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  • Critique I KNOW THIS MUCH IS TRUE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée de la série I KNOW THIS MUCH IS TRUE I KNOW THIS MUCH IS TRUE ❤️❤️❤️❤️ Si vous cherchez une série légère qui va vous changer les idées et vous faire rire, passez votre chemin. I KNOW THIS IS TRUE est clairement une œuvre sombre et glauque et vous ne sortirez pas indemne. Mais si vous êtes prêt à tenter l’expérience, vous allez avoir affaire à une TRES grande série qui vous marquera comme seule HBO sait le faire. Et Derek Cianfrance (à qui l’on doit les très bon, et déjà pas joyeux, « Blue Valentine » et « The place beyond the pines ») annonce d’entrée la couleur avec une scène d’ouverture fracassante. La série va nous faire suivre la vie de deux frères jumeaux Dominick et Thomas. Le premier, vouant sa vie à prendre soin de son frangin schizophrène. Elle nous replongera régulièrement dans leur passé, nous faisant entrer dans un drame familial terrible, qui aidera à comprendre les enjeux, les évènements et surtout leurs conséquences. Leur vie va n’être qu’une succession de drames et de tragédies qui vont s’enchainer au fil des épisodes. Il sera beaucoup question de ces blessures du passé, comment elles vont guider la vie de nos héros et surtout comment réussir à vivre avec… Car si la place de la maladie de Thomas aura une place prépondérante dans le récit, il sera au final énormément question de la rédemption de son frère Dominick. Le show est clairement oppressant et parfois même insoutenable, et il n’est pas simple de rester devant son écran… C’est là que rentre en jeu le plus gros atout de la série : Mark Ruffalo. Il est juste exceptionnel dans son interprétation des jumeaux. Au point qu’en tant que spectateur, on finit par oublier qu’on a affaire à un unique acteur, tellement les deux personnages sont différents. Que se soit dans le jeu diamétralement opposé des deux personnages, mais aussi physiquement (à noter la transformation physique de Ruffalo, qui a interrompu le tournage pour prendre du poids afin d’interpréter le personnage de Thomas). C’est d’autant plus flagrant dans les scènes entre les deux frangins d’une extrême justesse et jouant sur le lien ambigu qu’il y a entre eux. Au final, il porte à lui seul la série et pousse le spectateur à s’accrocher et à en savoir plus. La série ne va jamais dans le larmoyant, et elle n’en a pas besoin tellement chaque sujet tragique sera abordé avec une intelligence rare. Sans avoir vécu une vie aussi terrible, enfin je l’espère pour vous, on finira surement par se retrouver dans un ou plusieurs drames, rendant leurs traitement encore plus cohérant, et aidant à comprendre les réactions des personnages. La mise en scène aide à apporter une ambiance pesante à l’œuvre, avec sa photographie froide, son rythme lent, ses gros plans sur les visages de ses protagonistes. Elle offre un côté naturaliste à l’ensemble rendant les propos encore plus percutant. Par contre le rythme lent, même si il apporte beaucoup à l’ambiance générale, amène quelques longueurs au récit (d’autant plus que les épisodes sont long, certains durant une heure ou plus). Mais malgré ce détail, et même si certains spectateurs lâcheront l’affaire à cause de la noirceur de l’ensemble, on a affaire à une grande œuvre marquante qui méritent vraiment qu’on s’y attarde. Partager

