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- Critique CYRANO – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle CYRANO CYRANO ❤️❤️❤️💛 Cyrano est la pièce française qui a le plus été jouée dans le monde, et a chaque fois que j'en vois une version je comprends pourquoi. C'est toujours avec autant de plaisir que j'entends le sublime texte d'Edmond Rostand qui avait prit le risque de l'écrire en Alexandrins. Je ne vais pas perdre mon temps à vous résumer l'histoire, et plutôt parler de l'adaptation. Forcément le format OFF impose de trancher dans le texte pour en enlever la moitié, mais la troupe arrive à en proposer une lecture respectueuse de l'œuvre et de son histoire d'amour impossible, tout en prenant le parti pris de transférer l'histoire au moment des débuts du cinéma. D'ailleurs la mise en scène transpire l'amour à l'univers de Méliès, tout comme l'affiche du spectacle qui a elle seule est un bijou. On a affaire à un spectacle chorale ou les sept acteurs vont enchaîner avec panache les rôles, jouer de la musique, changer les décors en temps réel et c'est vraiment avec plaisir qu'on les voit fourmilier devant soit. L'utilisation ingénieuse d'un décor tournant permet de gagner en fluidité sur les changements d'actes, l'imagination du spectateur fera le reste. A noté aussi les costumes somptueux pour parfaire le spectacle. Partager
- Critique BRITANNICUS, TRAGIC CIRCUS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle BRITANNICUS, TRAGIC CIRCUS BRITANNICUS, TRAGIC CIRCUS ❤️❤️❤️❤️ Comme l'annonce l'affiche, vous allez assister à un spectacle complètement déjanté. Une troupe de cirque va nous jouer Britannicus, le classique de Racine, en proposant une version radicale, qui demandera de faire preuve d'énormement de second degré, mais si vous rentrez dans leur univers, c’est clairement jouissif. Tout transpire l’extravagance. On est impressionnés par les costumes magnifiques colorés et clinquants qui annoncent le ton. Ça va à deux cent à l'heure, avec un rythme survolté, sans temps morts. Les scènes burlesques vont s’enchainer proposant des situations plus loufoques les unes que les autres. D’autant plus que notre Monsieur Loyal aura bien du mal à diriger sa bande de bras cassés, qui amène parfois le show dans une mise en abîme savoureuse. La troupe ne reculera devant rien, ils pousseront tous les curseurs à fond, comme avec ses alexandrins revisités, aux jeux de mots souvent tellement improbables qu’ils en sont risibles. Mais surtout, le spectacle impressionnera par ces morceaux musicaux, avec un esprit très rock et un grotesque totalement assumé. On a souvent l’impression de se retrouver devant un Rocky Horror Picture Show. Du grand divertissement, un spectacle populaire et opéra-rock complètement fou, idéal pour terminer sa soirée. Partager
- Le spectacle le plus percutant du festival !!!
