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- Critique AIME COMME MARQUISE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle AIME COMME MARQUISE AIME COMME MARQUISE ❤️❤️❤️❤️💛 On découvre une Marquise au sommet de sa gloire s’apprêtant à jouer « Andromaque » de Racine, lorsque qu’un inspecteur de police fait irruption dans sa loge pour l’interroger sur Molière. Elle va ainsi nous raconter sa fascinante histoire et ses rencontres avec les hommes les plus illustres de son temps qui sont tous tombés sous son charme : de Molière à Corneille, en passant par D’Artagnan ou même Louis XIV… Une mise en scène intelligente va inviter le théâtre dans le théâtre. Une scène surélevée, représentant la loge où cette Marquise est interrogée, surplombe le reste de la scène où l’on verra une deuxième Marquise plus jeune jouant l’ascension de cette femme du peuple, devenue la muse des plus grands écrivains. La première deviendra ainsi spectatrice de sa vie avec une émotion et une nostalgie palpable, tandis que Chloé Froget, aussi à l’origine de la mise en scène, impressionnera par son jeu, en jouant une jeune Marquise fougueuse et insouciante. Les deux actrices seront accompagnées par deux acteurs se partageant les rôles masculins. Le texte est un délice. Mélange de vers, souvent irrésistibles, et de proses où viendront s’entrechoquer la tragédie de Corneille et la comédie de Molière, offrant d’ailleurs plusieurs citations très bien amenées. On se retrouve ainsi avec un mélange de théâtre classique et moderne qui offre un dynamisme au spectacle et s’avère être un vrai régal pour les oreilles. Le très beau décor amovible permet au spectateur de voyager de Pézenas au Louvre, en passant par le Château de Vaux-le-Vicomte. C’est inventif, bourré d’idées ingénieuses et le spectateur en prend plein les yeux. Partager
- Critique LES VIVANTS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES VIVANTS LES VIVANTS ❤️❤️❤️💛 Dès l'ouverture de la pièce, on comprend qu'on va voir quelque chose de fort. En quelques minutes, et autant d'ellipses temporaires, on va découvrir un couple. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils s'aiment et partage cet amour avec le public. Entre rires, moments de tendresse et disputes, le talent de Julie Cavanna et Benjamin Brenière y est pour beaucoup et fait que le public y croit et s'attache énormément à leurs personnages. Ce qui fait que lorsque le moment fatidique arrive, le 13 novembre, la baffe n'en sera que plus forte. Alors, forcément s'attaquer à un des plus grands traumas français de ces dernières années aurait pu être vite inutilement plombant et maladroit si il n'y avait pas eu l'intelligence du texte autobiographique de Fanny Chasseloup. Certes, certaines scènes auront l'effet d'un uppercut, comme ces monologues face au public, mais un troisième personnage apportera un décalage, mais surtout une poésie et un humour salvateur. Il est d'ailleurs incarné par un Alexandre Bonstein survolté et méconnaissable. Au final, on est face à une histoire d'amour poignante, un personnage qui cherche, de son mieux, à se reconstruire, mais avant tout une vague d’émotions et un hymne à la vie plein d'espoirs. Partager
- Critique VARIATIONS ÉNIGMATIQUES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle VARIATIONS ÉNIGMATIQUES VARIATIONS ÉNIGMATIQUES ❤️❤️❤️💛 Abel, prix Nobel de littérature, vit reclu sur une île de Norvège, jusqu'au jour où Erik débarque chez lui pour l'interviewer sur sa derrière œuvre. Va s'en suivre une joute verbale entre l'écrivain misanthrope et détestable et le journaliste plus introverti. Cette confrontation va enchaîner les rebondissements, certes parfois téléphonés, mais ce n'est pas grave. Car si la pièce brille par une chose, ce sont bien ses dialogues savoureux d'un cynisme irrésistible à l'humour d'une efficacité redoutable. D'autant plus qu'ils sont interprétés par deux comédiens qui campent parfaitement leurs personnages qui révéleront progressivement leurs vraies natures et feront passer au spectateur un bon moment de théâtre. Partager
