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- Critique LA LUMIÈRE À TOUS LES ETAGES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA LUMIÈRE À TOUS LES ETAGES LA LUMIÈRE À TOUS LES ETAGES ❤️❤️❤️💛 LA LUMIÈRE À TOUS LES ÉTAGES est un seul en scène, ou presque… vu qu’Olivier Ten sera accompagné en live par Daniel Hidalgo et ses saxophones. Nous entrerons dans la tête d’Henri, qui comprendra vite qu'il est dans le coma. S'en suivra une introspection sur sa vie, ses souvenirs, ses amours, ses mensonges, son enfance, sa relation avec ses parents... Autant de sujets dans lesquels les spectateurs arriveront certainement à s'identifier à un moment ou un autre. Le comédien incarnera avec brio tous les personnages, immédiatement identifiables que ce soit par la gestuelle ou les mimiques. Ce voyage initiatique dans la tête du héros offrira au spectateur une succession de scènes parfois drôles, voire carrément loufoques, mais bien plus souvent touchantes. Car si le spectacle brille par un aspect, c’est bien par l’onirisme qui se dégage de l’ensemble. Une poésie qui prend toute son ampleur grâce à la musique qui fera parfois corps avec la mise en scène, mais aussi les jeux de lumières ingénieux avec des ampoules. Bref, un spectacle intimiste et sensible qui vaut le détour. Partager
- Un huis clos poignant sur le poids des décisions.
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE DESTIN SE MOQUE DES CHOIX LE DESTIN SE MOQUE DES CHOIX ❤️❤️❤️❤️ Un huis clos poignant sur le poids des décisions. Théâtre des Beliers - 13h35 Sur scène, deux femmes dans un hall d’hôpital : l’une attend des nouvelles de son mari, l’autre de son fils… Le début du spectacle m’a un peu dérouté. J’ai eu l’impression d’assister à deux seules-en-scène traitant d’un même thème : deux femmes face à une attente insoutenable, s’interrogeant sur les choix qui les ont menées jusqu’ici. Et puis, peu à peu, ces destins parallèles commencent à se rapprocher. Les comédiennes vont endosser tous les rôles pour nous livrer des fragments de vies passées. Le décor, d’un minimalisme assumé – quelques chaises, des néons, un jeu de lumière subtil – laisse toute la place à la force du texte et à la puissance du jeu. Les souvenirs s’entrelacent à des monologues intimes, nous confrontant à cette question vertigineuse : Et si ? Et si l’on avait fait un autre choix ? Peut-on vraiment échapper à son destin ? L’écriture est d’une qualité rare. À la fois sensible, précise, profonde, elle vient toucher quelque chose d’universel en nous. Culpabilité, responsabilité, poids des décisions, résilience : tout est là. Le texte joue avec nos émotions, les déstabilise, bascule d’un instant d’humour à une réplique qui claque comme une gifle. On s’attache intensément à ces deux femmes, oscillant entre tendresse, doute et rage. Les comédiennes sont remarquables. Elles passent d’un personnage à l’autre avec une fluidité désarmante et nous font croire en chaque personnage grâce à la justesse des émotions qu’elles dégagent. LE DESTIN SE MOQUE DES CHOIX est un spectacle intense, bouleversant, qui monte en puissance jusqu’à un dernier acte qui vous coupe le souffle. J’en suis ressorti sonné… mais profondément touché. Partager
- Critique FORMICA – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle FORMICA FORMICA ❤️❤️💛 Sur le papier, voici une comédie qui devrait parler à beaucoup de monde. Nous nous retrouvons au coeur d'un repas de famille où les convives vont avoir du mal à trouver un sujet de conversation et donc finir par aborder des thèmes comme la politique ou le racisme. Alors, il faut réussir à rentrer dans le délire, ce qui à priori a été le cas d'une bonne partie du public, mais pourtant je suis bien souvent resté en dehors. Car même si le côté burlesque et délirant est bien présent, dans l'ensemble, l'humour était un peu trop lourd pour moi. Pourtant, il y a bien quelques passages qui m'ont fait rire, notamment lors de certaines scènes à l'humour noir, même si j'aurais aimé qu'ils poussent le curseur un peu plus loin de ce côté. Idem, pour ce qui concerne le décor. Il est souvent exploité, mais là aussi, vu son ampleur, j'en attendais un peu plus aussi. Mais, l'ensemble reste rythmé et les comédiens semblent s'amuser, et au vu des rires, le public aussi. Partager
