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  • Soyez témoins ! À 79 ans, Georges Miller en a encore sous le capot.

    Découvrez notre critique détaillée du film FURIOSA : UNE SAGA MAD MAX . FURIOSA : UNE SAGA MAD MAX ❤️❤️❤️❤️ Soyez témoins ! À 79 ans, Georges Miller en a encore sous le capot. Voici donc le préquel de MAD MAX : FURY ROAD, qui en plus d’être pour moi un chef d’œuvre, je le considère comme le plus grand film d’action des 20 dernières années… Ma séance à l’époque avait été une claque visuelle et viscérale qui m’avait scotché au fauteuil et laissé cette impression de jamais vu. Clairement, FURIOSA souffre de la comparaison, mais a aussi de sérieux atouts et est loin d’être le film de trop qu’on aurait pu redouter… Même si l’univers reste le même, la proposition est radicalement différente et risque de diviser les fans. Car si dans le précédent l’action était omniprésente, au point que certains spectateurs le résument à un simple aller-retour dans le désert (alors que ça va bien plus loin que ça…), ici on a une véritable épopée se déroulant sur une quinzaine d’années. Le film se focalise donc moins sur l’action et préfère se concentrer sur ses personnages et développer le lore de son univers fascinant, qui sent toujours autant la sueur, le sang et l’huile de moteur… Comme un roman, il sera découpé en chapitre, chacun représentant un moment phare de la vie de Furiosa qui aboutira à la naissance d’un mythe. Cet opus est beaucoup plus bavard et met la narration au premier plan. Il est même parfois anti spectaculaire, comme lors de son climax qui risque d’en laisser pas mal sur le bas-côté… Mais, Georges Miller n’en oublie pas le spectacle, et il rend une nouvelle fois ses lettres de noblesse au cinéma d’action. On retrouve les gimmicks du réalisateur (zoom, accélérés…), son sens maitrisé du rythme et du montage, mais surtout un sens du cadre qui propose des plans à couper le souffle. Certaines scènes en mettent même plein les yeux, comme cette course poursuite d’un quart d’heure hallucinante !!! C’est quand même dingue que ça soit un réalisateur de près de 80 ans qui mette à l’amende la quasi-totalité des grosses productions actuelles. Car en plus de décrocher la mâchoire, ses scènes d’actions sont d’une lisibilité rarement égalée. Et le plus impressionnant est que c’est souvent lors de ces feux d’artifices visuels qu’il réussit à développer ses personnages. Du grand art qui laisse admiratif… Alors oui, si le film précédent limitait les effets numériques, ils sont ici bien plus présents, voir parfois assez visibles, mais l’esthétique et l’ambiance sont toujours réussi et le plaisir reste là. Par contre, j’ai été étonné par le manque de présence de musiques, qui avaient pourtant une place centrale dans FURY ROAD et apportaient énormément d’intensité aux scènes. Ici elles n’ont clairement pas marqué mon expérience et se repose trop souvent sur celles du précédent film… Pour ce qui est des personnages, Anya Taylor-Joy est parfaite dans le rôle de Furiosa. Le personnage est toujours aussi mutique, mais il faut avouer que l’actrice à un don pour faire passer les émotions par un simple regard. Dans le rôle de l’antagoniste, Chris Hemsworth s’en sort très bien. Il flirte avec le surjeu et c’est un régal de le voir incarner ce personnage déjanté qui se montre à la fois drôle, terrifiant et parfois même touchant. En revanche, préquel oblige, on connait la plupart des personnages et leurs destins, ce qui fait qu’on est moins impliqué émotionnellement et il n’y a aucune tension liée à leurs survies. D’autant plus qu’il y en a peu qui sortent du lot. On retiendra tout de même celui du Praetorian Jack qui apporte surement les moments les plus intéressants du film. Sans reproduire l’effet de choc de FURY ROAD, la surprise n’est plus là, mais FURIOSA n’en est pas pour autant une redite et reste un film d’action épique, généreux et parfois impressionnant. Partager

