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- Critique NOCES DE JOIE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle NOCES DE JOIE NOCES DE JOIE ❤️❤️❤️❤️ Puissant, si je ne devais retenir qu'un mot, ça serait celui là. La puissance de cette scène d'ouverture qui restera longtemps gravée dans ma mémoire. La puissance de la voix de Florence Alayrac qui vous transperce par ses chants lyriques. La puissance de la musique qui décuplera chacunes des émotions ressenties. La puissance des danses tribales et des chorégraphies offrants des tableaux magnifiques. La puissance des textes qui sont une ode à la liberté. Mais surtout la puissance et la grâce de Géraldine Lonfat qui semble possédée par son personnage. La troupe a reçu une véritable ovation, plus que méritée, et je retiendrai cette image à la sortie du spectacle qui résume tout : une spectatrice qui remercie la chanteuse pour l'émotion ressentie... et finira sa phrase submergée par les larmes... littéralement... Car oui, quand tu vas voir un spectacle de la troupe INTERFACE, c'est ça : tu emmagasines toutes les émotions pendant une heure et à la fin tout ressort d'un seul coup. Partager
- Un spectacle qui va vous éclairer sur cette course à la technologie
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LUMIÈRE ! LUMIÈRE ! ❤️❤️❤️💛 Un spectacle qui va vous éclairer sur cette course à la technologie Cette pièce va nous raconter cette course à la lumière, sûrement l’invention la plus importante du monde moderne. Et si je connaissais Edison, l’inventeur de l’ampoule, et Tesla, à l’origine du courant alternatif, je n’avais jamais entendu parler de George Westinghouse, qui a eu une place centrale dans cette illumination du monde. On a affaire à une pièce calibrée qui réussit parfaitement son côté didactique. Cette course effrénée est même assez passionnante à suivre, dans tout ce qu’elle a apporté de bon… et de mauvais. Au cœur de cette épopée, nous retrouvons ces personnages légendaires, qui ont donné leur vie pour la science, au détriment de leur vie sociale et familiale. Mais la pièce s’attarde aussi sur leurs femmes, les sacrifices qu’elles ont dû faire, et surtout le rôle primordial qu’elles ont eu dans cette histoire. La pièce est d’ailleurs assez maligne dans sa narration, apportant une double lecture grâce à son final terriblement efficace. Le casting est parfait, même si je retiendrai particulièrement Ethan Oliel, qui apporte un côté lunaire savoureux à son personnage de Tesla, que ce soit dans son jeu ou sa gestuelle. Et forcément, une pièce qui parle de cette course à la lumière se devait de la mettre au centre du spectacle. Défi parfaitement relevé, grâce à une sublime scénographie qui est un vrai régal pour les yeux, avec ces multiples ampoules au cœur de la mise en scène. Au final, on a une pièce aussi propre qu’efficace, qui nous apprend des choses et devrait facilement rencontrer son public. Partager
- Au menu ce soir : une succulente histoire d’amitié.