- Critique COUP DE SIFFLET – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle COUP DE SIFFLET COUP DE SIFFLET ❤️❤️❤️💛 Cette pièce fait incontestablement partie de ces spectacles que tu découvres dans une petite salle et qui pourtant n'ont pas à rougir de la comparaison avec de plus grosses productions. Et ceci, entre autres, grâce à son écriture maitrisée. On a affaire à un polar noir, où une femme débarque dans un commissariat pour porter plainte. La mise en scène ingénieuse nous fera voyager entre la déposition de cette femme et l'histoire qu'elle nous raconte. On est captivé par l'histoire de ce huit clos, où cette femme, sous l'emprise de son mari, s'émancipera dans ce monde d'après-guerre patriarcal. La pièce commence avec une surprenante légèreté et pourtant la tension montera crescendo pour finalement aborder un thème bien plus sombre et profond. L'intrigue et l'évolution des personnages sont très bien menées. Les comédiens incarnent parfaitement leurs rôles et nous immergent dans une ambiance très Hitchcockienne. Partager
- Festival OFF 2025 Critique LA LIGNE ROSE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA LIGNE ROSE LA LIGNE ROSE ❤️❤️❤️ Condition des soies - 20h55 Il y a Marthe, qui rêve d'amour. Denise, oiseau de nuit indépendante. Elle vont voir leurs vies chamboulées par l'arrivée de Jeanne, une jeune provinciale au caractère bien trempé. Durant les années folles, ces trois opératrices des PTT vont décider de détourner les lignes téléphoniques pour leur propre compte... A l'ouverture du rideau, on est impressionné par le décor très réaliste qui se plis et se déplis sous nos yeux, et nous immèrge dans l'après-guerre. Cette comédie loufoque nous dresse le portait de ces trois femmes en quête de liberté et d'indépendance. Le trio féminin dégage une énergie communicative dans un spectacle plein d'humour et de fraîcheur. Et même si ça met un certain temps à se mettre en place, une fois la fameuse ligne rose installée, la pièce propose des moments de comédie savoureux, ne tombant jamais dans le graveleux, et flirtant avec la comédie de boulevard. Partager
- Quand la parole libère les plaisirs enfouis.
Découvrez notre critique détaillée du spectacle AVEC PLAISIRS AVEC PLAISIRS ❤️❤️❤️💛 Quand la parole libère les plaisirs enfouis. Théâtre Artéphile - 10h30 Paul et Julie s’installent face au public. On comprend très vite qu’ils sont, comme nous, de simples spectateurs venus assister au même spectacle que nous. Une mise en abyme habile, qui nous invite à nous projeter en eux, puis, peu à peu, dans les autres protagonistes. Les deux comédiens vont ainsi incarner tour à tour les quatre couples de la pièce. Des couples qui tentent de sauver leur relation par la psychanalyse. L’amour s’est fissuré au fil du temps, à mesure que les masques sont tombés. Ils croyaient se connaître, mais découvrent chez l’autre, et en eux-mêmes, des facettes inattendues qu’il va falloir apprivoiser, voire accepter. Le texte aborde sans détour le désir et la sexualité, avec une parole décomplexée mais jamais vulgaire. Ce que les personnages taisaient jusque-là, même à eux-mêmes, finit par éclore dans des dialogues d’une grande justesse, portés par un jeu tout en nuances. Sandie Masson et Benoît Giros insufflent à leurs rôles une authenticité qui vient nous toucher, notamment à travers des silences chargés d’émotion. Ils nous font souvent rire, mais surtout, ils parviennent à rendre leurs personnages profondément touchants, sans jamais verser dans le pathos. Les spectateurs peuvent aisément s’identifier à