  • Dans la salle obscure, tout le monde vous entendra crier

    Découvrez notre critique détaillée du film ALIEN : ROMULUS . ALIEN : ROMULUS ❤️❤️❤️💛 Dans la salle obscure, tout le monde vous entendra crier J'ai une réelle affection pour la saga Alien qui a clairement marqué mon adolescence, et j'ai particulièrement aimé les quatre premiers opus, chacun se différenciant par la patte de son réalisateur. Malheureusement, dans les années 2000, ça a été beaucoup plus compliqué. On a eu droit, dans un premier temps, aux ALIEN vs PREDATOR, au mieux fun, mais surtout profondément débiles, puis Ridley Scott a voulu reprendre les choses en main avec son pseudo-prequel qui a heureusement été avorté. Bref, je n’en attendais plus grand-chose, mais retrouver Fede Alvarez aux commandes me donnait un peu d’espoir (son EVIL DEAD et son DON’T BREATHE étaient plutôt efficaces). Et même si ROMULUS n'atteint pas la maestria des deux premiers opus, il reste parmi les meilleures propositions. Déjà, le film respecte ce qui a été fait dans le passé, que ce soit la quadrilogie originelle ou bien les préquels. Mais surtout, sa grande force réside dans son côté visuel. En effet, le film est particulièrement beau, avec un superbe travail sur les éclairages et les décors, sublimé par la mise en scène d'Alvarez et un travail sur le son des plus efficaces. Rarement l’horreur n’aura été aussi belle, et le film est un régal pour les yeux. C'est un film qui revient aux sources, en limitant l'usage des FX, préférant utiliser au maximum les effets pratiques pour montrer les créatures. On notera aussi le choix judicieux de faire baigner le film dans un univers rétro-futuriste collant au premier opus, là où Prometheus semblait avoir des générations d'avance technologiquement alors que le film est censé être un prequel. Et même si le film n'est peut-être pas le plus horrifique de la saga, il faut tout de même noter une réelle maîtrise de la tension avec certaines scènes qui sortent clairement du lot. Les Facehuggers sont particulièrement bien exploités, au point de proposer certainement les scènes les plus stressantes du film et de faire de l’ombre au xénomorphe… Les métaphores du sexe et du viol sont une nouvelle fois présentes, poussant même les curseurs un peu plus loin et proposant certaines scènes vraiment dérangeantes. Au niveau du casting, même si ce genre de film ne laisse pas vraiment le temps de développer ses personnages qu'il dézingue à tour de bras, on notera tout de même la relation entre les deux interprètes principaux qui fonctionne à merveille. Après CIVIL WAR, Cailee Spaeny prouve une nouvelle fois qu’il va falloir compter sur elle dans l’avenir, mais c’est surtout David Jonsson qui tire son épingle du jeu avec sûrement le personnage le mieux exploité du film. Mais même si j’ai vraiment beaucoup aimé la proposition, il y a quand même quelques détails qui m’ont gêné. Déjà, alors que le film utilise au maximum les animatroniques et autres effets pratiques, pour un résultat bluffant, il y a un moment clé (que je ne spoilerai pas) qui utilise des FX pour un résultat assez dégueulasse visuellement. Et le souci, c’est que c’est loin d’être un détail, et ça dénote totalement avec le reste, au point de me faire sortir du film par moments… Et même si le cahier des charges est parfaitement respecté, certaines références aux anciens films sont parfois un peu trop appuyées. Mais surtout, il manque un petit truc en plus qui apporterait une réelle identité au film, comme savaient le faire ceux de la quadrilogie. Il n’en reste pas moins un bon film de SF horrifique devant lequel j’ai passé un très bon moment et qui me réconcilie avec la saga… Partager

