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- Critique FRANKENSTEIN, LE CABARET DES AMES PERDUES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle FRANKENSTEIN, LE CABARET DES AMES PERDUES FRANKENSTEIN, LE CABARET DES AMES PERDUES ❤️❤️💛 D'entrée de jeu, le conteur nous invite dans son cabaret des âmes perdues, dans lequel Mary Shelley y évoquera sa vie mais surtout l'histoire de son chef d'œuvre de la littérature. Les décors, les costumes et les lumières, aidés par quelques chansons, nous plonge directement dans une ambiance gothique dont le résultat visuel est fort réussi. Malheureusement, même si je suis fan du travail de la compagnie Miranda, j'ai trouvé que l'ensemble manquait de rythme. D'autant plus que le côté cabaret me laissait imaginer un peu plus de folie. Après, je dois tout de même avouer que la chaleur et la digestion ne mon pas aider en rentrer dans ce spectacle. Petite déception qui ne m'empêchera pas de continuer à suivre cette troupe qui, habituellement, ne cesse de me surprendre. Partager
- Critique ALIOSE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle ALIOSE ALIOSE ❤️❤️❤️❤️❤️ Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis amoureux de ce groupe Suisse. Huit ans qu’ils m’entendent parler d’eux et en faire la promo à chaque nouveau clip. Je désespérais un peu de les voir en concert, sauf que la magie du OFF fait qu’hier soir, ils sont venus jouer dans mon salon… Parce que c’était un peu ça. Ils ont délaissé pour quelques jours les grandes salles pour nous offrir ce qui avait des airs de concert privé dans une salle minuscule. Aucun artifice, pas de micro, pas de musiciens, juste eux, une guitare et nous. Un court moment de bonheur, un instant privilégié, une parenthèse enchantée… Aliose, C’est un duo qui semble en osmose sur scène. C’est un univers musical bourré de tendresse et de poésie. C’est une écriture sensible et délicate, pleine de mélancolie. C’est la rencontre de deux voix dont la douceur et la sensualité vous attrapent. C’est une proximité frappante avec son public. C’est un de mes plus gros coup de cœur musical de ces dernières années. Ils ne sont là que jusqu’au 15 juillet, donc si vous voulez découvrir leur univers, ne tardez pas… Partager
- Critique COSCOLETTO – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle COSCOLETTO COSCOLETTO ❤️❤️❤️💛 La troupe ZOLIBRIUS nous invite à découvrir leur libre adaptation de L'OPÉRA BOUFFE d'Offenbach. Et dès le lever de rideau, avec son décor aux couleurs crillardes, on comprend que l'humour sera au rendez-vous. Les six comédiens, accompagnés de deux musiciennes, vont nous entraîner dans ce Vaudeville musical complètement barré. Une opérette loufoque où les rebondissements et les quiproquos vont s’enchainer pour le plus grand plaisir du public. Mais surtout, si le spectacle fonctionne, c'est avant tout grâce au numéros musicaux entraînants et forts réussis et avec leurs chorégraphies bourrées d'humour. Bref, un très bon choix, si on veut simplement passer un bon moment de comédie. Partager
- Critique LA CHAMBRE DES MERVEILLES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA CHAMBRE DES MERVEILLES LA CHAMBRE DES MERVEILLES ❤️❤️ C’est la nouvelle mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, et de ce côté-là, il ne déçoit pas. Entre les jeux de lumière, les projections, les murs transparents… il enchaine les scènes et offre un spectacle dynamique. Je noterai aussi la performance de certains comédiens, comme le jeune Théophile Baquet qui te fait dire que dans la famille, ils ont ça dans le sang. Mais aussi Jean Aloïs Belbachir qui aura été un des rares personnages à me toucher… Parce que malheureusement, l’histoire ne m’a jamais attrapé et je suis resté un peu en dehors (et vu les applaudissements du public, c’est surement un ressenti très personnel). Ca transpire de bons sentiments, mais je n’ai pourtant jamais ressenti d’émotions. Le sur-jeu de l’ensemble y est peut-être pour quelque chose, comme ce titre qui justement m’en vendait trop. Partager