- Une montagne russe impressionnante mais qui peut donner la nausée
Découvrez notre critique détaillée du spectacle ROUILLE ET PAILLETTES ROUILLE ET PAILLETTES ❤️❤️❤️ Une montagne russe impressionnante mais qui peut donner la nausée 24 heures après avoir vu le spectacle, je ne sais toujours pas quoi en penser, mais ce qui est sûr, c’est que c’est un ovni qui divisera le public. Donc, voici une famille pas comme les autres : les Clapier. Une famille déjantée, au bord de la crise de nerfs, qui passe son temps à se hurler dessus pour exprimer ses sentiments. Ça jongle constamment avec les styles, les modes de narration et les ruptures de rythme. Régulièrement, ça part loin dans le grotesque, dans la distorsion de la réalité, et j’avoue qu’ils m’ont régulièrement perdu dans le délire. Mais régulièrement, ils m’ont récupéré, par leur humour grinçant, ou certains moments étonnamment plus profonds et poétiques. Car oui, le spectacle est un énorme bordel, totalement assumé, mélangeant le réel et les fantasmes de ses personnages. Et d’ailleurs, il faut bien lui reconnaître son sens du rythme effréné. D’autant plus que la scénographie apporte quelques moments sublimes. Souvent très dynamique avec un décor et des corps constamment en mouvement, elle offre aussi des moments suspendus qui amènent un côté fantaisiste. Les comédiens en font des caisses, en hurlant parfois jusqu’à l’overdose. Mais là aussi, ça colle avec cette famille et son univers, et les comédiens incarnent parfaitement leurs personnages. Martin Durrmann se montre même assez bluffant par moments, comme lorsqu’il se lance dans un numéro de danse assez saisissant. Alors, oui, clairement, je ne suis pas rentré totalement dans le délire, mais ce qui est sûr, c’est qu’avec les années il me restera inévitablement des moments de cet ovni théâtral. Et rien que pour ça, est-ce qu’ils n’auraient pas réussi leur pari ? Partager
- Le soleil de Marseille brille sur les planches.
Découvrez notre critique détaillée du spectacle MARIUS MARIUS ❤️❤️❤️❤️❤️ Le soleil de Marseille brille sur les planches. Théâtre Le chien qui fume - 12h00 Dès l’ouverture en chanson, on est immédiatement happés par l’atmosphère méditerranéenne du Vieux-Port. Les ruelles pavées, le marché, la mythique Canebière, et bien sûr le Bar de la Marine composent ce superbe décor qui ravive avec tendresse l’univers de Pagnol. Pour son nouveau spectacle, la troupe du Grenier de Babouchka s’attaque à un véritable monument du théâtre français, sans doute la pièce la plus populaire de l’auteur. Jean-Philippe Daguerre réussit le pari de rendre ce classique à la fois respectueux et résolument moderne. Sa mise en scène fluide, sans temps mort, trouve un bel équilibre entre comédie, tension et poésie. Le panache des comédiens fait le reste : ils transforment cette réinterprétation en moment inoubliable. La troupe livre une performance remarquable. Chaque acteur incarne son personnage avec une sincérité touchante et un sens aiguisé du rythme comique. Ils insufflent une énergie nouvelle à la pièce tout en restant fidèles à son esprit. La galerie de personnages hauts en couleur prend vie avec une vigueur qui secoue les planches. Romain Lagarde nous ferait presque oublier Raimu dans le rôle de César. Par la puissance de son jeu, il parvient à nous faire rire autant qu’à nous émouvoir. Geoffrey Palisse apporte fougue et intensité à Marius, formant un duo très convaincant avec Juliette Béhar, qui incarne Fanny avec une fragilité lumineuse. Elle confirme amplement qu’elle n’a pas volé son récent Molière. Et comment ne pas saluer Teddy Melis, dans le rôle de Panisse. Il campe sans doute le personnage le plus attachant de la pièce : drôle, maladroit, roublard et chaleureux, il apporte à son rôle une palette de nuances savoureuses. Et pourtant, même après avoir vu le film culte une bonne dizaine de fois, j’ai eu cette sensation étrange mais savoureuse de découvrir MARIUS pour la première fois. Je connais chaque réplique par cœur, et malgré cela, ils ont réussi à me faire rire, énormément, mais aussi à me tirer des larmes, par la justesse et la sensibilité de leur jeu. Ce MARIUS, c’est : – Un tout petit tiers d’accent du sud, – Un tiers d’émotion, – Un bon tiers de rire, – Et un grand tiers de talent. Oui, ça fait beaucoup de tiers… mais vu le chef-d’œuvre théâtral, on en redemanderait encore. Un IMMENSE coup de cœur. Partager