  • Critique de LA LA LAND – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film LA LA LAND . LA LA LAND ❤️❤️❤️❤️❤️ LA LA LAND 1ère Ce moment où tu te dis qu'on a beau être en janvier, tu viens sûrement de voir le plus beau film de 2017 Pourtant, tu connaissais le potentiel de Damien Chazelle depuis que son "Whiplash" t'avait mis sur le cul il y a un an Mais là... D'entrée, la scène d'ouverture, avec un des plus beaux plans séquences du cinéma, t'annonce la couleur : tu vas vivres une expérience hors norme Le mec réussi à nous offrir un hommage vibrant aux comédies musicales d'antan tout en nous offrant quelque chose de moderne et bourré d'inventivité Mieux, moi qui déteste le jazz, il réussi pour la deuxième fois consécutive à me faire tomber sous le charme d'un film où cette musique est au coeur de l'histoire Alors, certes, tout n'est pas parfait, avec notamment quelques longueurs Mais le film rempli de scènes d'une poésie rare, et d'une mise en scène maîtrisée de main de maitre. Sans parler de ce final dont les poils de mes bras ne vont jamais s'en remettre Et les acteurs ne sont pas en reste Ryan Gosling et Emma Stone réussissent à nous emporter dans leur histoire d'amour sans jamais tomber dans le mièvre (je vous rassure pas au point de me refaire croire en la chose : ça reste du cinéma ) Cette dernière m'a d'ailleurs bluffé et devrait bientôt pouvoir poser une petite statuette avec son nom gravé dessus Voilà GROS coup de coeur de ce début d'année Compliqué d'en parler sans trop en dévoiler Une chose est sûre, ce soir je risque de danser dans mes rêves... LA LA LAND 2e Tu avais raison Edwige, c'est encore mieux la deuxième fois Ca a même été une expérience assez bizarre Plusieurs fois dans le film, mes poils se sont hérissés au début des ces scènes qui m'avaient déjà subjugué à la première visu Un putain de feu d'artifice ce film!!! De la scène d'ouverture qui te met un uppercut en t'annonçant que tu vas voir un truc hors normes En passant par toutes ces explosions visuelles, musicales et d'émotions Et pour finir par un bouquet final HALLUCINANT de poésie : surement la plus belle scène finale qui le cinéma m'ait offert à ce jour Et cette musique qui rentre en toi pour s'y imprimer. Ce soir j'avais l'impression de connaitre chaque passage musical depuis une éternité. Pas étonnant que La La Land, fier de ses 14 nominations aux oscars, soit nommé à deux reprises dans la catégorie "Meilleure chanson originale" (je ne savais même pas que c'était possible...) Alors oui, à ma première critique, j'avais quand même émis quelques réserves sur certaines longueurs, qui étaient vite effacées par la magie qui s'offre à nous Mais, ce soir non, car Damien Chazelle maitrise son sujet de A à Z et ne laisse rien au hasard Chaque scène, chaque détail a au final son importance qui permet que la sauce prenne Comme dit Emma Stone dans une scène "Le public viendra, parce que tu es passionné. Et les gens aime ceux qui sont passionnés par ce qu'ils font". Et c'est exactement ça : Damien Chazelle est passionné par le cinéma, par la musique et ça se ressent dans chaque scène du film Emma Stone... Mais EMMA STONE putain!!! Alors je suis désolé pour les quatre autres actrices qui sont nommées aux oscars (Et pourtant tu sais à quel point je t'admire Nathalie Portman), mais ça ne sert à rien de vous déplacer à la cérémonie le 26 février. Elle transperce l'écran d'une force!!! Rien que ses yeux, j'ai envie de plonger dedans tellement ils sont grands, mais surtout ce sourire et cette palette d'émotions qu'elle t'envoie à la gueule. Bon OK, merci à Ryan Gosling, qui très classe (comme dans son rôle d'ailleurs), à l'image de son partenaire de danse dans le film, la soulève pour l'envoyer tutoyer les sommets du 7e art Bon, OK, je ne suis peut être pas objectif, car je suis peut être un poil tomber amoureux moi (dans la mesure où je suis encore équipé pour...) Pour résumé le film, ce soir, il y a une phrase qui m'est revenue. Cette magnifique phrase qui ouvre la pièce de théâtre qui me tient le plus à coeur : Des accordés " LE REVE COMME MOTEUR" Parce que déjà, c'est le thème principal du film Et puis, c'est ça La La Land, Ca te vend du rêve avant que tu n'ailles le voir Ca t'offre du rêve pendant ces deux heures de magie Ca vient envahir tes rêves quand tu vas te coucher après la séance Alors, j'ai une mission pour vous Je sais que je ne suis pas forcément doué avec les mots, mais je pense que j'ai à peu près réussi à vous faire comprendre à quel point ce film m'a fait vibrer Et j'aimerai que vous puissiez ressentir ne serait-ce que le dixième de ce que j'ai ressenti Donc, vous allez tous me faire le plaisir d'aller voir ce film au cinéma Parce que non, ce genre de spectacle ça se vit dans une salle obscure, au moins pour profiter de cette bande son magistrale Et vu que je suis euphorique, je m'engage à vous rembourser votre place si vous n'êtes pas transporter ( Lilian, envoie moi direct ton RIB que je te fasse l'avance, même si je suis impatient que tu me fasses partager tes arguments 😉 ) La La Land, c'est en voyant des films comme ça que je me souviens ce qui fait que le cinéma me passionne Il pourra tranquillement aller rejoindre sur mon chevet, les "Eternal Sunshine", "Alabama Monroe" et autre "Fight Club" (petite dédicace à Fabien qui m'a appris hier que je n'étais pas le seul à mettre ce chef d'oeuvre de Fincher sur un pied d'estale) Partager

  • Est-ce que ça ne serait pas la véritable Palme d’Or 2024 ?