  • Un chant révolutionnaire pour la liberté

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle FILLES, MÈRES, REBELLES - SUFFRAGETTES FILLES, MÈRES, REBELLES - SUFFRAGETTES ❤️❤️❤️💛 Un chant révolutionnaire pour la liberté Condition des Soies - 19h10 C’est le combat de Sylvia, Emily et Norah. Nous sommes à Londres en 1913, et ce spectacle nous invite à suivre ces trois amies, déterminées à obtenir le droit de vote pour les femmes. La compagnie Le Road Movie Cabaret fait le pari audacieux de ne confier cette grande histoire qu’à deux comédiens. Un choix judicieux qui brise la distance entre scène et salle : les comédiens s’adressent souvent directement au public, renforçant la dimension militante et l’urgence de leur propos. Car si le droit de vote des femmes est au cœur de la pièce, c’est bien plus largement une ode à la liberté qu’on nous offre ici. À deux seulement, avec une énergie débordante, ils nous plongent dans l’effervescence des rues de Londres, au rythme du théâtre, de la musique et du chant. Ils incarnent tour à tour une galerie de personnages, changeant de rôle parfois au cœur même d’un dialogue, avec une aisance bluffante. C’est une évidence, Manon Chivet interprète les trois femmes révolutionnaires avec justesse, fougue et une rage brûlante. Sur scène, elle EST leur combat. Elle restitue avec puissance le courage de ces figures historiques, leur rendant un hommage vibrant et incarné. Face à elle, Jimmy Daumas endosse tous les autres rôles, dans un surjeu savoureux. Voir ces hommes, dont la considération pour les femmes frôlait le néant, tournés en dérision, a quelque chose de délicieusement jouissif. Les rôles s’inversent, et l’effet est jubilatoire. Mais même dans ses excès comiques, Jimmy Daumas ne trahit jamais le propos de la pièce. L’humour, bien dosé, sert de respiration sans jamais atténuer la force du message. La pièce n’en est que plus percutante, offrant aussi des moments d’émotion brute, qui prennent aux tripes. Avec SUFFRAGETTES, après SWING HEIL, la compagnie Le Road Movie Cabaret confirme son talent pour faire vibrer la grande Histoire sur scène. Elle signe un spectacle engagé, féministe, vibrant : un hommage puissant aux femmes qui ont lutté avant nous, et une déclaration d’amour à la liberté. Partager

  • Critique PORTRAIT – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle PORTRAIT PORTRAIT ❤️❤️❤️❤️ Quand le chorégraphe Mehdi Kerkouche s'invite au OFF, ça ne se refuse pas, et il mérite amplement sa réputation. Sur scène, neuf danseurs vont livrer une prestation impressionnante. Sur une chorégraphie millimétrée, où chaque geste est calculé, ils ne font qu'un sur scène, mais surtout, ils vont faire corps avec une musique aussi rythmée qu'enivrante. Il mélange les styles musicaux allant de l'électro au Curtains d'Elton John. Mais les artistes venant d'horizons variés vont aussi exprimer leurs singularités, allant du hip-hop au contemporain, en passant par le cabaret. Mais pourtant, l'ensemble est d'une fluidité qui laisse admiratif, enchaînant les tableaux vivants sompteux, où le temps se figera parfoit le temps d'un portrait de famille... MAGNIFIQUE. Partager

  • Critique AIME COMME MARQUISE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle AIME COMME MARQUISE AIME COMME MARQUISE ❤️❤️❤️❤️💛 On découvre une Marquise au sommet de sa gloire s’apprêtant à jouer « Andromaque » de Racine, lorsque qu’un inspecteur de police fait irruption dans sa loge pour l’interroger sur Molière. Elle va ainsi nous raconter sa fascinante histoire et ses rencontres avec les hommes les plus illustres de son temps qui sont tous tombés sous son charme : de Molière à Corneille, en passant par D’Artagnan ou même Louis XIV… Une mise en scène intelligente va inviter le théâtre dans le théâtre. Une scène surélevée, représentant la loge où cette Marquise est interrogée, surplombe le reste de la scène où l’on verra une deuxième Marquise plus jeune jouant l’ascension de cette femme du peuple, devenue la muse des plus grands écrivains. La première deviendra ainsi spectatrice de sa vie avec une émotion et une nostalgie palpable, tandis que Chloé Froget, aussi à l’origine de la mise en scène, impressionnera par son jeu, en jouant une jeune Marquise fougueuse et insouciante. Les deux actrices seront accompagnées par deux acteurs se partageant les rôles masculins. Le texte est un délice. Mélange de vers, souvent irrésistibles, et de proses où viendront s’entrechoquer la tragédie de Corneille et la comédie de Molière, offrant d’ailleurs plusieurs citations très bien amenées. On se retrouve ainsi avec un mélange de théâtre classique et moderne qui offre un dynamisme au spectacle et s’avère être un vrai régal pour les oreilles. Le très beau décor amovible permet au spectateur de voyager de Pézenas au Louvre, en passant par le Château de Vaux-le-Vicomte. C’est inventif, bourré d’idées ingénieuses et le spectateur en prend plein les yeux. Partager

