top of page

506 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Critique LE MOBY DICK – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE MOBY DICK LE MOBY DICK ❤️❤️❤️💛 C'est toujours compliqué d'adapter un roman au théâtre, car il faut réussir raccourcir l'œuvre sans pour autant la dénaturer. Mais la bonne idée de cette pièce est de totalement revisiter ce classique en transposant son intrigue en 2002. On retrouvera bien le jeune héros Ishmael et le capitaine Achab, mais ici les marins seront remplacés par des dockers et la fameuse baleine blanche par un immense porte-conteneur, métaphore représentant le monstre qui risque d'anéantir leur travail. On a donc finalement affaire à une comédie sociale sur ces dockers qui vont lutter pour la survie de leurs emplois. La pièce est portée par dix comédiens, ce qui est assez rare pour un spectacle présenté au OFF. Ils déploient une vraie énergie, aidés par un astucieux travail de mise en scène avec un décor modulable. Il se dégage un esprit "bande de potes" qui vient renforcer le propos du spectacle et fait que malgré la lutte sociale qui est centrale, l'humour n'est jamais loin. Par contre le cumul de personnages, même s'il y est pour beaucoup dans l’efficacité du spectacle, fait que certains arcs narratifs manquent de développement. Alors, la représentation d’hier était une sortie de résidence, et évidement il y aura des réajustements avant le début du Festival, mais de ce que j’ai pu découvrir hier, il y a un véritable potentiel. Partager

  • Critique ZOUROU, AU-DELÀ DES MOTS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle ZOUROU, AU-DELÀ DES MOTS ZOUROU, AU-DELÀ DES MOTS ❤️❤️❤️❤️💛 Voici, l'histoire de Lola, une jeune fille atteinte d'un trouble du langage sévère, dont la vie va être bousculée lorsqu'un nouvel orthophoniste et la compagne de son père vont entrer dans sa vie. Alors, sur le papier, voir une adulte jouer une gamine affublée d'un handicap mental, ça pouvait vite tourner au ridicule... Sauf qu'en moins de cinq minutes, Lola aura réussi à m'embarquer dans son univers si particulier, sans jamais me lâcher. Un univers où la tendresse côtoie continuellement l'humour et la poésie. Un univers où elle exprimera ses émotions par des chorégraphies d'un onirisme fou. Un univers où son orthophoniste installera une sublime relation avec elle. Un univers où son père voudrait la voir évoluer plus vite. Un univers où la compagne de celui-ci cherchera à faire sa place. Et surtout, impossible de ne pas dire un mot sur Morgan L'Hostis. Son interprétation est sidérante, en ne tombant jamais dans la caricature et d'une justesse déroutante, sans parler des moments de grâce qu'elle nous offre par la danse. Voici donc un spectacle qui aborde le thème du handicap avec tellement de délicatesse. Alors oui, j'en vois déjà qui vont lui reprocher un trop plein de bons sentiments, mais pourtant ça fait un bien fou, c'est fait avec énormément de sincérité et cet instant magique est passé à une vitesse folle. Partager