Découvrez notre critique détaillée du spectacle FRÈRE(S) FRÈRE(S) ❤️❤️❤️💛 Au menu ce soir : une succulente histoire d’amitié. Théâtre des Corps Saints - 19h35 Maxime et Émile se rencontrent alors qu’ils préparent un CAP de cuisine. Alors que tout les oppose, ils vont devenir inséparables et s’entraider pour traverser les épreuves liées à l’apprentissage. Émile, sensible et rêveur, souhaite fuir cet univers qui ne lui ressemble pas, alors que Maxime, nerveux et ambitieux, rêve de succès et d’étoiles. Clément Marchand nous invite à découvrir la face cachée du milieu très masculin de la grande gastronomie, loin du fantasme des réseaux sociaux et des émissions télévisées. Ce monde-là, l’auteur l’a bien connu, avant de le fuir et voir ses amis y laisser des plumes… Un monde impitoyable, sans concession, très militaire dans sa façon de fonctionner et où les mots d’ordre sont “Chef, oui chef!”. Au niveau de la mise en scène, que ce soit l’utilisation judicieuse du décor, la musique ou les scènes chorégraphiées imageant la conception des plats, on est immergé dans l’enfer des cuisines. Mais même si l’univers gastronomique est central, le sujet principal ici est bien l'amitié entre ces deux hommes. Les deux comédiens nous dressent le portrait d’une formidable amitié. Guillaume Tagnati impressionne par son dynamisme et la puissance de son jeu. Jean-Baptiste Guinchard est poignant, rendant son personnage extrêmement attachant. Bref, les deux comédiens nous offrent un spectacle que je vous invite à déguster. Partager
- Préparez-vous à une rencontre inoubliable
Découvrez notre critique détaillée du spectacle VISITE À MISTER GREEN VISITE À MISTER GREEN ❤️❤️❤️❤️ Préparez-vous à une rencontre inoubliable Notre monsieur green est un vieil homme bourru un insociable qui, suite à la mort de sa femme, ne recherche qu'une chose : qu'on le laisse tranquille. L'arrivée de Ross, qui viendra régulièrement lui rendre visite, finira par chambouler son existence. Dès l'ouverture du rideau, on est impressionné par ce décor qui nous plonge dans cet appartement vieillot de New York plus vrai que nature. Il y a un souci du détail assez rare pour une pièce présentée au Festival. Une relation chaotique ou ces deux personnages que tout oppose vont apprendre à se connaître. Visite après visite, les moments de partage et les disputes vont s'enchaîner, les liens vont se tisser et ils finiront par se livrer. On ne voit pas le temps passer et on savoure leurs échanges, à l’écriture d’une subtilité et d’une justesse déconcertante. Il sera question de préjugés, discrimination, croyances religieuses et interdictions qu’elles impliquent, mais surtout de tolérance. La prestation de Patrick Préjean est impressionnante, jusque dans la moindre mimique. Il nous livre un Mister Green aussi attachant que détestable. Thomas Joussier apportera une tendresse particulière à son personnage. L’alchimie entre les deux fait mouche et est certainement LA réussite du spectacle. Ils nous offrent une véritable leçon d’humanité et de tolérance et surtout un moment de théâtre avec des personnages que l’on n'est pas près d’oublier… Partager
- Critique LA TRUITE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA TRUITE LA TRUITE ❤️❤️❤️💛 On a affaire ici à un spectacle musical d’une grande originalité. Cinq musiciens vont revisiter la célèbre mélodie de Schubert en nous faisant voyager à travers le monde. Ces virtuoses, aux allures de clowns, vont réinterpréter le morceau mythique dans des styles extrêmement variés. On passera du jazz au rock, en passant par la country le tango ou des variations encore plus improbables comme le rap ou les chants berbères. Ils passent d’un registre à l’autre avec une fluidité qui laisse admiratif. Mais ils nous offrent aussi un spectacle à l’humour omniprésent, que ce soit avec des situations souvent grotesques ou bien les interludes en alexandrins bourrées de jeux de mots, souvent savoureux. Ils enchainent les tableaux avec une énergie folle et un travail admirable sur les lumières. C’est un concentré d’inventivité, sans aucun temps morts et avec ce côté loufoque et décalé qui fait un bien fou. Bref, une épopée qui ravira tout amateur de musique. Partager
