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THE LAST SHOWGIRL

❤️❤️

The show must go off

Affiche film

Shelly est une danseuse de cabaret vieillissante qui a consacré toute sa carrière à son spectacle de revue à Las Vegas. Mais lorsqu’elle apprend que ce dernier va être brutalement interrompu, son monde s’effondre.


Bon, des films sur des artistes en fin de carrière confrontés à leur passé, on en a déjà vu beaucoup, et il faut donc réussir à se différencier pour sortir du lot.

Et c’est bien le gros souci de THE LAST SHOWGIRL qui n’a ni l’inventivité d’un THE SUBSTANCE, ni le talent de Darren Aronofsky et son THE WRESTLER...

Au final, on a souvent un temps d’avance sur un récit qui manque de surprises, et l’heure et demie semble s’éterniser.


D’autant plus qu’au niveau de la mise en scène, Gia Coppola n’est pas des plus inspirées. Malgré une belle lumière naturelle et le choix judicieux de laisser le show hors champ, son film recycle les poncifs du cinéma d’auteur américain.

Sans parler de cette caméra à l’épaule qui apporte pas mal de plans bizarrement flous, ou encore de ces plans clipesques de l’actrice sur fond de soleil couchant…


Mais pour autant, même s’il est prévisible, le film n’est pas totalement mauvais.

Il est notamment sauvé par ses personnages.

Bien sûr, en tête, nous avons une Pamela Anderson impressionnante, qui livre un personnage ambivalent : une femme à la fois naïve, touchante et agaçante.

Jamie Lee Curtis nous offre un personnage exubérant, digne du rôle de la mère qu’elle joue dans THE BEAR. Elle se paye même le luxe d’être au centre de la scène la plus marquante du film avec une danse saisissante sur TOTAL ECLIPSE OF THE HEART.

On notera aussi un Dave Bautista surprenant, qui casse son image de gros dur et prouve qu’il a le talent nécessaire pour changer de registre, avec une prestation d’une grande justesse.

Enfin, nous avons Billie Lourd dans le rôle de la fille délaissée durant la carrière de sa mère. Certainement le personnage le plus intéressant, mais malheureusement, le récit s’attarde trop peu sur elle, alors qu’il y avait justement là matière à approfondir et à rendre le film plus captivant.


Donc, même si le film à pour lui ses personnages marquants, le film reste balisé de A à Z et trop noyé dans les références pour réussir à offrir une œuvre personnelle…

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