  • Critique LES VIVANTS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES VIVANTS LES VIVANTS ❤️❤️❤️💛 Dès l'ouverture de la pièce, on comprend qu'on va voir quelque chose de fort. En quelques minutes, et autant d'ellipses temporaires, on va découvrir un couple. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils s'aiment et partage cet amour avec le public. Entre rires, moments de tendresse et disputes, le talent de Julie Cavanna et Benjamin Brenière y est pour beaucoup et fait que le public y croit et s'attache énormément à leurs personnages. Ce qui fait que lorsque le moment fatidique arrive, le 13 novembre, la baffe n'en sera que plus forte. Alors, forcément s'attaquer à un des plus grands traumas français de ces dernières années aurait pu être vite inutilement plombant et maladroit si il n'y avait pas eu l'intelligence du texte autobiographique de Fanny Chasseloup. Certes, certaines scènes auront l'effet d'un uppercut, comme ces monologues face au public, mais un troisième personnage apportera un décalage, mais surtout une poésie et un humour salvateur. Il est d'ailleurs incarné par un Alexandre Bonstein survolté et méconnaissable. Au final, on est face à une histoire d'amour poignante, un personnage qui cherche, de son mieux, à se reconstruire, mais avant tout une vague d’émotions et un hymne à la vie plein d'espoirs. Partager

  • Critique VARIATIONS ÉNIGMATIQUES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle VARIATIONS ÉNIGMATIQUES VARIATIONS ÉNIGMATIQUES ❤️❤️❤️💛 Abel, prix Nobel de littérature, vit reclu sur une île de Norvège, jusqu'au jour où Erik débarque chez lui pour l'interviewer sur sa derrière œuvre. Va s'en suivre une joute verbale entre l'écrivain misanthrope et détestable et le journaliste plus introverti. Cette confrontation va enchaîner les rebondissements, certes parfois téléphonés, mais ce n'est pas grave. Car si la pièce brille par une chose, ce sont bien ses dialogues savoureux d'un cynisme irrésistible à l'humour d'une efficacité redoutable. D'autant plus qu'ils sont interprétés par deux comédiens qui campent parfaitement leurs personnages qui révéleront progressivement leurs vraies natures et feront passer au spectateur un bon moment de théâtre. Partager

  • Une montagne russe impressionnante mais qui peut donner la nausée

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle ROUILLE ET PAILLETTES ROUILLE ET PAILLETTES ❤️❤️❤️ Une montagne russe impressionnante mais qui peut donner la nausée 24 heures après avoir vu le spectacle, je ne sais toujours pas quoi en penser, mais ce qui est sûr, c’est que c’est un ovni qui divisera le public. Donc, voici une famille pas comme les autres : les Clapier. Une famille déjantée, au bord de la crise de nerfs, qui passe son temps à se hurler dessus pour exprimer ses sentiments. Ça jongle constamment avec les styles, les modes de narration et les ruptures de rythme. Régulièrement, ça part loin dans le grotesque, dans la distorsion de la réalité, et j’avoue qu’ils m’ont régulièrement perdu dans le délire. Mais régulièrement, ils m’ont récupéré, par leur humour grinçant, ou certains moments étonnamment plus profonds et poétiques. Car oui, le spectacle est un énorme bordel, totalement assumé, mélangeant le réel et les fantasmes de ses personnages. Et d’ailleurs, il faut bien lui reconnaître son sens du rythme effréné. D’autant plus que la scénographie apporte quelques moments sublimes. Souvent très dynamique avec un décor et des corps constamment en mouvement, elle offre aussi des moments suspendus qui amènent un côté fantaisiste. Les comédiens en font des caisses, en hurlant parfois jusqu’à l’overdose. Mais là aussi, ça colle avec cette famille et son univers, et les comédiens incarnent parfaitement leurs personnages. Martin Durrmann se montre même assez bluffant par moments, comme lorsqu’il se lance dans un numéro de danse assez saisissant. Alors, oui, clairement, je ne suis pas rentré totalement dans le délire, mais ce qui est sûr, c’est qu’avec les années il me restera inévitablement des moments de cet ovni théâtral. Et rien que pour ça, est-ce qu’ils n’auraient pas réussi leur pari ? Partager