  • Une confession poignante, entre cinéma intime et théâtre brut

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle ZOOM ZOOM ❤️❤️❤️❤️ Une confession poignante, entre cinéma intime et théâtre brut Théâtre du Girasole - 10h00 Il est des spectacles qui vous saisissent sans prévenir. ZOOM est de ceux-là. Porté par l’interprétation magnétique de Pamela Ravassard, seule en scène, ce monologue d’une mère cabossée vient vous percuter en plein cœur. Elle incarne une mère célibataire, paumée, drôle parfois, mais surtout terriblement humaine. Son amour inconditionnel pour son fils Burt est le fil rouge d’un récit bouleversant. Comme dans IPHIGÉNIE À SPLOTT , que j’avais tant aimé, j’ai retrouvé ici cette tendresse infinie pour une héroïne brisée, dont les failles deviennent poésie. J’ai été frappé par l’intensité du jeu de la comédienne, par la manière dont elle fait vibrer chaque mot, chaque geste, avec une énergie brute et une vulnérabilité à fleur de peau. Mais Pamela Ravassard signe aussi une mise en scène d’une grande finesse, traversée de cinéma et de poésie. Elle nous embarque littéralement dans le film intérieur de cette mère. Les références hollywoodiennes (Rocky , Le Parrain , Indiana Jones , E.T. ) ne sont pas des clins d’œil gratuits : elles traduisent les espoirs démesurés qu’elle projette sur son fils, comme un rêve de grandeur pour échapper à la médiocrité du quotidien. Tout est pensé pour servir cette immersion : les vitres en fond de scène, les jeux de reflets, les effets sonores subtils, et surtout le formidable travail sur les lumières. Visuellement c’est somptueux et ça tisse un flou entre la réalité et le destin fantasmé par cette mère pour son fils. Mais derrière cette forme très maîtrisée, ce qui reste, c’est l’émotion. Une émotion brute, vraie, portée par l’écriture de Gilles Granouillet, qui donne la parole à ceux qu’on n’écoute pas. Une émotion qui fait rire aussi, car cette femme est traversée d’un humour qui rappelle souvent Chaplin. Et quand elle tombe le masque, c’est une déflagration. ZOOM est un cri. Un pardon. Une tentative de transmission. Un hymne à la résilience. Et surtout, une très belle surprise de ce OFF. Partager

  • The Algerian nightmare

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle EMMA PICARD EMMA PICARD ❤️❤️❤️❤️ The Algerian nightmare Théâtre Transversal - 17h50 Quand je suis entré dans la salle, j’avais un peu peur. Entre la fatigue accumulée de cette première semaine de rush au OFF, la chaleur étouffante et le fait que ce soit un seul en scène, je craignais de sombrer dans la somnolence et de passer complètement à côté. Bref, je m’attendais à tout… sauf à me prendre une claque. Dès son entrée d’Emma Picard, elle a capté mon attention. J’ai été tout de suite scotché par le vide de son regard et tout le poids de l’épuisement et de la culpabilité qui semblait reposer sur ses épaules. Puis, elle a parlé… et ma fascination s’est mise en marche… La pièce dévoile une face sombre de l’histoire de France, de celles qu’on préfère laisser sous le tapis. On découvre cette paysanne alsacienne, veuve, mère de quatre fils, en 1860. Le gouvernement français lui promet l’eldorado en Algérie, des terres et une vie meilleure. Mais ce rêve de soleil va vite tourner au cauchemar… EMMA PICARD, c’est avant tout le portrait bouleversant d’une femme prête à tout pour ses enfants. Elle raconte son destin brisé, sa désillusion profonde, elle qui pensait trouver le bonheur au bout de l’exil. Marie Moriette est magistrale. D’une sobriété désarmante, elle incarne cette femme avec une force rare. Sans aucun pathos, elle vient vous attraper les tripes et ressert son étreinte au fur et à mesure de son récit. Elle nous raconte son récit avec une intensité folle, possédée par son personnage. À tel point qu’au moment des applaudissements, elle semble encore prisonnière de l’émotion. Comme nous… La mise en scène est minimaliste. Aucun artifice, juste une chaise auprès de laquelle se trouve le lit où se repose son fils, une fenêtre en fond de scène et un subtil jeu de lumières. C’est tout. Et c’est amplement suffisant. Le reste, c’est le talent brut de la comédienne, sa colère contenue, son désespoir, son rejet d’un Dieu qui semble l’avoir abandonnée. Elle parvient à nous faire ressentir la chaleur accablante, la dureté du climat, les fléaux qui s’abattent sur elle et les siens. Je ne m’attendais pas à vivre ça. À être bouleversé de cette façon. À recevoir ce récit comme un rouleau compresseur. Et pourtant… Partager

