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Mille cent jours

Mille cent jours

❤️❤️❤️💛

Et si le coma devenait une scène et la morphine un projecteur ?

Théâtre des Gémeaux - 13h15

C’est l’histoire d’Alexandre, un comédien qui, à la suite d’un accident de la route, se retrouve à l’hôpital, sur le point de perdre sa jambe. Entre coma et morphine, il va lutter pour tenter de se relever…

Mais MILLE CENT JOURS, c’est surtout l’histoire de Régis Romele, qui incarne le personnage principal et dont Stéphane Titeca s’est très librement inspiré pour écrire ce spectacle. Car plutôt que d’en faire une biographie classique, il a choisi de nous raconter cela à travers le prisme de l’humour et de la poésie.

Car, pour apprécier le spectacle, il va falloir accepter son côté décalé (comme cette Batavia un peu bavarde). Et, même si j’ai été dubitatif au départ, ça a finalement fonctionné sur moi. Je dirais même que c’est ce qui fait l’identité de la pièce et lui permet de se démarquer. D’autant plus que ce décalage est totalement justifié par l’état de notre héros : entre ses injections de morphine et ses périodes de coma, les moments hallucinatoires et déjantés s’enchaînent.

Cela permet à la mise en scène de fourmiller d’idées, souvent très inspirées, avec un décor sobre où la lumière installe les différentes ambiances. Mais surtout, le personnage principal met en scène sa propre histoire devant nous, sans aucune limite, en cueillant bien souvent le public. Il joue régulièrement avec le 4ᵉmur, ce qui apporte non seulement de l’humour, mais aussi des apartés touchants où il partage son ressenti.

Accompagné des deux comédiennes, Laetitia Richard et Agathe Sanchez, notre quatuor peut ainsi se permettre de jouer avec les genres. Le spectacle donc osciller entre la dureté du drame, l’humour barré et des instants d’onirisme.

Et même si, dans un premier temps, la tournure de la pièce est déconcertante, elle a fini par m’emporter précisément parce qu’elle casse les codes auxquels on est habitués.

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