- Un spectacle qui va vous éclairer sur cette course à la technologie
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LUMIÈRE LUMIÈRE ❤️❤️❤️💛 Un spectacle qui va vous éclairer sur cette course à la technologie Girasole - 15h30 Partager
- Une satire sociale aussi drôle que lucide
Découvrez notre critique détaillée du spectacle MADE IN FRANCE MADE IN FRANCE ❤️❤️❤️❤️❤️ Une satire sociale aussi drôle que lucide 11.Avignon - 10h00 Nous faisons la connaissance d’Émile, un taulard à qui l’on vient d’accorder une peine aménagée. Il devient technicien de surface dans une usine... sur le point d’être délocalisée. Pour éviter un retour en prison, une seule solution s’offre à lui : sauver cette entreprise. La compagnie La Poursuite du Bleu m’avait déjà conquis avec leur précédent spectacle, COUPURES , qui dénonçait le désastre écologique. Elle revient ici avec une nouvelle satire sociale d’une redoutable efficacité. Dès l’ouverture, le héros de l’histoire évoque irrésistiblement le Charlot des Temps modernes . Et comme dans le chef-d’œuvre de Chaplin, c’est par le rire que l’on dénonce la désindustrialisation. L’humour est extrêmement présent, grâce à une mécanique de quiproquos jubilatoire et un humour noir ravageur. On rit beaucoup, oui, mais d’événements qui, au fond, nous révoltent. Si l’humour est omniprésent, il ne dilue jamais le propos. Le spectacle ne propose pas de solutions illusoires et ne cherche pas à adoucir la réalité. Il est profondément politique, mais surtout populaire, dans le sens le plus noble du terme. Comédie, drame, critique sociale et réflexion s’entrelacent avec intelligence, sans jamais tomber dans le manichéisme. On ressent un vrai travail de documentation, au service d’une satire lucide sur les enjeux économiques, politiques, et la colère ouvrière. L’une des grandes forces de MADE IN FRANCE , c’est aussi sa mise en scène nerveuse et inventive. Les comédiens débordent d’énergie, toujours en mouvement, tout comme le décor qu’ils manipulent à vue. Quatre panneaux noirs, et surtout cette batterie, omniprésente : elle n’est pas là que pour la musique, elle EST l’usine — son bruit, ses machines, sa cadence. La scénographie est fluide, les dialogues percutants, et les changements de rôles incessants participent à cette énergie débridée. MADE IN FRANCE , c’est du théâtre populaire engagé, percutant, dont l’humour grinçant nous pousse à réfléchir sur l’état de notre société. Partager
- Critique I KNOW THIS MUCH IS TRUE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée de la série I KNOW THIS MUCH IS TRUE I KNOW THIS MUCH IS TRUE ❤️❤️❤️❤️ Si vous cherchez une série légère qui va vous changer les idées et vous faire rire, passez votre chemin. I KNOW THIS IS TRUE est clairement une œuvre sombre et glauque et vous ne sortirez pas indemne. Mais si vous êtes prêt à tenter l’expérience, vous allez avoir affaire à une TRES grande série qui vous marquera comme seule HBO sait le faire. Et Derek Cianfrance (à qui l’on doit les très bon, et déjà pas joyeux, « Blue Valentine » et « The place beyond the pines ») annonce d’entrée la couleur avec une scène d’ouverture fracassante. La série va nous faire suivre la vie de deux frères jumeaux Dominick et Thomas. Le premier, vouant sa vie à prendre soin de son frangin schizophrène. Elle nous replongera régulièrement dans leur passé, nous faisant entrer dans un drame familial terrible, qui aidera à comprendre les enjeux, les évènements et surtout leurs conséquences. Leur vie va n’être qu’une succession de drames et de tragédies qui vont s’enchainer au fil des épisodes. Il sera beaucoup question de ces blessures du passé, comment elles vont guider la vie de nos héros et surtout comment réussir à vivre avec… Car si la place de la maladie de Thomas aura une place prépondérante dans le récit, il sera au final énormément question de la rédemption de son frère Dominick. Le show est clairement oppressant et parfois même