  • Je t’aime, moi non plus…

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE GRAND JOUR LE GRAND JOUR ❤️❤️❤️❤️💛 Je t’aime, moi non plus… Un coup de tonnerre annonce l'orage qui va s'abattre sur cette famille… Dès sa formidable scène d'ouverture, d’une impressionnante puissance graphique et dramatique, on sent que la compagnie Aléthéia va nous proposer quelque chose de spécial. Réunis pour la première fois depuis longtemps à l'enterrement de leur mère toxique, la fratrie va déterrer tous les non-dits et les secrets de famille. Une mère à qui il manque d’ailleurs une jambe… Un membre… un détail qui sera loin d’être anodin… Ce grand déballage se fera sous le signe d'un humour noir ravageur. Avec un rythme soutenu, la pièce va jouer avec les ruptures de ton et les registres, alternant les disputes et autres règlements de compte, à d’autres moments empreints de tendresse et de nostalgie. On pense souvent à Festen en voyant cette famille dysfonctionnelle qui choisit ce jour précis pour délivrer ce qu’elle a sur le cœur. Une famille partagée entre la rancœur et l’incapacité de se dire l’amour qu’ils ont les uns pour les autres. Au niveau du décor, un unique élément central : cette table autour de laquelle vont graviter tous les personnages. Le superbe travail de mise en scène fera le reste. Les lumières sont admirablement utilisées, et offrent quelques moments de grâce, comme ces monologues où un personnage se confie en bord de scène, alors que le reste de la famille reste figée à table et devient une peinture en clair-obscur. A cela, il faut aussi ajouter la musique et quelques moments chantés du plus bel effet. Dans cette pièce chorale et tragi-comique au rythme soutenu, l'ensemble du casting fait merveille. Mais comment ne pas parler de Sylvain Jailloux, incarnant le curé, mais aussi le fantôme de la mère. Un choix qui aurait pu s'avérer ridicule, mais le décalage s'intègre parfaitement au spectacle et surtout il réussit à apporter énormément de tendresse et d'attachement au monstre décrit par les enfants. J’ai savouré cette farce caustique, bien plus profonde qu’elle n’en a l’air. La pièce m'a emporté de la première à la dernière minute, jusqu'à ce final exceptionnel qui m'a fait dresser les poils. Clairement une de mes plus belles surprises depuis le début de OFF. Partager

  • Critique MANGEZ LE SI VOUS VOULEZ – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle MANGEZ LE SI VOUS VOULEZ MANGEZ LE SI VOUS VOULEZ ❤️❤️❤️❤️💛 Le spectateur est prévenu d'entrée : l'histoire a laquelle il va assister finira mal, très mal... Mais si vous avez la chance de pouvoir voir cette pièce, faites abstraction du sujet, car vous passeriez à côté de quelque chose de fabuleux. Car certes, le spectacle relate un des faits divers les plus sordides de l'histoire de France, mais il le fait de façon remarquable. Déjà par le jeu de l'acteur principal qui interprétera les différents personnages. Il sera accompagné par deux musiciens et surtout une actrice, dont je tairai le rôle, qui est simplement bluffante, alors qu'elle reste quasiment silencieuse. Mais ce qui impressionne le plus, c'est clairement la mise en scène millimétrée qui est juste une des meilleures que j'ai pu voir à ce jour. L'utilisation du décor est parfaite. Rien n'est laissé au hasard, tout est dans les détails qui font passer ce show de très grand spectacle à chef-d'œuvre. C'est bourré d'idées plus ingénieuses les unes que les autres et ça laisse admiratif. Et puis bien sûr, il y a cet humour décalé salvateur, qui te permet de prendre le recul nécessaire devant le spectacle auquel tu assistes. Alors oui, tu en ressors mal à l'aise, avec cette impression qu'on a passé tes émotions sous un rouleau compresseur, mais quel spectacle !!! Partager