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- Critique ADIEU MONSIEUR HAFFMANN – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle ADIEU MONSIEUR HAFFMANN ADIEU MONSIEUR HAFFMANN ❤️❤️❤️❤️❤️ Pour commencer cette journée, j'ai emmené du monde découvrir un de mes plus grands coups de cœur au fil de ces années de OFF. Parce que oui, Adieu monsieur Haffman, est une œuvre majeure qui mérite amplement son succès depuis 2016 et ses quatre Molières. Comme souvent avec Jean-philippe Daguerre, le sujet est lourd mais il le traite avec énormément d'humanité, de poésie et d'humour qui ont un effet salvateur. Même si la pièce risque de vous faire verser quelques larmes, on rit énormément et on en ressort reboosté, le sourire aux lèvres et la conviction d'avoir passé un grand moment de théâtre. Le scénario est intelligemment écrit et réussit à nous captiver. Il offre pas mal de surprises, notamment cette deuxième partie avec un changement radical de ton. La pièce va alterner les moments de drame intense, mais aussi de comédie et de tension en passant d'un registre à l'autre avec énormément d'aisance. Sans pathos et avec une grande justesse, elle va approfondir les tensions psychologiques entre les personnages suite à leur étrange pari. La scénographie est simple mais maligne, avec ce décor et ces costumes tout nuances de gris, intensifiant le côté tragique et oppressant de l'histoire, mais qui offre aussi de très jolis moments de poésie. Le tout mis en valeur par une magnifique musique qui immanquablement restera gravée en vous. Mais la clef de la réussite du spectacle est certainement son casting du haut vol (notamment le trio que j'avais pu retrouvé dans la très bonne pièce "Les Vivants", il y a deux semaines). On rentre en empathie totale avec les personnages, ce qui décuple les émotions. Une œuvre à la fois passionnante, bouleversante, drôle et oppressante, bref un vrai festival d'émotions à voir absolument (ou comme moi aujourd'hui, à revoir avec autant de plaisir...). Partager
- Daguerre creuse autour de l’amour et l’amitié pour en extraire une pépite d’humanité.
Découvrez notre critique détaillée du spectacle DU CHARBON DANS LES VEINES DU CHARBON DANS LES VEINES ❤️❤️❤️❤️💛 Daguerre creuse autour de l’amour et l’amitié pour en extraire une pépite d’humanité. Théâtre du chien qui fume - 10h00 1958, dans une petite ville minière du nord de la France, Vlad et Pierre, deux inséparables amis, essayent d’oublier la dureté de leur travail, en jouant de l’accordéon, jusqu’au jour où Leila, une jeune marocaine, rejoint leur petit orchestre… Jean-Philippe Daguerre nous livre ici une pièce tout en nuances, jusque dans les couleurs et les lumières, qui mélangent les tons de gris pour mieux nous plonger dans l'univers de ce village où le charbon est roi. On notera d'ailleurs l'immense travail sur les costumes et le décor qui immerge le spectateur dans une époque. Mais surtout, la force de la pièce vient de son texte qui, même s'il aborde des sujets forts, ne cherche jamais à forcer les émotions. La pièce évite le piège de la facilité et du patho pour chercher à émouvoir le public, mais parvient tout de même à le toucher avec une véritable sincérité. De même, la pièce se montre souvent très drôle, sans jamais en faire des caisses. La finesse de l'écriture fait que régulièrement une réplique touchera le spectateur ou viendra lui décrocher un sourire. Et si cela