insoutenable, et il n’est pas simple de rester devant son écran… C’est là que rentre en jeu le plus gros atout de la série : Mark Ruffalo. Il est juste exceptionnel dans son interprétation des jumeaux. Au point qu’en tant que spectateur, on finit par oublier qu’on a affaire à un unique acteur, tellement les deux personnages sont différents. Que se soit dans le jeu diamétralement opposé des deux personnages, mais aussi physiquement (à noter la transformation physique de Ruffalo, qui a interrompu le tournage pour prendre du poids afin d’interpréter le personnage de Thomas). C’est d’autant plus flagrant dans les scènes entre les deux frangins d’une extrême justesse et jouant sur le lien ambigu qu’il y a entre eux. Au final, il porte à lui seul la série et pousse le spectateur à s’accrocher et à en savoir plus. La série ne va jamais dans le larmoyant, et elle n’en a pas besoin tellement chaque sujet tragique sera abordé avec une intelligence rare. Sans avoir vécu une vie aussi terrible, enfin je l’espère pour vous, on finira surement par se retrouver dans un ou plusieurs drames, rendant leurs traitement encore plus cohérant, et aidant à comprendre les réactions des personnages. La mise en scène aide à apporter une ambiance pesante à l’œuvre, avec sa photographie froide, son rythme lent, ses gros plans sur les visages de ses protagonistes. Elle offre un côté naturaliste à l’ensemble rendant les propos encore plus percutant. Par contre le rythme lent, même si il apporte beaucoup à l’ambiance générale, amène quelques longueurs au récit (d’autant plus que les épisodes sont long, certains durant une heure ou plus). Mais malgré ce détail, et même si certains spectateurs lâcheront l’affaire à cause de la noirceur de l’ensemble, on a affaire à une grande œuvre marquante qui méritent vraiment qu’on s’y attarde. Partager
- Un chant révolutionnaire pour la liberté
Découvrez notre critique détaillée du spectacle FILLES, MÈRES, REBELLES - SUFFRAGETTES FILLES, MÈRES, REBELLES - SUFFRAGETTES ❤️❤️❤️💛 Un chant révolutionnaire pour la liberté Condition des Soies - 19h10 C’est le combat de Sylvia, Emily et Norah. Nous sommes à Londres en 1913, et ce spectacle nous invite à suivre ces trois amies, déterminées à obtenir le droit de vote pour les femmes. La compagnie Le Road Movie Cabaret fait le pari audacieux de ne confier cette grande histoire qu’à deux comédiens. Un choix judicieux qui brise la distance entre scène et salle : les comédiens s’adressent souvent directement au public, renforçant la dimension militante et l’urgence de leur propos. Car si le droit de vote des femmes est au cœur de la pièce, c’est bien plus largement une ode à la liberté qu’on nous offre ici. À deux seulement, avec une énergie débordante, ils nous plongent dans l’effervescence des rues de Londres, au rythme du théâtre, de la musique et du chant. Ils incarnent tour à tour une galerie de personnages, changeant de rôle parfois au cœur même d’un dialogue, avec une aisance bluffante. C’est une évidence, Manon Chivet interprète les trois femmes révolutionnaires avec justesse, fougue et une rage brûlante. Sur scène, elle EST leur combat. Elle restitue avec puissance le courage de ces figures historiques, leur rendant un hommage vibrant et incarné. Face à elle, Jimmy Daumas endosse tous les autres rôles, dans un surjeu savoureux. Voir ces hommes, dont la considération pour les femmes frôlait le néant, tournés en dérision, a quelque chose de délicieusement jouissif. Les rôles s’inversent, et l’effet est jubilatoire. Mais même dans ses excès comiques, Jimmy Daumas ne trahit jamais le propos de la pièce. L’humour, bien dosé, sert de respiration sans jamais atténuer la force du message. La pièce n’en est que plus percutante, offrant aussi des moments d’émotion brute, qui prennent aux tripes. Avec SUFFRAGETTES, après SWING HEIL, la compagnie Le Road Movie Cabaret confirme son talent pour faire vibrer la grande Histoire sur scène. Elle signe un spectacle engagé, féministe, vibrant : un hommage puissant aux femmes qui ont lutté avant nous, et une déclaration d’amour à la liberté. Partager