  • Et pourtant, elle a tant de choses à nous dire…

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle MUETTE MUETTE ❤️❤️❤️ Et pourtant, elle a tant de choses à nous dire… Muette, c'est cette voix qui a fini par disparaître et qu'elle rêve de pouvoir entendre à nouveau. Muette, c'est toute cette douleur que cette ado garde enfoui au fond d'elle. Muette, c'est l'histoire de cette ado qui s'est renfermée sur elle-même et dont l’entourage va chercher à l'aider à retrouver un sens à sa vie. Son père ayant disparu de ses rêves, Louise va se créer une amie imaginaire qui prendra les traits de l'actrice Jean Seberg. Un choix loin d'être anodin, cette dernière s'étant suicidée, elles vont réapprendre ensemble que la vie peut avoir un sens. Elle sera aussi aidée dans sa quête par une mère aimante et inquiète, un beau père tendre et attachant, et une irrésistible psy. La compagnie Les Ailes de Clarence propose un spectacle sur le thème du deuil, mais y apporte assez de recul pour le rendre accessible aux plus jeunes. Il y aura ainsi beaucoup d’humour, de musique et de chansons, mais surtout une tendresse et une poésie constamment présente. Il y a un décalage constant qui propose des scènes assez surréalistes, mais qui a parfaitement sa place. En effet, le public a constamment l'impression d'être dans la tête et les rêves de la jeune fille, jusque dans les scènes du “réel”. On est impressionné par le travail de scénographie et des lumières qui plongent un peu plus le spectateur dans les songes de l'adolescente. Et même s’il y a un léger manque de rythme, on est emporté par l’histoire de cette ado et on en ressort le cœur gonflé… Partager

  • Un amour en pleine floraison, fauché par le système.

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle TOUT CONTRE LA TERRE TOUT CONTRE LA TERRE ❤️❤️❤️❤️💛 Un amour en pleine floraison, fauché par le système. Théâtre de l'Oulle - 12h00 Dans cette chronique d’une mort annoncée, nous rencontrons Camille, interviewée par un journaliste. Elle raconte sa rencontre avec son premier amour, Augustin, éleveur de porcs. Elle découvre l’enfer de ce métier, et un terrible engrenage se met en marche, broyant peu à peu leur exploitation, jusqu’à pousser son compagnon au suicide… Basée sur une histoire vraie, la pièce est avant tout un hommage aux paysans. Elle dénonce l’absurdité d’un monde où ceux qui nous nourrissent sont souvent ceux qui mendient. Mais Rémy Couturier choisit de ne pas sombrer dans le misérabilisme. Au contraire, il insuffle une véritable tendresse au couple de paysans. Car c’est aussi une histoire d’amour, portée par deux comédiens bouleversants de justesse. Leur complicité rend leur relation profondément touchante. Certaines scènes suspendent le temps, tant leur amour semble plus fort que tout. Le récit utilise également un humour satirique, grinçant parfois, pour pointer l’absurdité du système qui broie les agriculteurs. La pièce réussit ce mariage délicat entre drame et comédie. L’humour allège le propos sans jamais désamorcer la tragédie qui se joue sous nos yeux. La mise en scène est particulièrement réussie : la transition entre présent et passé se fait avec fluidité, tandis que le décor, fait de bottes de paille amovibles, accompagne sans cesse le récit. Les comédiens les manipulent sans relâche, comme un rappel du labeur quotidien. Elles deviennent les lieux de l’action, ancrant puissamment le récit dans la campagne. TOUT CONTRE LA TERRE est un spectacle engagé, bouleversant, qui nous pousse à réfléchir sur la condition paysanne. Et si, au fond, cette chronique d’une mort annoncée était aussi celle de l’agriculture elle-même ? Partager

  • Un hommage aussi vibrant que nécessaire

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES ROCHAMBELLES LES ROCHAMBELLES ❤️❤️❤️💛 Un hommage aussi vibrant que nécessaire Théâtre des Beliers - 10h00 LES ROCHAMBELLES, c’est l’histoire méconnue de ces trente femmes qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, formèrent la toute première unité ambulancière militaire féminine. Ce récit interroge sur la place des femmes en temps de guerre, mais surtout leur invisibilité dans les récits officiels. Ce spectacle leur rend un hommage puissant, en mettant en lumière leur courage et leur engagement. Accompagnées de deux hommes, les quatre comédiennes incarnent à elles seules tout un régiment, dans une énergie de groupe saisissante. Si le ton se teinte parfois d’humour et de tendresse, il reste résolument grave et engagé. On s’attache vite à ces femmes qui se dévoilent à nous, entre doutes, audace et désir d’appartenir à la grande Histoire. La mise en scène, soignée et immersive. Sur scène, une imposante structure métallique trône au centre. Mobile, évolutive, presque vivante, elle devient à la fois ambulance, baraquement ou champ de bataille. Dans un rythme fluide et dynamique, les comédiennes investissent chaque recoin de cet espace vertical. Elles exploitent toute sa hauteur, la manipulent et la transforme au gré des tableaux. Les jeux de lumière, le travail sonore et une bande-son électro confèrent à l’ensemble une dimension quasi cinématographique. Certaines scènes marquent durablement par leur esthétique et leur puissance visuelle. Sans jamais sombrer dans la leçon d’histoire ou le documentaire figé, LES ROCHAMBELLES touche par sa sincérité et rend un hommage vibrant à ces héroïnes oubliées, par la force de l’expérience théâtrale. Partager