Découvrez notre critique détaillée du spectacle DRUM BROTHERS DRUM BROTHERS ❤️❤️❤️❤️💛 Le spectacle le plus percutant du festival !!! Parce que le festival OFF, ce n’est pas que du théâtre. Les frères Colle nous offrent un spectacle musical complètement fou et d’une créativité sans limites. Les percussions seront au centre du show, mais les guitares, flûtes et autres cornemuses entreront dans la danse. Les moments de batterie sont assez dingues, mais surtout, ils débordent d’idées pour enchaîner des scènes plus folles les unes que les autres, avec un mot d’ordre : l’originalité. Le spectacle ne se contente pas d’être musical, mais flirte souvent avec le cirque. Le public a droit à des numéros de jonglage hallucinants où les quilles se transforment en baguettes volantes. Mais il y a aussi des moments de clowns hilarants, imprégnés d’un humour burlesque très british. On note également une mise en scène qui en met plein les yeux, transformant parfois le spectacle en un show son et lumières éblouissant. Le spectacle s’offre même le luxe de proposer quelques tableaux d’une poésie rare, comme cette scène des parapluies semblant tout droit sortie d’un rêve. La frénésie envahit vite la scène puis le public, qui finit inévitablement debout. Le public en prend littéralement plein les oreilles et plein les yeux. Du TRES grand spectacle !!! Partager
- Critique LE ROI DES PÂQUERETTES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE ROI DES PÂQUERETTES LE ROI DES PÂQUERETTES ❤️❤️❤️ Le roi des pâquerettes est le surnom donné à Louis Blériot, qui rêve de traverser la manche en aéroplane, mais qui est plus connu pour ses échecs successifs. D'entrée, on est plongé au début du siècle dernier. On est impressionné par les costumes et ce décor d'une chambre d'hôtel de province, nous immergeant dans cette époque. Nul besoin, d'être passionné d'aviation pour profiter de ce spectacle, et ce grâce à l'énergie folle et communicative déployée par les cinq comédiens. On est emporté par les émotions des personnages, leurs doutes, leurs peurs, leurs colères, mais surtout cette envie de relever ce grand défi. Les personnages sont haut en couleur, et l'écriture laisse la part belle à la femme de cet aviateur, prête à tout pour aider son mari à réaliser son rêve. On est suspendu aux lèvres des comédiens jusqu'à ce final intense en émotions. Partager
- Critique LA FAMILLE ORTIZ – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA FAMILLE ORTIZ LA FAMILLE ORTIZ ❤️❤️❤️ On suit l’histoire d’une famille à travers les souvenirs d’un des enfants qui avait coupé le cordon pour s’exiler au Japon. On sent d’entrer le secret de famille lourd prêt à exploser à chaque instant et pourtant on a affaire en grosse partie à une comédie à l’humour décalé et parfois potache, jusqu’à ce que le spectacle vienne piquer le public en plein cœur dans une fin qui divisera certainement le public (et qui est pour ma part le plus grand moment de la pièce). Les personnages sont attachants, le jeu des acteurs de qualité (mention spéciale à la mère) et il faut noter le gros travail sur le décor. Mais même si on passe un très bon moment et que la pièce m’a offert une des plus grosses baffes émotionnelle de cette saison, on a quand même le sentiment qu’après l’énorme succès (plus que mérité) de « Adieu Monsieur Haffmann », Daguerre n’a pas pris de risque et s’est contenté de nous proposer un spectacle efficace mais manquant de surprises à mon goût. PS : Un jour il faudra quand même apprendre le respect à tous ces gros conn**** qui quittent la salle au début des applaudissements. Certains, ne se privant même pas de passer devant la scène !!! Partager