- Critique PORTRAIT – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle PORTRAIT PORTRAIT ❤️❤️❤️❤️ Quand le chorégraphe Mehdi Kerkouche s'invite au OFF, ça ne se refuse pas, et il mérite amplement sa réputation. Sur scène, neuf danseurs vont livrer une prestation impressionnante. Sur une chorégraphie millimétrée, où chaque geste est calculé, ils ne font qu'un sur scène, mais surtout, ils vont faire corps avec une musique aussi rythmée qu'enivrante. Il mélange les styles musicaux allant de l'électro au Curtains d'Elton John. Mais les artistes venant d'horizons variés vont aussi exprimer leurs singularités, allant du hip-hop au contemporain, en passant par le cabaret. Mais pourtant, l'ensemble est d'une fluidité qui laisse admiratif, enchaînant les tableaux vivants sompteux, où le temps se figera parfoit le temps d'un portrait de famille... MAGNIFIQUE. Partager
- Critique AIME COMME MARQUISE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle AIME COMME MARQUISE AIME COMME MARQUISE ❤️❤️❤️❤️💛 On découvre une Marquise au sommet de sa gloire s’apprêtant à jouer « Andromaque » de Racine, lorsque qu’un inspecteur de police fait irruption dans sa loge pour l’interroger sur Molière. Elle va ainsi nous raconter sa fascinante histoire et ses rencontres avec les hommes les plus illustres de son temps qui sont tous tombés sous son charme : de Molière à Corneille, en passant par D’Artagnan ou même Louis XIV… Une mise en scène intelligente va inviter le théâtre dans le théâtre. Une scène surélevée, représentant la loge où cette Marquise est interrogée, surplombe le reste de la scène où l’on verra une deuxième Marquise plus jeune jouant l’ascension de cette femme du peuple, devenue la muse des plus grands écrivains. La première deviendra ainsi spectatrice de sa vie avec une émotion et une nostalgie palpable, tandis que Chloé Froget, aussi à l’origine de la mise en scène, impressionnera par son jeu, en jouant une jeune Marquise fougueuse et insouciante. Les deux actrices seront accompagnées par deux acteurs se partageant les rôles masculins. Le texte est un délice. Mélange de vers, souvent irrésistibles, et de proses où viendront s’entrechoquer la tragédie de Corneille et la comédie de Molière, offrant d’ailleurs plusieurs citations très bien amenées. On se retrouve ainsi avec un mélange de théâtre classique et moderne qui offre un dynamisme au spectacle et s’avère être un vrai régal pour les oreilles. Le très beau décor amovible permet au spectateur de voyager de Pézenas au Louvre, en passant par le Château de Vaux-le-Vicomte. C’est inventif, bourré d’idées ingénieuses et le spectateur en prend plein les yeux. Partager
- Critique LES VIVANTS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES VIVANTS LES VIVANTS ❤️❤️❤️💛 Dès l'ouverture de la pièce, on comprend qu'on va voir quelque chose de fort. En quelques minutes, et autant d'ellipses temporaires, on va découvrir un couple. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils s'aiment et partage cet amour avec le public. Entre rires, moments de tendresse et disputes, le talent de Julie Cavanna et Benjamin Brenière y est pour beaucoup et fait que le public y croit et s'attache énormément à leurs personnages. Ce qui fait que lorsque le moment fatidique arrive, le 13 novembre, la baffe n'en sera que plus forte. Alors, forcément s'attaquer à un des plus grands traumas français de ces dernières années aurait pu être vite inutilement plombant et maladroit si il n'y avait pas eu l'intelligence du texte autobiographique de Fanny Chasseloup. Certes, certaines scènes auront l'effet d'un uppercut, comme ces monologues face au public, mais un troisième personnage apportera un décalage, mais surtout une poésie et un humour salvateur. Il est d'ailleurs incarné par un Alexandre Bonstein survolté et méconnaissable. Au final, on est face à une histoire d'amour poignante, un personnage qui cherche, de son mieux, à se reconstruire, mais avant tout une vague d’émotions et un hymne à la vie plein d'espoirs. Partager