    Découvrez notre critique détaillée du film LES GRAINES DU FIGUIER SAUVAGE . LES GRAINES DU FIGUIER SAUVAGE ❤️❤️❤️❤️💛 Est-ce que ça ne serait pas la véritable Palme d’Or 2024 ? Voici le nouveau film iranien de Mohammad Rasoulof, dont j'avais adoré la précédente réalisation Le diable n’existe pas, un film composé de quatre épisodes indépendants, qui dénonçait la peine de mort appliquée aveuglément dans son pays. LES GRAINES DU FIGUIER SAUVAGE s'inscrit dans la continuité de ce dernier. On y suit Iman, un père de famille, qui vient d’être promu au prestigieux poste de juge d’instruction au tribunal révolutionnaire, contraint de signer en série des condamnations à mort injustes. Mais si son poste assure une sécurité financière à sa famille, il la met aussi en péril. Le réalisateur a l’intelligence de situer son intrigue lors de l’émergence du mouvement révolutionnaire « Femme, Vie, Liberté », déclenché après la mort de Mahsa Amini, une jeune femme décédée à la suite de violences policières après avoir été arrêtée pour « port de vêtements inappropriés ». Mohammad Rasoulof plante ainsi la graine de son titre, avec une métaphore entre la révolution qui gronde à l’extérieur et celle qui prend racine dans le cercle familial. On assiste à un huis clos familial où les deux filles du juge, cloîtrées dans l’appartement, découvrent, grâce aux réseaux sociaux, l'horreur qui se déroule dans les rues. Ce monde extérieur est représenté par des vidéos d'archives glaçantes des manifestations et des violences policières. Tout au long du film, l’intrigue se renouvelle et glisse doucement du drame familial vers un thriller implacable. Même si Mohammad Rasoulof vise avant tout à dénoncer la dictature de son pays, il n’oublie jamais de faire du cinéma. Sa mise en scène est exemplaire, avec des cadres millimétrés instaurant une véritable tension, comme lors d’un plan-séquence magistral ou d’une séquence d’interrogatoire glaçante. On retiendra aussi cette scène à la fois insoutenable et poétique, symbole d’une jeunesse violentée, qui restera probablement l’un des plus beaux plans de l’année. La puissance qui se dégage du film est saisissante, avec une tension dramatique qui capte l’attention du spectateur pendant trois heures sans jamais faiblir. Mohammad Rasoulof nous livre un film magistral, d’une grande densité, et surtout un vibrant hommage à cette jeunesse qui s'est soulevée contre un régime théocratique et machiste. Il est d'ailleurs surprenant qu'il ne soit reparti du Festival de Cannes qu'avec un prix « spécial » du jury, mais Les graines du figuier sauvage restera pour moi l'un des plus grands films de 2024. Partager

  • Une fable colorée, entre futur dystopique et espoir retrouvé.

    Découvrez notre critique détaillée du film ARCO . ARCO ❤️❤️❤️💛 Une fable colorée, entre futur dystopique et espoir retrouvé. En 2075, Iris est une petite fille de dix ans qui fait la rencontre d’Arco, un mystérieux enfant venu d’un futur lointain. Ensemble, ils vont tenter de trouver un moyen de le renvoyer chez lui. Dès les premières images, on est frappé par la beauté visuelle du film. L’animation 2D, riche et détaillée, évoque l’univers de Miyazaki tout en affirmant un style propre, poétique et très coloré. Les décors impressionnent par leur précision, et le film regorge d’idées visuelles qui servent un récit à la fois lyrique et mélancolique. Le tout est sublimé par la magnifique musique d’Arnaud Toulon. Le film séduit aussi par son écriture pleine d’excentricité, notamment grâce à trois personnages secondaires burlesques qui apportent une touche d’humour bienvenue. Même si cette fable s’adresse avant tout aux plus jeunes, notamment par son humour, elle saura également toucher les adultes qui ont gardé leur âme d’enfant. Derrière cette apparente légèreté, ARCO aborde des thèmes profonds comme la solitude et la relation parents-enfants. Il interroge aussi avec finesse notre rapport au progrès technologique, à la nature et à la déshumanisation de notre quotidien. Mais surtout, le film est empreint de poésie et d’espoir. Certes, le futur de 2075 est dystopique : la nature, devenue hostile, contraint les humains à vivre dans des bulles artificielles. Pourtant, dans le futur lointain d’où vient Arco, l’humanité semble avoir retrouvé une harmonie avec cette nature qui, autrefois, avait ravagé la Terre. Le scénario est parfois prévisible, et l’on peut lui reprocher de privilégier le dynamisme et l’action, là où l’on aurait aimé que certains thèmes soient davantage approfondis. Mais l’ensemble fonctionne, et le film parvient même à émouvoir le spectateur grâce à un dernier acte particulièrement maîtrisé. Pour son premier long métrage, Ugo Bienvenu ne sombre pas dans la facilité et signe une fable de science-fiction à la fois philosophique et poétique, qui mérite amplement son Cristal du long métrage reçu au Festival d’Annecy. Partager

