de cœur.

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