  • Le soleil de Marseille brille sur les planches.

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle MARIUS MARIUS ❤️❤️❤️❤️❤️ Le soleil de Marseille brille sur les planches. Théâtre Le chien qui fume - 12h00 Dès l’ouverture en chanson, on est immédiatement happés par l’atmosphère méditerranéenne du Vieux-Port. Les ruelles pavées, le marché, la mythique Canebière, et bien sûr le Bar de la Marine composent ce superbe décor qui ravive avec tendresse l’univers de Pagnol. Pour son nouveau spectacle, la troupe du Grenier de Babouchka s’attaque à un véritable monument du théâtre français, sans doute la pièce la plus populaire de l’auteur. Jean-Philippe Daguerre réussit le pari de rendre ce classique à la fois respectueux et résolument moderne. Sa mise en scène fluide, sans temps mort, trouve un bel équilibre entre comédie, tension et poésie. Le panache des comédiens fait le reste : ils transforment cette réinterprétation en moment inoubliable. La troupe livre une performance remarquable. Chaque acteur incarne son personnage avec une sincérité touchante et un sens aiguisé du rythme comique. Ils insufflent une énergie nouvelle à la pièce tout en restant fidèles à son esprit. La galerie de personnages hauts en couleur prend vie avec une vigueur qui secoue les planches. Romain Lagarde nous ferait presque oublier Raimu dans le rôle de César. Par la puissance de son jeu, il parvient à nous faire rire autant qu’à nous émouvoir. Geoffrey Palisse apporte fougue et intensité à Marius, formant un duo très convaincant avec Juliette Béhar, qui incarne Fanny avec une fragilité lumineuse. Elle confirme amplement qu’elle n’a pas volé son récent Molière. Et comment ne pas saluer Teddy Melis, dans le rôle de Panisse. Il campe sans doute le personnage le plus attachant de la pièce : drôle, maladroit, roublard et chaleureux, il apporte à son rôle une palette de nuances savoureuses. Et pourtant, même après avoir vu le film culte une bonne dizaine de fois, j’ai eu cette sensation étrange mais savoureuse de découvrir MARIUS pour la première fois. Je connais chaque réplique par cœur, et malgré cela, ils ont réussi à me faire rire, énormément, mais aussi à me tirer des larmes, par la justesse et la sensibilité de leur jeu. Ce MARIUS, c’est : – Un tout petit tiers d’accent du sud, – Un tiers d’émotion, – Un bon tiers de rire, – Et un grand tiers de talent. Oui, ça fait beaucoup de tiers… mais vu le chef-d’œuvre théâtral, on en redemanderait encore. Un IMMENSE coup de cœur. Partager