  • Critique de IL ÉTAIT TEMPS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film IL ÉTAIT TEMPS . IL ÉTAIT TEMPS ❤️❤️❤️❤️ IL ÉTAIT TEMPS est une comédie romantique d’un des grands maestros dans ce domaine : Richard Curtis. Et même si je ne suis pas un grand amateur du genre, il aura finalement réussi à me chopper par son écriture et ce qu’il se dégage de son film. Même s'il respecte les codes de la comédie romantique, le film s’en détachera finalement assez souvent et parviendra régulièrement à surprendre le spectateur. Déjà il y apporte une touche de fantastique avec notre héros qui découvre que les hommes de sa famille ont la capacité de voyager dans le temps. Et forcément, il en jouera pour conquérir sa dulcinée. Ça amènera à de nombreuses situations cocasses et drôles, avec ce côté British savoureux. Mais ça sera surtout le moyen de faire réfléchir le spectateur sur le moment qui passe et l’intérêt de vivre l’instant présent. Il y sera aussi énormément question d’amour père-fils. La relation entre les deux personnages irradie le film jusqu’à parfois prendre le dessus sur l’histoire d’amour. J’avais dit qu’il n’y aurait pas de bonbon dans mon calendrier, et pourtant, IL ÉTAIT TEMPS, c’est bien ça, une petite friandise. C’est léger, plein de bons sentiments, mais on s’en fout, ça fait du bien et donne envie de faire des câlins à tous ceux qu’on aime. Partager

  • Critique de LES CHAMBRES ROUGES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film LES CHAMBRES ROUGES . LES CHAMBRES ROUGES ❤️❤️❤️💛 Pour commencer, n’allez surtout pas lire le synopsis qui dévoile la finalité du film !!! Et la bande annonce, ce n’est pas beaucoup mieux… Alors, je veux viens entendre que le film est assez difficile à vendre, mais là, c’est tout simplement débile !!! Donc, « pour faire simple » : Kelly-Anne, une jeune femme énigmatique, se rend tous les matins au procès hypermédiatisé d’un tueur en série qui a filmé et mis en ligne les viols et meurtres de ses victimes. Elle fera la connaissance de Clémentine, une « groupie » complotiste et naïve persuadé que l’accusé est innocent… Dans un premier temps, j’ai été assez perdu car j'étais convaincu que c'était un film de procès, alors que pas du tout... Pourtant, le film commence bel et bien par l’ouverture du procès avec un sublime plan séquence de plus de dix minutes, faisant voler sa caméra dans la salle d’audience pour nous présenter les divers protagonistes et l’atrocité des faits… Mais, ce procès sera finalement assez en retrait, et le réalisateur fait le choix judicieux de se focaliser sur les deux jeunes femmes et de leurs motivations. Malgré la nature horrible des meurtres et le fait qu’ils ont été filmé, heureusement, Pascal Plante ne choisit pas de tomber dans le sensationnalisme et de ne rien montrer frontalement. Le film n’est donc jamais gore et utilise le hors champs dès qu’il est question horreur, l’imagination du spectateur faisant le reste, rendant l’épreuve assez éprouvante pour le spectateur. Un spectateur, qui sera continuellement mis en situation de malaise en suivant le destin de cette Kelly-Anne, complexe, malaimable et d’une froideur terrifiante, admirablement interprétée par Juliette Gariepy, rendant l’empathie pour son personnage très difficile… L’ambiguïté de la protagoniste et la mise en scène millimétrée donne souvent la sensation d’être face à un film de David Fincher. Une mise en scène qui évoluera au fil du long métrage, pour développer une ambiance anxiogène et proposera une des scènes les plus glaçantes que j’ai vu ces derniers temps. Le film arrive à être très éprouvant et dérangeant, alors qu’au final rien n’est montré frontalement, grâce à un énorme travail sur le son et la musique. La tension se développera ainsi jusqu’à un final étourdissant. Malgré tout, le film est peut-être un peu long pour ce qu’il à raconter, et souffre pour moi d’un ventre mou dans son deuxième acte, avec notamment certains plans qui trainent un peu en longueur. Il n’en reste pas moins un film fascinant, perturbant, doublé d’un thriller saisissant qui risque de marquer votre esprit… Partager