l’une ou l’autre des situations traversées par ces quatre couples aux visages multiples. En choisissant de ne pas se limiter à une seule histoire, la pièce esquisse une véritable étude du couple, explorant avec finesse la complexité du désir, des non-dits, des tabous et du manque de communication. La mise en scène, volontairement sobre, recentre l’attention sur le texte et le jeu des acteurs. Les lumières, quant à elles, viennent souligner les émotions, marquer les transitions et accompagner les changements de registre. Et si, finalement, le véritable amour consistait à se mettre à nu et que l’autre nous accepte dans notre entièreté… Partager
- Lorsque le Hip-Hop et la boxe fusionnent
Découvrez notre critique détaillée du spectacle PRÉLUDE PRÉLUDE ❤️❤️❤️💛 Lorsque le Hip-Hop et la boxe fusionnent La Scala Provence - 16h00 Le spectacle s’ouvre sur la 5e Symphonie de Beethoven, sur laquelle les deux femmes et sept hommes de la troupe de Kader Attou commencent à danser. Tous professionnels du hip-hop, ils évoluent sous le regard du chorégraphe, qui avoue ne pas être satisfait du résultat... Puis, la musique électroacoustique de Romain Dubois prend le relais. À partir de là, les danseurs entrent en vibration avec la musique, qui accélère crescendo jusqu’à un final d’une puissance redoutable. Tout au long du spectacle, Kader Attou nous parle de sa naissance, de sa découverte de la boxe — qui l’a initié aux corps en mouvement — puis de la danse. La boxe, véritable fil conducteur des chorégraphies, s’accorde parfaitement avec le hip-hop. Les mouvements des danseurs s’accélèrent et ralentissent au rythme de la mélodie, créant une tension constante. Souvent en groupe, parfois isolés pour mieux mettre en lumière un artiste, ils nous offrent aussi des duos inoubliables. Ces instants suspendus, où la danse classique des femmes se mêle au hip-hop des hommes, sont d’une poésie remarquable. Ces tableaux sont d’autant plus sublimes qu’ils sont accompagnés de jeux de lumière saisissants, mêlant clairs-obscurs et ombres chinoises. Comme c’est souvent le cas dans ce type de spectacle, certains tableaux marquent plus que d’autres, mais visuellement, plusieurs passages sont tout simplement somptueux. Et, comme je l’ai dit plus haut, le final est d’une intensité folle : les artistes semblent tout donner, portés par une musique qui ne cesse de monter en puissance, pour offrir un GRAND final à ce show. Partager
- Critique ALLONS ENFANTS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle ALLONS ENFANTS ALLONS ENFANTS ❤️❤️❤️ La troupe des Epis noirs, composée de sept artistes se proposent de nous raconter la grande histoire de la France à travers une comédie musicale. Au cours du spectacle, ils seront à la fois acteurs, chanteurs, danseurs, mais joueront aussi la musique qui accompagnera l'ensemble. Ils y interpretrons une multitudes de personnages historiques. Plusieurs tableaux sont réellement inventifs, comme celui sur Jeanne d'Arc ou ce final intense. L'ensemble des chansons collectives (et créées pour le spectacle) sont vraiment entraînantes et font leur petit effet. Mais certains morceaux ont tout de même des chorégraphies qui m'ont semblé moins inspirées... De même, la pièce joue énormément sur l'humour, avec un côté déjanté qui parfois fait mouche, notamment certains jeux de mots qui fonctionnent très bien, mais là aussi, j'ai trouvé l'ensemble inégal avec parfois certaines lourdeurs. Mais ces artistes se donnent à fond, et ce, jusqu'après la tombée du rideau... Il prennent du plaisir et ça se voit, et malgré les quelques défauts du spectacle ils en font tellement qu'on passe un bon moment avec eux, ce qui est finalement le principal. Partager
- Voyage émotionnel dans une famille improvisée