fonctionne si bien, c'est que le texte laisse le temps à chacun de ces personnages d'exister et donc aux spectateurs de s'attacher à eux. D'autant plus qu'il sera énormément question d'amour, entre un homme et une femme, mais aussi des parents et leurs enfants, et surtout celui qui lie deux amis. Mais même si l'ensemble du casting fait merveille, on retiendra surtout un Jean-Jacques Vannier, dont chaque réplique est un véritable délice. On notera aussi la très belle composition musicale, et ceux qui me connaissent le savent, quand on allie le combo drame-comédie-musique, je suis harponné… Jean-Philippe Daguerre m'a rarement déçu et enchaine les succès , et il nous livre ici une comédie sensible, pleine d’humanité, mais surtout sa plus belle pièce depuis ADIEU MONSIEUR HAFFMANN . Partager
- Critique UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS ❤️❤️ C'est un seul en scène musical où Valérie Marie nous racontera sa passion pour le piano jusqu'au buzz sur internet qu'aura provoqué une vidéo jouant Hallelujah dans un aéroport. Niveau musical, on ne peut être qu'éblouï par la performance de cette pianiste. Chaque morceau est un régal pour les oreilles que la scénographie, faite de multiples écrans, viendra sublimer. Mais dès que le show sort de la performance musicale, je dois avouer que le jeu d’actrice n'a jamais réussi à me toucher, sans compter sur mon voisin qui commentait chacune de ses anecdotes... Partager
- Clap de fin pour la saison 2024 !
Découvrez notre critique détaillée du spectacle BILAN FESTIVAL OFF 2024 BILAN FESTIVAL OFF 2024 Clap de fin pour la saison 2024 ! Clap de fin pour une édition 2024 assez particulière, mais particulièrement intense. Il m’aura fallu trois jours pour remettre de l’ordre dans mes émotions et redescendre de mon petit nuage, mais le moment que j’attends le plus chaque année est bel et bien terminé et voici le temps du bilan. De cette édition, je me souviendrai d’abord de ce sentiment bizarre avec ses rues et ses salles quasiment désertes les premiers jours. Il faut dire que le OFF n’a pas été aidé cette année. Entre le décalage des dates dû aux JO, les législatives et l’Euro de foot, le démarrage a été compliqué et c’était triste de voir ces artistes jouer dans des salles presque vides… Mais petit à petit, les spectateurs sont arrivés, les salles se sont remplies, et les spectateurs ont enfin pu rendre hommage à tous ces artistes sur scène qui se démènent pendant trois semaines pour notre plus grand plaisir. Trois semaines où c’est toujours avec le même plaisir que j’emmène chaque année de plus en plus de personnes avec moi découvrir le festival, et c’est surtout un bonheur de les voir revenir les années suivantes. Trois semaines à flâner dans ces rues couvertes d’affiches et à croiser ces artistes qui redoublent d’imagination pour vendre leurs spectacles. Trois semaines d’échanges et de partage avec les autres festivaliers à débattre de nos coups de cœur dans les files d’attente. Trois semaines à retrouver des amis pour déguster une bière à l’Explo ou manger une tartine chez Ginette, qui sont un peu devenus mes QG du OFF au fil des années… Trois semaines et 52 spectacles vus… Le rythme a été assez effréné, où le moindre moment où je ne travaillais pas aura été consacré à cette passion : le théâtre. Clairement, j’ai eu de gros coups de fatigue sur la fin, mais le jeu en valait une nouvelle fois la chandelle, ne serait-ce que pour le déluge d’émotions ressenties. Il faut dire que cette année, j’ai eu très peu de déceptions et surtout une pléiade d’excellents spectacles. Je retiendrai bien sûr avant tout cet immense coup de cœur pour ARIANNE, UN PAS AVANT LA CHUTE , qui aura conclu de la plus belle des manières cette superbe édition. Tout comme la surprise venue de nulle part qu’aura été pour moi LE GRAND JOUR (sur le fond comme sur la forme, la pièce frôle la perfection). Mais aussi : • La vague d’émotions que m’a fait ressentir Katia Ghanty