- Critique ILLUSIONS NOCTURNES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle ILLUSIONS NOCTURNES ILLUSIONS NOCTURNES ❤️💛 Pour finir ce marathon du week-end (13 spectacles en 3 jours), j’ai emmené ma troupe voir une comédie musicale. (parce que j’aime le genre et quand c’est bien fait ça permet souvent de ressortir avec la banane) Ca sentait bon Broadway, avec ces personnages qui décident de monter un Cabaret à Panam en 1939 Et puis, dans la belle salle du théâtre des Conditions des soies, avec son côté vielle bâtisse provençale, tu te crois facilement à Montmartre… Le souci avec ce genre de spectacle, si on a affaire à des acteurs qui chantent mal, ou vice versa, ça peut gâcher une partie du plaisir Mais quand tu as affaire à des artistes qui savent tout faire, le tout doublé d’une écriture de qualité ainsi que d’une mise en scène travaillée, tu peux obtenir un PUTAIN DE CHEF D’ŒUVRE comme ça a été le cas deux jours avant avec « Comédiens! » (qui sera clairement un de mes plus gros coup de cœur de la saison : juste PARFAIT) Sauf que… « Illusions nocturnes »… Tu te rends vite compte que niveau chant, il y a du boulot… Et encore pour la plupart, c’est peut être leur qualité par rapport au jeu de certains qui est juste gênant… Quant à l’écriture… comment dire… tu enlèves ce qui ne fais pas avancer l’histoire, tu condenses le tout et on a un truc de vingt minutes… Sauf que là, t’es parti pour 1h30, et dans ces conditions « des soies ou autres » (pour ceux qui suivent) c’est looooooooooonnnnnnng… Ca fait même de la peine, car tu vois bien que ces jeunes essaient d’y mettre du leur pour t’emporter… Bref, comme disait Gabriel à la sortie « Une bonne désillusion nocturne » Partager
- Un héritage sonore pour reconstruire le passé
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN ❤️❤️❤️💛 Un héritage sonore pour reconstruire le passé Théâtre des Beliers - 18h50 J’avais gardé un souvenir ému et puissant de LA MAIN DE LEÏLA et surtout des POUPÉES PERSANES : deux spectacles denses, intimes et profondément politiques, portés par la plume sensible et affûtée d’Aïda Asgharzadeh. C’est donc avec une véritable attente que je suis allé découvrir LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN. L’histoire nous entraîne dans les pas d’Eva, une jeune pensionnaire d’un centre d’éducation fermé, en quête de ses origines après avoir reçu une série de cassettes audio enregistrées par sa mère, grande reporter disparue. À travers ce « testament sonore », Eva recompose peu à peu un puzzle familial éclaté à travers les conflits du XXe siècle : guerre civile au Liban, chute du Mur, Sarajevo, Beyrouth, les discours d’Arafat… autant de fragments d’Histoire qu’elle tente de réconcilier avec sa propre histoire. Le dispositif est habile : le spectacle se construit comme une enquête, avec une tension narrative proche du polar. On suit Eva dans sa quête, entre colère sourde, curiosité douloureuse et besoin de comprendre. À mesure qu’elle écoute les bandes, la pièce nous entraîne à travers les zones de guerre comme dans un carnet de terrain. Cette dimension documentaire, pleinement assumée par la mise en scène sobre et rythmée de Nikola Carton, donne à entendre ce que l’on ne voit jamais : les bruits de la guerre, les silences de l’abandon, les doutes des survivants. Le plateau, nu et épuré, se transforme à vue. Trois comédiens se partagent tous les rôles et toutes les époques, avec une belle fluidité. Quelques accessoires, des changements d’éclairage, des gestes précis suffisent à faire émerger les souvenirs d’Anna et les émotions d’Eva. Le travail sonore, central, fait ici office de quatrième personnage : seul lien entre la mère et la fille, seule trace d’un amour resté muet. Il y a une belle ambition dans cette pièce : raconter l’héritage, la transmission de l’invisible, ce que les absents nous laissent, volontairement ou non. Mais si le propos est fort, la construction maîtrisée et les interprètes convaincants, j’ai pourtant ressenti une certaine distance. L’émotion, chez moi, n’a pas jailli comme je l’espérais. Peut-être était-ce la fatigue du festival et l’enchaînement des spectacles… Car la salle, elle, ne s’y est pas trompée : elle s’est levée d’un seul élan, manifestement touchée. Partager