Découvrez notre critique détaillée du spectacle TOM TOM ❤️❤️❤️💛 Voyage émotionnel dans une famille improvisée Tom, c'est l'histoire d'un enfant placé dans une famille d'accueil suite à un jugement déclarant sa mère inapte à l'élever. La pièce nous plonge dans le quotidien de cette famille où chacun cherche sa place. Tom doit s'adapter à cette nouvelle vie tout en acceptant l'éloignement de sa mère. Les parents d'accueil tentent, souvent maladroitement, d'établir un dialogue. Et puis il y a Achille, son nouveau frère, curieux mais aussi inquiet de perdre sa place. Ensemble, ils vont apprendre à communiquer et à s’apprivoiser. La mise en scène se distingue par son originalité. Le décor ingénieux propose de beaux moments de poésie, notamment grâce à l'utilisation judicieuse de vidéos. Les moments de slam s’intègrent parfaitement et ajoutent une dimension supplémentaire à la narration. Le casting est d'une grande justesse. Marie-Elisabeth Cornet et Jean-Luc Voyeux sont très touchants dans les rôles des parents d'accueil qui essaient de faire de leur mieux. Tristan Jerram incarne un Tom taiseux dont chaque silence vaut bien des discours. Antoine Vaillant est étonnant dans le rôle d'Achille, le nouveau frère de Tom. Le lien qu'il établit avec Tom transporte le spectateur. Le tout apporte une véritable tendresse à cette pièce qui navigue constamment entre drame et humour. La compagnie 172 nous offre une fable moderne touchante et pleine d'humanité... Partager
- Un hymne à l’amour, à la liberté… et au théâtre vivant.
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE CHANT DES LIONS LE CHANT DES LIONS ❤️❤️❤️❤️💛 Un hymne à l’amour, à la liberté… et au théâtre vivant. Théâtre des Gémeaux Il y a des spectacles qui touchent l’intellect, d’autres qui parlent au cœur. LE CHANT DES LIONS fait les deux. Portée par la troupe du Grenier de Babouchka et mise en scène par Charlotte Matzneff, cette pièce est un bijou théâtral, musical, et émotionnel. Un de ces rares moments de grâce qui vous accompagne bien après les saluts. Dès l’ouverture, nous voilà transportés dans l’ambiance feutrée des cabarets des années 30. Une immersion directe, qui doit beaucoup à la scénographie élégante, aux lumières et aux costumes soignés. Et surtout, à Vanessa Cailhol, qui impressionne par sa voix lumineuse dès la première chanson. Mais LE CHANT DES LIONS, c’est surtout une histoire d’amour vibrante entre la chanteuse Germaine Sablon et l’écrivain Joseph Kessel, sur fond de montée du fascisme et de 2e guerre mondiale. Leur relation intime se mêle à la grande Histoire, jusqu’à donner naissance au Chant des Partisans, hymne emblématique de la Résistance française. Un récit romanesque, historique et musical : autant dire que ce trio romance–Histoire–musique, qui me parle tant, est ici sublimé avec un rare talent. Charlotte Matzneff signe une mise en scène d’une grande intelligence. Ce qui frappe surtout, c’est l’ambiance sonore du spectacle, assurée en direct par Mehdi Bourayou. Il joue la musique, mais aussi tous les bruitages : des pas dans la neige aux ondes radio en passant par trains et autres sons de guerre. Ce travail sonore donne au spectacle une dimension cinématographique étonnante, tout en restant profondément théâtral. Une prouesse technique saisissante. Outre Cailhol et Bourayou, la distribution entière est remarquable : Élodie Colin, Thierry Pietra, Thibault Pinson, Éric Chantelauze… Tous incarnent leurs rôles avec justesse, émotion et un bel esprit de troupe, comme souvent chez Le Grenier de Babouchka. Personne ne surjoue, et chacun trouve sa place dans cette fresque humaine. Bien sûr, comme souvent dans les pièces historiques, quelques libertés sont prises avec la grande Histoire. Mais ce que je retiendrai, c’est la puissance émotionnelle que véhicule le spectacle. Et surtout ce final m’a fait dresser les poils, littéralement, et donné l’envie de me lever, de chanter, de résister… LE CHANT DES LIONS, c’est un voyage dans le temps, une histoire d’amour et de liberté, un chant de mémoire, mais surtout aussi un coup de cœur personnel, comme on en vit peu souvent dans une saison. Partager