dans LES FROTTEMENTS DU CŒUR • Les mises en scène inventives de JE M’APPELLE GEORGES et 1984 • Le génie de la troupe du Grenier de Babouchka qui m’a ébloui avec leur CYRANO DE BERGERAC , alors que je ne suis clairement pas adepte des classiques • Les barres de rire de THE LOOP et UNE BONNE BIÈRE • Le fabuleux show son et lumières des DRUM BROTHERS • L’idée de génie de narration de CLASSEMENT SANS SUITE rendant son propos extrêmement fort • La nouvelle pépite, d’une formidable justesse, de Daguerre avec son DU CHARBON DANS LES VEINES , avec un très grand Jean-Jacques Vannier • Les chorégraphies étourdissantes de MICHELLE, DOIT-ON T’EN VOULOIR D’AVOIR FAIT UN SELFIE À AUSCHWITZ • Ce cœur transpercé par Anne De Peufeilhoux dans CEUX QUI RESTENT • L’intelligence du discours et la puissance du jeu des comédiennes dans LES MAUX BLEUS • Ces splendides portraits de couple que sont RING et VOYAGE À NAPOLI , à la fois drôles et touchants • La puissance du jeu hallucinante de Véronique Augereau dans APRÈS LE CHAOS • La leçon de tolérance et de liberté d’un 4211 KM • Le plaisir de faire découvrir LE PORTEUR D’HISTOIRE et sa leçon de mise en scène Dimanche, le ciel pleurait littéralement la fin du festival, l’orage et la pluie inondant les rues et arrachant les affiches, puis le soleil est revenu, comme une pointe d’espoir pour nous donner rendez-vous l’année prochaine. Et je ne vais pas vous le cacher, j’ai tellement hâte de remettre ça... Partager
- Elles choisissent les mots pour combattre les maux…
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES MAUX BLEUS LES MAUX BLEUS ❤️❤️❤️❤️ Elles choisissent les mots pour combattre les maux… Sur scène, deux cordes à linge sont tendues, supportant divers vêtements. Les deux comédiennes, Chrystelle Canals et Milouchka, revêtiront ces habits un à un pour incarner leurs personnages tout au long de quinze sketches. Chacun de ces tableaux leur permet de dénoncer les violences faites aux femmes. Bien que le thème soit lourd, elles l’abordent avec une intelligence rare. En solo ou en duo, elles exposent les violences subies par les femmes sous toutes leurs formes, qu’elles soient physiques, verbales ou psychologiques. Par des textes profonds, dont elles sont à l’origine, les deux comédiennes viennent régulièrement toucher le spectateur en plein cœur. Le spectacle est parfois bouleversant, comme ce moment où Milouchka se met à nue pour aborder la grossophobie.. Cependant, elles n’hésitent pas à utiliser l’humour comme arme avec une efficacité redoutable, notamment dans cette scène où elles inversent simplement le rôle des hommes et des femmes. Les maux bleus est un spectacle aussi intense que profond, une œuvre féministe dans sa plus belle forme et surtout un hommage poignant à toutes les femmes battues… Partager
- Critique LES TROIS MOUSQUETAIRES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES TROIS MOUSQUETAIRES LES TROIS MOUSQUETAIRES ❤️❤️❤️💛 Quand tu adaptes un classique de la littérature, plus que l'histoire, c'est la façon de la raconter qui compte le plus, et ça, Jean-philippe Daguerre et Charlotte Matzneff l'ont bien compris. Car même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans à cause du surjeu assumé qui apporte un côté burlesque à l'ensemble, je dois bien avouer que c'est finalement diablement efficace. On rit beaucoup donc, mais le rythme est aussi assez soutenu. Ça chante, ça danse, des musiciens accompagnent constamment les acteurs en jouant la musique mais aussi certains bruitages. Au final on a douze comédiens qui se donnent à fond, notamment dans des combats chorégraphiés qui en mettent plein la vue. Côté mise en scène on a aussi le droit à de très belles idées, comme avec les scènes de séduction de Milady. Une Milady admirablement incarné par une Caroline Frossard magnitique, intrigante et certainement le personnage le plus touchant de la pièce. Bref, un spectacle familial d'une grande efficacité. Partager