- Critique BILAN AVIGNON OFF 2018 – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle BILAN AVIGNON OFF 2018 BILAN AVIGNON OFF 2018 Avignon OFF 2018 – Clap de fin C’est le moment du bilan de cette saison assez folle. 20 spectacles vus cette année, on peut clairement dire que c’est devenu une drogue. Je commence d’ailleurs déjà à sentir les effets de la dépendance et le sevrage de 11 mois risque d’être long. Encore une fois, je sors de ces trois semaines avec plein de souvenirs. Certains « habitués » ont manqué, mais j’ai aussi pu offrir la chance à d’autres personnes de découvrir ce Festival Alors, avant même les spectacles, le OFF c’est cette ambiance bien particulière qu’offre la ville pendant un mois. Ces rues recouvertes d’affiches, ces artistes qui flyent inlassablement pour attirer les spectateurs, ces terrasses de bars et de restaurants où l’on cherche un peu de repos et de fraicheur, ces spectacles de rue… Et puis ce sont surtout 1538 spectacles dans 133 lieux. Bien sûr il faut choisir, en espérant tomber sur la perle de l’année. On cherche ce que l’on va voir en discutant avec ses amis, d’autres festivaliers, les artistes, on lit des journaux, des blogs… Et puis on se lance… Alors, évidemment, tout ce que l’on peut découvrir n’est pas de qualité, et parfois on tombe sur quelque chose qui ressemble à un supplice où le temps semble s’éterniser, comme ça a été le cas pour moi cette année avec Laura Laune (Humour lourd, répétitif et gratuit…). Idem, avec « Aux deux Colombes » et « Meurtres mystérieux à Manhattan » qui prouvent qu’un texte ne vaut rien si il n’y a pas le jeu d’acteur, la mise en scène, les décors, la lumière, la musique… Mais, quand une troupe arrive à associer tous ces éléments on touche le graal et le public à la chance de vivre un truc énorme où la proximité des acteurs intensifie chaque émotion Et pour ce qui est des perles théâtrales, on peut dire que le OFF 2018 a été particulièrement généreux cette année (amis Parisiens, sortez vos agendas, car vous aurez surement la chance de pouvoir en découvrir certains cette année) LA MACHINE DE TURING : La grosse baffe de cette édition dont tout le monde parlait dans les files d’attente. On en entendra surement parler aux prochains Molières. Surtout ce Benoit Solès qui offre une prestation fabuleuse dans son incarnation de Turing. ADIEU MR HAFFMANN : Il aura fallu que j’attende sa 3e participation au festival pour le voir et comprendre qu’il mérite amplement le bien qu’on en dit et ses nominations (mention spéciale à une Julie Cavanna qui a fait chavirer mon cœur). Original, intelligent, mise en scène judicieuse, casting 4* et à ma grande surprise très drôle ET SI ON NE SE MENTAIT PLUS : J’y suis allé à reculons en pensant que ça allait être élitiste. Cinq auteurs du début des années 1900 qui se réunissent une fois par semaine pour un repas… N’étant pas très calé sur le sujet, je pensais passer à côté… Sauf, que finalement le sujet n’est qu’un prétexte pour nous offrir un hymne à l’amitié. Au final, c’est LA pièce feel-good, on en ressort avec la banane et une envie de faire une soirée entre potes. EST-CE QUE J’AI UNE GUEULE D’ARLETY : Les 4 acteurs nous offrent une débauche d’énergie pour offrir un spectacle des plus vivants nous relatant la vie d’Arlety (dont l’interprétation est d’un mimétisme assez hallucinant). Ca chante, ça danse, on rit, on pleure, on vibre… Un très grand moment de théâtre. VENISE N’EST PAS EN ITALIE : Un seul en scène porté par le talent d’un acteur qui nous raconte la première histoire d’amour d’un adolescent, en incarnant à la perfection une douzaine de personnages au point de nous faire oublier qu’il est seul sur scène. L’OISEAU VERT : Mon premier spectacle de Comedia Dell’arte. Et ce qui est sûr c’est que le petit groupe que nous étions hier soir sommes sortis avec des étoiles pleins les yeux. Un grand moment de poésie haut en couleurs. L’utilisation du décor est une prouesse. Ajoutez à cela l’humour, souvent burlesque, les chants oniriques, les costumes, la réflexion philosophique sur l’amour propre… on ne peut qu’être transporté par cette fable qui réveille l’enfant qui sommeille en vous PIANO FURIOSO : Tout simplement la barre de rire de ces trois semaines. Un pianiste virtuose nous fait découvrir