- L’amour à l'italienne
Découvrez notre critique détaillée du spectacle VOYAGE A NAPOLI VOYAGE A NAPOLI ❤️❤️❤️❤️ L’amour à l'italienne 3S - Le Sept - 11h55 Dès le début du spectacle, ça transpire l'amour pour l'Italie avec ce couple préparant leurs pâtes. On notera d'ailleurs le sobre, mais très beau décor, représentant l'appartement où sera invité le spectateur pendant plus d'une heure. Nous sommes ici dans une comédie romantique, et la base pour que ce genre de spectacle fonctionne, c'est évidemment le couple et l'attachement qu'il dégage chez le spectateur. Et de ce côté-là, c'est une grande réussite, il ne faut pas cinq minutes pour que l'on tombe sous le charme des deux comédiens présents sur scène. D'un côté Lulu, un tourbillon d'énergie et de charme et de l'autre le tendre et réfléchi Adil. Il y a beaucoup d'humour et de sensualité qui se dégagent de leur relation, avec notamment un travail sur les lumières et des clairs-obscurs qui amplifient la tendresse qui émane de leur amour. La sauce prend, l'alchimie fonctionne instantanément et le public tombe sous le charme de ce couple. Leurs mots, les petits sourires et les regards qu'ils s'échangent, tout sonne vrai et on rentre en empathie totale avec eux… La pièce joue judicieusement avec les codes du genre, les prenant même parfois à contre-pied. Régulièrement, la petite voix intérieure de nos deux héros brisera le quatrième mur pour exposer les non-dits et leurs ressentis, et ainsi se rapprocher un peu plus des spectateurs. Jusqu'où iriez-vous par amour ? Lorsque la routine s'installe, que feriez-vous pour réactiver la flamme des débuts ? Nos tourtereaux vont prendre un pari fou qui entraînera le spectateur dans une valse d'émotions, dans cette histoire à la fois drôle et bouleversante. Partager
- Critique SWING HEIL – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle SWING HEIL SWING HEIL ❤️❤️❤️💛 Voici l'histoire de Richard, un jeune allemand vivant pour le swing. Une passion qu'il partage clandestinnement avec ses amis, jusqu'au jour où ils vont être recrutés de force par la jeunesse hitlérienne. Alors, je dois avouer que j'ai mis un certain temps pour rentrer dans ce spectacle. Mais la tension monte crescendo, au fur et à mesure que le décors évolue subtilement. Mais à partir du moment où l'endocrinement prend place, ce spectacle m'a attrapé, sans jamais relâcher mon attention, jusqu'à un final d'une grande intensité. Jimmy Daumas livre une pestation de grand standing, en incarnant les différents personnages. Il switche de l'un à l'autre avec une fluidité déconcertante et avec une énergie qui nous laisse admiratif. Une très belle pièce, en hommage à cette jeunesse allemande qui s'est soulevée contre le 3e reich. Partager