- À la fin de l’envoi, le public est conquis
Découvrez notre critique détaillée du spectacle CYRANO DE BERGERAC CYRANO DE BERGERAC ❤️❤️❤️❤️💛 À la fin de l’envoi, le public est conquis Théâtre des Gémeaux - 21h30 Redécouvrir les grands classiques avec le Grenier de Babouchka est devenu un de mes rendez-vous incontournables. Je ne suis pas un grand amateur du genre, et pourtant ils réussissent à chaque fois à m’emporter. Alors forcément, les voir adapter la plus grande œuvre du répertoire français attisait ma curiosité. Et bien évidemment, le résultat a été à la hauteur de mes espérances. Il faut dire qu’ils ont fait les choses en grand. Dès le début, on est impressionné de voir onze artistes sur scène, ce qui est assez rare au Festival. Mais surtout, on est ébloui par la qualité de ces costumes magnifiques et dignes d’une grosse production cinématographique. Le décor se limite à quelques accessoires, aidé par ce balcon, côté cour, du théâtre du Chien qui fume. Jean-Philippe Daguerre préfère utiliser le talent de ses comédiens et leur esprit de troupe pour mettre en lumière l’essence même de l’œuvre. Sa mise en scène est fluide et dynamique, avec ce sens du détail qui fait la différence. On notera aussi la qualité des chorégraphies de duel à l’épée. Et comme toujours avec le Grenier, la musique occupe une place primordiale. Chaque acte est marqué par un passage musical du violoniste qui accompagne les comédiens. Un violoniste au grand nez représente la version lyrique de Cyrano. Il souligne régulièrement ses émotions et joue un rôle primordial dans la mise en scène, comme lors de l’écriture des lettres de Cyrano. On retrouve également un chant des cadets de Gascogne qui amplifie le sentiment de troupe véhiculé par les comédiens. Il faut dire qu’ils déploient pendant ces deux heures une énergie et un panache débordants. Et forcément, quand on parle de mots, c’est toujours avec le même plaisir qu’on redécouvre ces alexandrins, pour la plupart cultes. Mais surtout, la prestation de Stéphane Dauch est impressionnante, que ce soit par son charisme ou sa facilité déconcertante à nous délivrer le sublime texte d’Edmond Rostand. Même si on connaît par cœur l’histoire, la troupe nous emporte par son dynamisme et son amour des grands classiques qu’elle nous transmet avec une générosité sans pareil. Partager
- Critique LE JOUR OÙ J’AI COMPRIS QUE LE CIEL ÉTAIT BLEU – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE JOUR OÙ J’AI COMPRIS QUE LE CIEL ÉTAIT BLEU LE JOUR OÙ J’AI COMPRIS QUE LE CIEL ÉTAIT BLEU ❤️❤️❤️❤️ C’est l’histoire de Claire, une jeune autiste qui rêve de devenir chanteuse et de participer à l’émission TO BE A STAR. Mais un excès de violence l’enverra en hôpital psychiatrique où elle attendra son jugement… Commençons par sur une chose qui mettra tout le monde d’accord : Pauline Cassan est fabuleuse dans l’interprétation de la jeune femme. Notre regard a du mal à se détacher d’elle, tant elle nous bouleverse. Claire, avec son côté très premier degré et sans filtre, arrivera immanquablement à toucher le spectateur. Avec ses interventions et ses questions, elle nous désarçonne, nous fait rire, mais surtout nous interroge continuellement sur notre rapport à la normalité. La pièce traite du handicap avec énormément de pudeur, sans jamais tomber dans le patho ou le tire-larme. Et pourtant, on est touché en plein cœur, en tombant en empathie totale pour Claire, son discours, ses chants ou ses appels téléphoniques, faisant office de journal intime… La mise en scène joue intelligemment avec les lumières et la création sonore pour nous faire voyager entre la réalité et le monde que se créer Claire. On alterne ainsi entre des scènes concrètes avec les interrogatoires et d’autres imprégnées de poésie qui nous font rentrer dans la tête de Claire. Jusqu’à un final extrêmement maitrisé et d’une beauté sans nom… Partager