  • Ce tour de magie où le lapin refuse de sortir du chapeau

    Découvrez notre critique détaillée du film WICKED 2 . WICKED 2 ❤️❤️❤️ Ce tour de magie où le lapin refuse de sortir du chapeau L’année dernière, WICKED avait été une énorme surprise, au point d’être à deux doigts d’intégrer mon TOP 10 2024 . J’attendais donc ce deuxième volet avec une vraie impatience, d’autant qu’il devait conclure l’adaptation du classique de Broadway en rassemblant les enjeux émotionnels, politiques et musicaux mis en place dans le premier film. Dès les premières minutes, on retrouve ce qui m’avait charmé : cette guimauve assumée, délicieusement kitsch, portée par une Ariana Grande toujours aussi irrésistible dans la peau de la « gentille sorcière » à la fois adorable, agaçante et hilarante. L’univers visuel reste extrêmement soigné : un monde coloré, des costumes somptueux, des décors travaillés… même si, une fois encore, quelques fonds verts trop visibles viennent briser l’illusion. Le duo de sorcières demeure le pilier du film. Leurs liens sont approfondis, avec certains moments de dramaturgie qui viennent chercher l’émotion. Nous sommes face à un deuxième épisode plus sombre, offrant des arcs narratifs intéressant pour certains personnages, comme la sœur d’Elphaba ou la façon d’introduire les personnages emblématiques du MAGICIEN D’OZ. Sur le plan des thèmes, cette suite approfondit naturellement ce que le premier opus abordait déjà. Là où le premier film se concentrait sur la discrimination, la stigmatisation et l’acceptation de soi, ce deuxième film glisse vers quelque chose de plus politique : montée de l’extrémisme, propagande institutionnelle, manipulation de masse… Le récit se veut plus mature, presque philosophique, et la dimension tragique s’intensifie au fil des révélations. On sent que Jon M. Chu a voulu livrer une conclusion émotionnelle forte, même si elle est moins spectaculaire que le premier acte. Mais malgré toutes ces qualités, la magie n’a pas opéré comme l’année précédente. Le premier problème, déjà perceptible dans la Partie 1, reste le rythme. C’est long. Trop long. On sent que le matériau narratif n’était pas suffisant pour justifier deux films entiers, et certaines scènes paraissent étirées pour atteindre une durée imposée. Le diptyque aurait probablement gagné en puissance et en fluidité s’il avait été condensé en un seul film plus dense. Le second souci, et non des moindres pour une comédie musicale, vient du volet musical. Certes, les performances vocales des deux actrices sont impeccables. Cynthia Erivo impressionne autant qu’elle émeut, Ariana Grande offre une présence vocale maîtrisée. Et pourtant, à la sortie de la salle, aucune chanson ne m’est resté en mémoire, et je me suis retrouvé à fredonner les POPULAR et DEFYING GRAVITY du premier opus. Les chorégraphies souffrent du même constat : moins inventives, moins mémorables, loin des éclats visuels de la scène de la bibliothèque ou du bal du premier film. Je sauverais néanmoins un numéro utilisant ingénieusement un jeu de miroirs, qui sort vraiment du lot. Malgré un univers toujours enchanteur, une direction artistique ambitieuse et quelques belles idées dramatiques, je ressors avec une vraie déception. Le spectacle est là, mais la magie, celle qui m’avait surpris et transporté l’année dernière, s’est affadie en chemin. Le film conclut bien l’histoire… mais sans l’étincelle qui aurait permis de la graver dans les mémoires. Partager

  • Vous ne le connaissez pas encore. Mais vous lui direz merci !