- Critique LA MALADIE DE LA FAMILLE M – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA MALADIE DE LA FAMILLE M LA MALADIE DE LA FAMILLE M ❤️❤️❤️❤️💛 Rideau fermé, un médecin de village va nous présenter la famille M, qu'il suit depuis plusieurs années. A chacunes de ses interventions, il portera un regard bienveillant et communicatif sur cette famille qui marquera inévitablement le public. Luigi, le père, qui a perdu son épouse et dont la mémoire défaille. Gianni, le dernier enfant perturbé et manquant de repère depuis la mort de sa mère. Maria la cadette instable et un peu volage. Et Marta, l'aînée, qui a décidé de sacrifier sa vie pour servir de pilier à cette famille bancale. Leur maladie : un manque de communication flagrant, leur empêchant d'exprimer l'amour qu'ils se portent. Chez eux, tout n'est que non dits et sous-entendus... L'histoire, il n'y en a pas vraiment et c'est bien la force de cette pièce qui est pourtant passionnante. Nous allons découvrir cette famille sur une tranche de vie, en découvrant leurs liens, leurs failles et cet amour qu'ils n'arrivent pas à exprimer. C'est d'une grande profondeur sur ce que ça met en lumière. Chacun pourra s'y retrouver dans un personnage et surtout c'est extrêmement bien écrit, avec des dialogues qui font mouche et un humour caustique délectable. On est absorbé par ces tranches de vie et on ne voit pas le temps passer. Mais surtout, la pièce brille par son casting, qui fait qu'on croit à tout ce qui se passe sous nos yeux et les rend ainsi extrêmement attachants. Ils impressionnent par le naturel de leurs jeux, et l'écriture est faite de telle sorte qu'aucun personnage n'écrase l'autre . Mention spéciale à Tigran Mekhitarian, vif, un peu trop bavard mais clairement le catalyseur de cette famille bancale. Ce spectacle m'a captivé et bouleversé tout en trouvant le moyen de me faire régulièrement rire. Et même s'il n'y a pas beaucoup d'espoir dans cette pièce, on en ressort pourtant le baume au coeur, avec l'envie de serrer nos proches dans nos bras en leurs disant qu'on les aime... Un grand moment de théâtre ! Partager
- Critique LE JEU DE LA DAME – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée de la série LE JEU DE LA DAME LE JEU DE LA DAME ❤️❤️❤️❤️ Décidément, le format mini-série est quelque chose que j’affectionne de plus en plus. Il a l’avantage d’éviter d’être répétitif en sombrant dans la saison de trop, et permet de prendre plus de temps pour développer son histoire qu’un film. D’autant plus, que comme ça devient de plus en plus souvent le cas avec certaines séries, la frontière entre cinéma et production télévisuelle a rarement été aussi proche en offrant des œuvres dont la qualité cinématographique laisse admiratif. Pourtant, sur le papier, je vous le concède, The Queen’s Gambit, ça ne vend pas du rêve : On va y suivre la vie d’une jeune fille qui va découvrir le jeu d’échecs pour finir par devenir un vrai phénomène. Sauf que c’est bien plus qu’une série sur les échecs. On a affaire à une œuvre résolument féministe, avec l’ascension de cette femme dans les années 50-60. Et forcément, vu le contexte de cette époque où la femme avait la même intérêt qu’un bouquet de fleur (être belle et ne pas trop faire de bruit), il y a de quoi parler… et la série le fait admirablement. Même, si le jeu d’échec à une place prépondérante, il sera au final bien plus question de la place des femmes dans la société que du jeu en lui-même. On suivra l’histoire de cette femme ambitieuse ayant grandi dans un orphelinat et qui, pour grimper les échelons, va se battre contre une société misogyne, mais aussi contre ses addictions. Nul besoin d’être familier du jeu ou de connaitre les règles pour prendre du plaisir. Sur le plan technique, c’est un sans-faute. Que ce soit les décors, les costumes, la photographie ou bien la bande originale, tout est fait pour nous imprégner de l’ambiance des années 60, et ça fonctionne à merveille. De ce côté-là, la série est un vrai régal pour les yeux digne des plus grands films d’époques. Mais ou la série est la plus bluffante, c’est dans les phases de tournoi. Même si on est néophyte en la matière, la mise en scène souvent ingénieuse arrive à installer