le piano dans un spectacle inclassable bourré d’humour. Et puis il y a ces spectacles dont on ne ressort pas indemnes, qui font réfléchir et que j’affectionne tant lorsqu’ils arrivent à me transpercer TU SERAS UN HOMME PAPA : J’en avais fait la critique il y a un an. Forcément, vu le sujet, ce spectacle à une saveur particulière pour moi. Ma nièce voulait absolument le découvrir. C’est chose faite, et malgré son déluge de larmes à la sortie, ce sont le côté humain et la pudeur des propos qui l’emportent sur cette chronique d’une mort annoncée… VIVRE NE SUFFIT PAS : Choix de ma nièce pour finir ce festival. Et pour le coup, ça tombe bien, car à l’instar de « Tu seras un homme papa », il faut un certain temps pour se remettre de cette décharge émotionnelle. Comment un couple peut il survivre après avoir traversé une terrible épreuve (ici un cancer du sein…). Le texte est superbe, c’est bouleversant, ça sonne vrai, ça fait réfléchir… Et puis il y a eu tous ces autres spectacles qui étaient « seulement » bons (Je pense à Lobby : dont les danseurs Hip-Hop nous en ont mis plein les yeux. Pigments : Une comédie romantique qui nous a fait voyager entre rires et larmes. Chatons violents : Seul en scène drôle et intelligent qui fait réfléchir avec son humour militant envoyant valser les préjugés, Le potentiel érotique de ma femme : Avec son côté décalé et sa narration ultra-rythmée…) Bref encore une fois le OFF n’a jamais aussi bien porté son slogan MILLE SPECTACLES, MILLE EMOTIONS Partager
- Critique YÉ ! (L'EAU) – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle YÉ ! (L'EAU) YÉ ! (L'EAU) ❤️❤️❤️💛 Parce que le OFF, ce n'est pas uniquement du théâtre. La scène est couverte de bouteilles d'eau vide, un élément qui sera central et l'objet de toutes les convoitises dans ce spectacle à couper le souffle. Les douzes artistes Guinéens vont se battre devant nos yeux pour accéder à la moindre goutte. Acrobates et cascadeurs accomplis, ils vont enchaîner des tableaux tous plus fous les uns que les autres, sur le rythme d'une musique urbaine. Des chorégraphies à la précision d'orfèvre qui interdit la moindre erreur. Le Circus Baobab impressionne par son énergie et la virtuosité de leurs acrobaties. Le collectif y est continuellement mis en avant. Face à leurs prouesses, le temps est régulièrement suspendu un instant avant de recevoir des salves d'applaudissements plus que méritées. On a aussi le droit à quelques très beaux moments plus oniriques ou bien des séquences de contorsions saisissantes. Du TRÈS grand show, un spectacle époustouflant qui plaira au plus grand nombre Partager
- Un pas avant un Molière ?
Découvrez notre critique détaillée du spectacle ARIANNE, UN PAS AVANT LA CHUTE ARIANNE, UN PAS AVANT LA CHUTE ❤️❤️❤️❤️❤️ Un pas avant un Molière ? Théâtre de l'Oulle - 20h25 J’aime quand le théâtre arrive encore à me surprendre, et ARIANNE, UN PAS AVANT LA CHUTE est sûrement le spectacle le plus mémorable que le festival m’aura offert cette année. La pièce mêle théâtre, concert, émission de télé et cinéma, créant un spectacle hybride unique. Cette fusion des genres intrigue et surprend le public, offrant une expérience théâtrale hors du commun. Le public est d’abord transporté dans le dernier concert de la tournée de cette immense star du rock au succès fulgurant. Puis on bascule régulièrement de ces scènes de concert à un talk-show où l’artiste se livre sur les événements de cette soirée qu’elle semble avoir oubliés. Au fil de l’interview, la fameuse soirée du dernier concert se rejoue sous nos yeux, plongeant le spectateur dans une enquête musicale. Les souvenirs de la chanteuse sont flous, on est un peu perdu dans un premier temps, mais le puzzle s’assemble assez vite et l’ensemble est surtout fascinant. La mise en scène impressionne, alternant les genres sans aucune coupure et avec une utilisation de la vidéo exemplaire. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais je ne serais pas étonné que la pièce ait le même destin que DENALI , qui avait aussi créé la surprise l’année dernière… Mais surtout, le spectacle brille par la qualité des morceaux musicaux. La bande originale est magistrale, les mélodies restent en tête et le public est en feu lors de ces scènes de concert, ce qui donne encore plus d’impact à l’ensemble. Tout s’enchaîne avec une osmose déconcertante au fur et à mesure que la tension s’installe et l’attention du spectateur ne retombe jamais. Mathilde-Edith Mennetrier livre une prestation magistrale. On est bluffé par l’intensité de son jeu, mais surtout par sa voix et la fougue qu’elle déploie sur scène. Elle brûle les planches avec un tourbillon d’énergie qui n’est pas sans rappeler Izia. Je connaissais Thomas Gendronneau pour son talent de comédien, qui lui a d’ailleurs valu un Molière en 2023, mais je découvre qu’il est aussi un compositeur et un metteur en scène de génie. Et même si j’ai deviné la fin assez rapidement, sur la forme ARIANNE est un chef-d’œuvre. Une pièce hors norme et surtout un IMMENSE coup de cœur qui marquera à jamais mon expérience de spectateur. Partager
- Coups de coeurs - OFF 2025 | Critiques d'un passionné
Critiques des pièces présentes au festival OFF et que nous avons chroniquées Top 10 - Festival OFF 2025 Découvrez nos spectacles préférés du Festival OFF Nous voici à la moitié du Festival, et comme tous les ans, j'en profite pour vous donner mes dix coups de coeur. C'est une liste exaustive et totalement subjective. N'hésitez pas à aller consulter les autres chroniques si vous cherchez un spectacle à découvrir. J'ai pris la décision de ne pas y inclure UNE VIE SUR MESURE qui est un incontournable depuis 15 ans, ni DU CHARBON DANS LES VEINES et THE LOOP qui suite à leurs Molières étaient complets dès le début du festival 10 - ÉCLATS DE VIE Un spectacle de danse où chaque tableau raconte une histoire. 9 - HAPPY APOCALYPSE Une claque visuelle et sensorielle qui ne ressemble à rien de ce que vous avez déjà vu. 8 - LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD Une relecture moderne et festive du classique de Marivaux. 7 - UN SOUPÇON D’AMITIÉ Un thriller psychologique qui dansera le tango avec vos émotions. 6 - ROBERTO ZUCCO Une claque vicérale et immersive d'une rare intensité. 5 - CLÉOPÂTRE – LA REINE LOUVE Une fresque historique à la chorégraphie milimértée. 4 - TOUT CONTRE LA TERRE Ma grande décharge émotionnelle de ce OFF. 3 - MARIUS Une adaptation magistrale du monument théâtral de Pagnol. 2 - ARIANNE, UN PAS AVANT LA CHUTE Un mélange fou entre concert, théâtre, talk-shox et cinéma. 1 - MADE IN FRANCE Du théâtre à la fois drôle et engagé dont l'écriture n'a d'égal que sa fabuleuse maitrise de la mise en scène
- Histoire de déontologie
Découvrez notre critique détaillée du spectacle GRÉGORY GRÉGORY ❤️❤️💛 Histoire de déontologie Son nom ne sera jamais prononcé pendant la pièce, et pourtant c’est bien l’affaire Grégory qui en est le sujet principal. La trame de l’histoire se déroule dans le comité de rédaction du journal Libération. En 1985 Marguerite Duras écrivait un texte dans lequel elle incriminant la mère de l’enfant, sans aucune preuve, allant à l’encontre de la présomption d’innocence. Toute cette partie est d'ailleurs assez passionnante. Elle questionne sur le pouvoir de la presse, le choix déontologique de publier ou non cet article. Elle resonne parfois avec notre société actuelle, comme lorsque le journal semble à peine s'inquiéter de la montée de l'extrême droite au début des années 80, tout en concédant que la presse a sa part de responsabilité. La pièce a une double narration qui s'éloigne parfois de la réalité. Si certains de ces passages fonctionnent, comme cette rencontre avec une ouvrière, d'autres sont complètement décalées. Et même s'ils apportent des moments d'humour (en tout cas, une partie du public riait franchement), le décalage est souvent bien trop violent et a eu tendance à me sortir du spectacle. Je suis donc vraiment partagé avec ce spectacle qui a le cul entre deux chaises et qui, malgré certains moment qui m'ont captivité, a fini par me laisser sur le coté... Partager