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  • Critique ADIEU MONSIEUR HAFFMANN – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle ADIEU MONSIEUR HAFFMANN ADIEU MONSIEUR HAFFMANN ❤️❤️❤️❤️❤️ Pour commencer cette journée, j'ai emmené du monde découvrir un de mes plus grands coups de cœur au fil de ces années de OFF. Parce que oui, Adieu monsieur Haffman, est une œuvre majeure qui mérite amplement son succès depuis 2016 et ses quatre Molières. Comme souvent avec Jean-philippe Daguerre, le sujet est lourd mais il le traite avec énormément d'humanité, de poésie et d'humour qui ont un effet salvateur. Même si la pièce risque de vous faire verser quelques larmes, on rit énormément et on en ressort reboosté, le sourire aux lèvres et la conviction d'avoir passé un grand moment de théâtre. Le scénario est intelligemment écrit et réussit à nous captiver. Il offre pas mal de surprises, notamment cette deuxième partie avec un changement radical de ton. La pièce va alterner les moments de drame intense, mais aussi de comédie et de tension en passant d'un registre à l'autre avec énormément d'aisance. Sans pathos et avec une grande justesse, elle va approfondir les tensions psychologiques entre les personnages suite à leur étrange pari. La scénographie est simple mais maligne, avec ce décor et ces costumes tout nuances de gris, intensifiant le côté tragique et oppressant de l'histoire, mais qui offre aussi de très jolis moments de poésie. Le tout mis en valeur par une magnifique musique qui immanquablement restera gravée en vous. Mais la clef de la réussite du spectacle est certainement son casting du haut vol (notamment le trio que j'avais pu retrouvé dans la très bonne pièce "Les Vivants", il y a deux semaines). On rentre en empathie totale avec les personnages, ce qui décuple les émotions. Une œuvre à la fois passionnante, bouleversante, drôle et oppressante, bref un vrai festival d'émotions à voir absolument (ou comme moi aujourd'hui, à revoir avec autant de plaisir...). Partager

  • Daguerre creuse autour de l’amour et l’amitié pour en extraire une pépite d’humanité.

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle DU CHARBON DANS LES VEINES DU CHARBON DANS LES VEINES ❤️❤️❤️❤️💛 Daguerre creuse autour de l’amour et l’amitié pour en extraire une pépite d’humanité. Théâtre du chien qui fume - 10h00 1958, dans une petite ville minière du nord de la France, Vlad et Pierre, deux inséparables amis, essayent d’oublier la dureté de leur travail, en jouant de l’accordéon, jusqu’au jour où Leila, une jeune marocaine, rejoint leur petit orchestre… Jean-Philippe Daguerre nous livre ici une pièce tout en nuances, jusque dans les couleurs et les lumières, qui mélangent les tons de gris pour mieux nous plonger dans l'univers de ce village où le charbon est roi. On notera d'ailleurs l'immense travail sur les costumes et le décor qui immerge le spectateur dans une époque. Mais surtout, la force de la pièce vient de son texte qui, même s'il aborde des sujets forts, ne cherche jamais à forcer les émotions. La pièce évite le piège de la facilité et du patho pour chercher à émouvoir le public, mais parvient tout de même à le toucher avec une véritable sincérité. De même, la pièce se montre souvent très drôle, sans jamais en faire des caisses. La finesse de l'écriture fait que régulièrement une réplique touchera le spectateur ou viendra lui décrocher un sourire. Et si cela fonctionne si bien, c'est que le texte laisse le temps à chacun de ces personnages d'exister et donc aux spectateurs de s'attacher à eux. D'autant plus qu'il sera énormément question d'amour, entre un homme et une femme, mais aussi des parents et leurs enfants, et surtout celui qui lie deux amis. Mais même si l'ensemble du casting fait merveille, on retiendra surtout un Jean-Jacques Vannier, dont chaque réplique est un véritable délice. On notera aussi la très belle composition musicale, et ceux qui me connaissent le savent, quand on allie le combo drame-comédie-musique, je suis harponné… Jean-Philippe Daguerre m'a rarement déçu et enchaine les succès , et il nous livre ici une comédie sensible, pleine d’humanité, mais surtout sa plus belle pièce depuis ADIEU MONSIEUR HAFFMANN . Partager

  • Critique UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS ❤️❤️ C'est un seul en scène musical où Valérie Marie nous racontera sa passion pour le piano jusqu'au buzz sur internet qu'aura provoqué une vidéo jouant Hallelujah dans un aéroport. Niveau musical, on ne peut être qu'éblouï par la performance de cette pianiste. Chaque morceau est un régal pour les oreilles que la scénographie, faite de multiples écrans, viendra sublimer. Mais dès que le show sort de la performance musicale, je dois avouer que le jeu d’actrice n'a jamais réussi à me toucher, sans compter sur mon voisin qui commentait chacune de ses anecdotes... Partager

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