une tension assez dingue et rendre les parties passionnantes, tout en semblant garder une réelle cohérence du jeu en lui-même. Lors de ses scènes, la série prend même souvent des airs de thriller. Et comment ne pas parler de Anya Taylor-Joy, qui magnétise l’écran et offre une partition magistrale et d’une justesse incroyable. J’avais beau avoir vu l’actrice dans quelques rôles au cinéma, elle ne m’avait jamais marquée, mais son jeu est ici impressionnant et la série doit énormément à sa performance. Alors, oui, même si on remarque d’entrée que le show a d’indéniables qualités, ça démarre doucement, mais plus on avance, plus on devient accro au phénomène au point d’enchainer les épisodes. Un vrai bijou télévisuel, et vu la durée (un peu plus de 6h) et le confinement, on ne va pas cracher sur un moyen d’occuper agréablement notre temps. Partager
- Critique VOLE, EDDIE VOLE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle VOLE, EDDIE VOLE VOLE, EDDIE VOLE ❤️❤️❤️❤️💛 La troupe Ki m'aime me suive nous raconte l'histoire vraie et pourtant totalement improbable de Michael Eddie Edwards, un citoyen lambda qui a une obsession : participer aux jeux Olympiques d'hiver, tout en devenant le premier représentant Anglais dans une discipline où il n'a aucune expérience, le saut à ski. Le public est tout de suite emporté par la prestation saisissante de Benjamin Lhommas, qui incarne un Eddie à la fois maladroit et extrêmement touchant. Les deux autres comédiens incarnant les autres rôles avec un certain décalage, en apportant beaucoup d'humour à l'ensemble. Et pourtant, même si nous avons bien affaire à une comédie, elle touche en plein coeur. En effet, il y a un vent de poésie qui survole l'ensemble de la pièce et apporte même certains moments d'un onirisme rare, comme ce fabuleux final, visuellement et émotionnellement somptueux. Mais on sera surtout bluffé par la scénographie. Immerger le spectateur aux sports d'hiver était un véritable défi et la mise en scène redouble d'ingéniosité et de trouvailles visuelles, et de ce côté la c'est clairement une réussite. Voici un spectacle qui fait un bien fou, une ode aux espérances, dont on ressort le sourire aux lèvres et avec l'envie de réaliser nos rêves. [ Partager
- Critique COURGETTE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle COURGETTE COURGETTE ❤️❤️❤️❤️💛 La compagnie Paradoxe nous emmène à la découverte d’Icare, surnommé Courgette, un enfant de 9 ans qui, suite à un terrible drame, se retrouve pour dans un foyer pour enfants écorchés. Si le postulat de base est très sombre, on va vivre cette histoire via le regard de notre héros, qui amènera un constant décalage à l’ensemble. Tout est fait pour nous immerger dans l’univers naïf de notre jeune héros et de son parcours initiatique. Il apprendra dans ce foyer à se reconstruire, tout en découvrant ce qui lui avait fait défaut avant : la bienveillance des adultes, s’intégrer aux autres, se faire des amis et surtout, l’amour… On notera la mise en scène au rythme très maitrisé et fourmillant d’idées. Les scènes idylliques s’enchaineront dans un décor semblant issu d’un rêve où l’interprétation des comédiens éveillera à coup sûr votre âme d’enfant. Comédiens qui deviendront par moment chanteurs et musiciens, car comme le montre tous ces instruments trônant au centre de la scène, la musique sera centrale à notre histoire, comme ce superbe morceau « Jimmy » de Moriaty qui accompagnera le spectateur lors de ce voyage plein de poésie. Un spectacle familial d’une infinie tendresse qui touche au cœur et dont on sortira le sourire aux lèvres. Partager
- Vous prendrez bien une tranche de rire avec ça ?