  • Critique LES GRENOUILLES DE BAIKAL – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES GRENOUILLES DE BAIKAL LES GRENOUILLES DE BAIKAL ❤️💛 Il y a des moments où tu aurais tellement voulu aimer que la déception est d’autant plus forte… J’avais vraiment hâte de découvrir la première mise en scène d’Aïda Asgharzadeh qui m’avait émerveillé les années précédentes avec LA MAIN DE LEILA et LES POUPEES PERSANES. Alors, niveau mise en scène, pour le coup c’est plutôt positif avec un travail sur les mouvements perpétuels du décor afin de faire voyager le spectateur. Mais je n’ai jamais réussi à m’attacher aux personnages, ce qui m’a vite fait décrocher du spectacle. Pourtant l’histoire a du potentiel, avec ce jeune bègue qui emmène sa dulcinée à la mémoire défaillante dans un voyage improbable. Et même si nos deux héros ont réussi à m’éveiller un soupçon d’émotions, pour ce qui est des autres rôles c’était beaucoup plus compliqué et il manquait, pour moi, ce petit plus de magie qui n’opère jamais réellement. Partager

  • Critique LA DÉLICATESSE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA DÉLICATESSE LA DÉLICATESSE ❤️❤️❤️❤️💛 En dix minutes, on découvrira l’histoire d’amour entre Nathalie et François. Le talent de Sélène Assaf et Jean Franco fera qu’on y croit instantanément, mais un terrible accident viendra tout chambouler… S’en suivra un long chemin de résilience et une fable moderne sur le thème du deuil, traité de façon admirable et avec énormément de délicatesse… Rarement une pièce aura porté aussi bien son nom. Car oui, malgré le sujet lourd, le ton sera continuellement doux-amer et un vent de légèreté survolera le spectacle tout du long. Comme par exemple la mise en scène, avec ces personnages qui brisent constamment le quatrième mur, pour exprimer aux spectateurs ce qu’ils ressentent. Le choix que tous les hommes qui croiseront la vie de Nathalie soit interprétés par la même personne. Ou bien ce troisième comédien, un peu en retrait par rapport à l’histoire, mais avec un rôle pourtant central, que je vous laisserai découvrir. C’est bourré d’idées qui apportent énormément de tendresse à l’ensemble. Le texte est magnifique, alternant les moments drame, d’humour et de poésie. Ça joue avec nos émotions et ça le fait tellement bien… Aidé par l’interprétation du trio, toujours juste, qui fait qu’on s’attachera énormément aux personnages. Partager

  • Critique L'INSOLENT ROLAND GARROS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle L'INSOLENT ROLAND GARROS L'INSOLENT ROLAND GARROS ❤️❤️❤️ La pièce retrace le destin assez fou de cet aviateur qui a consacré sa vie pour repousser les limites. Comme toujours, Eric Bouvron joue avec notre imaginaire. Ici il n'y a pas de décors, et pourtant, grâce à un astucieux jeux d'accessoires, il nous fait voyager. Une roue, un ruban ou une écharpe la mise en scène inventive fait que l'on y croit. Les vols en avions sont même un régal. Je dois avouer que je ne connaissais pas grand chose du personnage et c'était assez passionnant de découvrir son histoire, d'autant plus que les comédiens y mettent beaucoup d'énergie. Et puis, moi, si la comédienne me chante "Wayfaring stranger", bah ça suffit pour m'emporter... Il fallait bien que ce festival se termine et ça fait plaisir de le faire sur ce genre de spectacle... Partager

Abonnez-vous à notre liste de diffusion

Merci de vous être abonné !

bottom of page