    Découvrez notre critique détaillée du film LIFE OF CHUCK . LIFE OF CHUCK ❤️❤️❤️❤️💛 Vous ne le connaissez pas encore. Mais vous lui direz merci ! Comme beaucoup, j’ai découvert Mike Flanagan avec sa mini-série THE HAUNTING OF HILL HOUSE : un chef-d’œuvre mêlant film de fantômes et drame familial bouleversant. Il semblait donc logique qu’il se tourne un jour vers Stephen King, maître incontesté du mélange entre fantastique et émotion brute. Après les inégaux JESSIE et DOCTOR SLEEP, Flanagan frôle cette fois la perfection avec LIFE OF CHUCK. Le film s’ouvre dans un futur proche : internet a disparu, un effondrement écologique est en cours, et partout fleurit une étrange campagne publicitaire affichant : « 39 grandes années ! Merci Chuck ! » Impossible d’en dire plus car LIFE OF CHUCK est une expérience rare qu’il faut découvrir par soi-même. Ce film est un véritable puzzle narratif inversé. Le récit est construit à rebours et se déploie en trois chapitres. Le premier, étourdissant, commence… par la fin. Flanagan réussit à y déployer une vague émotionnelle d’une intensité folle en un temps record. Tout comme le reste du film, ça vient chercher des choses au plus profond de nous, tant le sujet est universel. On se surprend à se questionner sur le sens de notre vie, nos regrets et nos priorités avec une mélancolie qui traverse l’écran. Ne serait-ce que cette réflexion sur le calendrier cosmique qui laisse sans voix. Chaque acte enrichit le précédent. Le puzzle prend forme, et lorsqu’arrive le générique final, on n’a qu’une envie : recommencer le voyage. Ce film ne se regarde pas, il se ressent, il s’installe en nous. Flanagan joue avec les genres avec une aisance déconcertante. D’un drame intime à une séquence de danse digne de LA LA LAND , en passant par des touches de fantastique à la Stephen King. Tout est fluide, cohérent, et on se laisse emporter. Le film prend aussi des airs de film choral, tant les visages et les ambiances évoluent d’un acte à l’autre. On retrouve les habitués du réalisateur (Kate Siegel, Annalise Basso, Samantha Sloyan…) auxquels s’ajoutent des nouveaux visages, Tom Hiddleston en tête, qui livre peut-être ici le plus beau rôle de sa carrière. Et comment ne pas citer un Mark Hamill méconnaissable et bouleversant dans le rôle du grand-père protecteur et alcoolique. Même si son thème central peut sembler sombre, LIFE OF CHUCK n’est jamais pesant. Il est imprégné d’une légèreté lumineuse (certains parleront surement de naïveté) qui lui permet de développer une force introspective sur le spectateur. Flanagan touche le merveilleux du doigt, livrant une œuvre profondément humaine, presque métaphysique, et pourtant accessible. C’est une véritable ode à la vie, un film qui reste en nous, va murir avec le temps et pourrait bien devenir culte au fil des années. Partager

  • Critique de LES GARDIENS DE LA GALAXIE - VOLUME 3 – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film LES GARDIENS DE LA GALAXIE - VOLUME 3 . LES GARDIENS DE LA GALAXIE - VOLUME 3 ❤️❤️❤️❤️💛 Depuis AVENGERS : ENDGAME, plus ça va, plus je me dis qu’un film n’a jamais aussi bien porté son nom, car pour moi, il s’en est suivit une succession de désillusions avec, au mieux des films sympathiques (SRANGE 2, SHANG SHI), mais bien plus souvent des purges affligeantes (SPIDER-MAN, THOR…). Niveau série, j’y ai presque cru avec WANDA VISION et LOKI… puis la débandade… Bref, c’est arrivé au point, que je ne me déplaçais plus au cinéma pour un film du MCU (il y a tellement de film à voir que je préfère autant mettre le plus de chance de mon côté pour ne pas être déçu…) et que j’ai carrément arrêté de m’infliger les séries Disney+ (je pense même que le souci du MCU vient certainement de notre ami au grandes oreilles…) Sauf que LES GARDIENS, c’est un peu une licence à part dans l’univers Marvel. Déjà, le premier volet a été une énorme surprise venue de nulle part, au point d’être toujours une des meilleures choses que la firme ait produite. Puis, la franchise a toujours été un peu déconnectée du reste, flirtant plus avec le space-opéra que le film de super héros. Bref, je lui ai laissé sa chance, et clairement, c’est le meilleur film du MCU depuis l’ère post-Thanos… même s'il y a quelques défauts qui m’ont posés problèmes. C’est toujours avec autant de plaisir que j’ai retrouvé cette équipe de bras cassés aussi drôle qu’attachante. C’est toujours aussi drôle, avec un humour assez bien dosé. Puis le rythme maitrisé fait qu’on ne s’ennuie pas une seconde, sans parler de l’univers visuel aussi beau que dépaysant. Et chose plus étonnante, et surement le plus gros atout du film, même si c’est toujours aussi jouissivement débile, c’est peut-être le film le plus touchant et le plus sérieux proposé par Marvel. James Gunn aime ses personnages et nous transmet ça en prenant un soin particulier à développer les liens qui les unissent. On a affaire à un vrai film de potes. L’attachement aux personnages est fort et permet de proposer pas mal de belles scènes d’émotion (si on m’avait dit que je verserai une larme dans un GARDIEN…) Mais surtout, c’est le traitement de Rocket et de son passé qui impressionne dans cet opus. L’écriture est assez admirable, finissant même par prendre le dessus sur le reste du récit. Là où, dans pas mal de film, un raton laveur en CGI aurait été traité comme un simple faire valoir comique, il est ici devenu le personnage le plus emblématique de la licence. Autre sérieux atout du film, il ne semble pas formaté comme la plupart des films de super-héros. Il y a vraiment une patte graphique, un travail sur la photographie et des choix de mise en scène (comme une scène de combat en plan séquence dont je ne me suis toujours pas remis). Et puis le film est parfois d’une maturité assez étonnante, lorgnant même parfois vers l’horreur. Par contre, même si ça reste un très bon moment, certains points m’ont tout de même posé problème… Je vais éclipser vite fait le souci du méchant, assez anecdotique (mais, bon à part Thanos, c’est presque devenu la norme…), par contre le traitement d’Adam Warlock… là, ça ne passe pas vraiment… Je ne vois pas l’intérêt d’introduire un personnage aussi puissant pour le ridiculiser à ce point (un peu comme Hulk ou Thor dans ENDGAME…). On peut aussi regretter pas mal de facilités scénaristiques, avec notamment quelques Deus ex machina un peu trop gros qui viennent entacher le récit… Mais reste qu’au final, on a affaire à un très bon divertissement qui joue avec les émotions du spectateur et offre une très belle porte de sortie à nos héros… Partager