Découvrez notre critique détaillée du spectacle UNE BONNE BIÈRE UNE BONNE BIÈRE ❤️❤️❤️❤️ Vous prendrez bien une tranche de rire avec ça ? Théâtre du Roi René - 16h00 En général, la comédie est un genre qui me fait un peu peur au Festival d’Avignon. Il faut dire que, comme au cinéma, je ne suis pas amateur de l’humour potache, alors que ce type de spectacle remplit les salles. Et UNE BONNE BIÈRE, avec son affiche et son nom en lettres capitales jaunes sur fond bleu, semblait tout droit sorti de cette catégorie. Mais on me l’a conseillé et il y a des noms sur l’affiche que je connais, donc j’ai fini par pousser la porte. Et quelle bonne idée !!! J’ai vraiment passé un très bon moment. La pièce m’a offert de bonnes barres de rire. Son secret : choisir un thème fort et universel et surtout des dialogues ciselés et une belle galerie de personnages. On est ici dans une pièce humoristique qui rappelle le style du Splendid. Les jeux de mots et les blagues fusent avec un sens du rythme comique parfaitement maîtrisé. Ces trois frères et cette sœur vont déterrer les secrets de famille pour notre plus grand bonheur, et surtout l’écriture prend le temps de développer ses personnages. Le talent des comédiens fait le reste. Le quatuor fonctionne à merveille. Marie Le Cam, dont la froideur et la justesse sont savoureuses. Xavier Martel, à mourir de rire dans son rôle de catholique coincé. Jérémy Malaveau, dans ce rôle de comédien raté qui enchaîne les punchlines. Et évidemment, Gilles Dyrek, irrésistible, pour qui le public aura forcément une tendresse particulière. Ensemble, ils nous proposent une pièce à l’humour caustique ravageur mais aussi quelques moments plus tendres. Partager
- Un cri brûlant pour la liberté d’informer.
Découvrez notre critique détaillée du spectacle FEMME NON-RÉÉDUCABLE FEMME NON-RÉÉDUCABLE ❤️❤️❤️💛 Un cri brûlant pour la liberté d’informer. Théâtre Actuel - 19h45 Au centre de la scène, une cible… Quoi de plus symbolique pour introduire ce spectacle qui dresse le portrait d’Anna Politkovskaïa, journaliste et militante des droits de l’homme. Elle s’est battue sans relâche pour dénoncer l’horreur du conflit tchétchène, s’attirant l’inimitié des deux camps, jusqu’à son assassinat… le jour de l’anniversaire de Vladimir Poutine. Le spectacle pourra en dérouter certains par son approche documentaire et didactique, mais il dégage une puissance remarquable. Il rend un hommage saisissant à cette femme dont le courage n’avait d’égal que son altruisme. La scénographie ingénieuse nous fait voyager à travers les moments clés de son combat, sans jamais perdre le spectateur, grâce notamment aux titres projetés en fond de scène. Le texte dénonce la corruption, la violence et l’horreur de la guerre. Il résonne avec force face à l’actualité et à la multiplication des conflits à travers le monde. Les scènes s’enchaînent et provoquent souvent la sidération : des attentats de Grozny à l’interview glaçante du Premier ministre tchétchène, en passant par une troublante séquence de série télévisée, la pièce enchaine les moments tétanisants. Le texte témoigne de la corruption, la violence et l’horreur de la guerre, et résonne fortement avec l’actualité et les différents ses conflits. Les scènes s’enchainent et provoque souvent la sidération. Que ce soit, les attentas de Grozny, l’interview du premier ministre Tchétchène ou cette série télévisée, la pièce enchaine des moments tétanisants. Caroline Rochefort, déjà nommée Révélation féminine aux Molières 2022, confirme ici tout son talent. Elle incarne Anna Politkovskaïa avec une intensité et une humanité impressionnante. À ses côtés, Pierre Berçot interprète l’ensemble des autres rôles avec justesse et sobriété. J’ai été fasciné, suspendu à leurs lèvres, découvrant un conflit et une femme que je ne connaissais finalement que très peu. Ensemble, ils nous bouleversent et offrent un moment théâtral d’une rare intensité. Plus qu’un spectacle, c’est un vibrant hommage à une femme d’un courage exceptionnel, et à la liberté de la presse. Partager