  • Critique de MEMORIES OF MURDER – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film MEMORIES OF MURDER . MEMORIES OF MURDER ❤️❤️❤️❤️❤️ Bong Joon Ho a connu la consécration auprès du grand public grâce à PARASITE, pourtant il n’avait pas attendu ce film pour pondre des chefs d’œuvre. La qualité de sa filmographie est d’ailleurs impressionnante. MEMORIES OF MURDER est celui qui m’avait permis de découvrir ce réalisateur qui est devenu un de mes préférés. On y suit la traque de ce qui est considéré en Corée du Sud comme le premier serial killer du pays. C’est un immense polar, mais on est très loin des standards hollywoodiens et le réalisateur se concentre énormément sur l’évolution de ses personnages et dresse un constat sidérant de l’amateurisme de leurs méthodes qui ont fait de cette chasse à l’homme un véritable fiasco. Comme toujours chez lui, l’écriture est exemplaire et il créer des ruptures de tons impressionnantes. On bascule régulièrement du thriller sombre, à la comédie burlesque et cynique, tout en réussissant à parfois être déchirant, mais aussi une critique saisissante de son pays dans les années 80. Le mélange des genres est extrêmement précis et fonctionne à merveille. Sa mise en scène est exemplaire, Bong Joon Ho a un réel sens du cadre avec notamment une très bonne gestion des arrières plans. La photographie a beau être poisseuse, certains plans sont vraiment magnifiques et ça fourmille de détails, jusqu’à une dernière scène pleine de sens, qui interroge le spectateur et reste gravé en mémoire… Partager

  • Un road trip lumineux et bouleversant.

    Découvrez notre critique détaillée du film ON IRA . ON IRA ❤️❤️❤️❤️ Un road trip lumineux et bouleversant. Marie, 80 ans, embarque son fils, sa petite-fille et son aide-soignant dans un road trip vers la Suisse, sous prétexte d’un mystérieux héritage. En réalité, elle prévoit d’y mettre fin à ses jours, sans jamais avoir parlé de son choix à sa famille. Pour son premier film, Enya Baroux ose aborder le délicat sujet du suicide assisté sous le prisme de l’humour. Un pari risqué, mais brillamment relevé : le film trouve un équilibre parfait entre drame et comédie. Évidemment, on pense à LITTLE MISS SUNSHINE . On se retrouve dans road trip solaire de cette famille dysfonctionnelle qui part vers la Suisse, où le van est troqué pour un camping-car. Si ON IRA fonctionne aussi bien, c’est avant tout grâce à ses personnages : un quatuor de pieds nickelés terriblement attachants. Hélène Vincent est lumineuse et irradie les comédiens qui l’accompagnent. David Ayala campe un père à la fois immature et touchant, tandis que Juliette Gasquet crève l’écran en ado rebelle. Le trio est complété par Pierre Lottin, qui confirme, après EN FANFARE qu’il est l’un des acteurs du moment : il donne une vraie sensibilité à cet aide-soignant qui devient malgré lui le médiateur de cette famille incapable de communiquer. L’autre point fort du film réside dans ses dialogues d’une justesse remarquable, alternant rires et émotion sans jamais forcer. ON IRA est une comédie douce-amère parfaitement dosée : on rit énormément des situations et des quiproquos, avant de se rendre compte qu’une larme coule le long de notre joue. Et pourtant, malgré la gravité du sujet, le film bouleverse sans jamais tomber dans la facilité du pathos gratuit. Empreint d’une tendresse infinie, le film se concentre sur ses personnages et la sincérité des émotions qu’ils véhiculent. Certes, on pourrait reprocher à ON IRA une mise en scène assez classique, mais on en ressort conquis. Enya Baroux réussit le miracle de nous faire rire de la mort avec un film qui parle avant tout de la vie. Partager

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