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- Critique de UNE HISTOIRE D’AMOUR – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film UNE HISTOIRE D’AMOUR . UNE HISTOIRE D’AMOUR ❤️❤️💛 Avec UNE HISTOIRE D’AMOUR, Alexis MICHALIK adapte au cinéma une de ses pièces de théâtre, que j’avais vu et beaucoup aimé. Et comme c’est souvent le cas lorsqu’une œuvre que tu as apprécié est adaptée… c’est compliqué… même si le film est loin d’être mauvais. Déjà, l’histoire fonctionne bien, et surtout, on est très loin du théâtre filmé, aidé par le fait qu’il y a toujours un côté très cinématographique dans ses créations, ce qui est même devenu sa signature. Seul le nombre limité de personnages, pourrait trahir l’origine de l’œuvre. Et même si on est clairement dans un mélo assez lourd (les protagonistes n’ont pas gagné à la loterie de la vie et vont cumuler les coups durs…), le but est de réussir à vous faire verser une petite larme, mais il y apporte pas mal d’humour et de légèreté, évitant de trop sombrer dans le misérabilisme. Il a aussi choisi de faire jouer les comédiens de la pièce, ce qui a du plomber le budget accordé au film par manque de tête d’affiche, mais ça a l’avantage que chacun est imprégné de son rôle et immédiatement attachant. Pour moi, le gros souci du film vient surtout de la mise en scène assez classique, là où la pièce regorge d’idées de mise en scène. Le film en perd de sa superbe, et de ce fait les émotions ressenties par le spectateur sont moins intenses, voire semblent parfois artificielles. Comme sur les 20 premières minutes du film qui résume 15 années d’une relation, qui semblent ici expédiées, là où au théâtre il jouait d’ingéniosité avec des ellipses inspirées. Bref, un avis mitigé, même s'il est sûrement biaisé par le fait d’avoir un souvenir trop marquant de l’œuvre originale… Partager
- Critique de WONDER WHEEL – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film WONDER WHEEL . WONDER WHEEL ❤️❤️❤️❤️ Premier GROS coup de cœur de l’année Alors, ce n’était pas gagné, parce que Woody Allen et moi, c’est un peu comme avec Lecouch, ou j’aime beaucoup, ou je me fais bien chier Et là jackpot Bon, je ne vais pas parler de l’histoire, car je ne savais rien du film avant de rentrer dans la salle, et ça m’a peut être permis d’être autant surpris J’ai été emporté par ce film à la dramaturgie et à la mise en scène très théâtrale Je suis tombé sous le charme des décors, des couleurs et surtout de ces lumières qui sont juste à tomber par terre (certains plan sont juste sublimes) C’est humain, touchant, léger, drôle, parfois pittoresque Et Kate Winslet est, comme souvent, parfaite dans son rôle lunatique Décidément cette actrice n’en finira jamais de me bluffer J'aime quand le cinéma continue à me faire aimer le cinéma Partager
- Fallait-il prononcer son nom une deuxième fois ?
Découvrez notre critique détaillée du film BEETLEJUICE BEETLEJUICE . BEETLEJUICE BEETLEJUICE ❤️❤️❤️ Fallait-il prononcer son nom une deuxième fois ? Tim Burton a longtemps été l'un de mes réalisateurs préférés avant qu’il ne se perde chez Disney. Et même si BEETLEJUICE n’est pas son meilleur film, on y retrouvait déjà tout son univers décalé et sa passion pour les monstres et la mort. Le voir ressusciter cette œuvre 36 ans plus tard m’avait laissé dubitatif, et pourtant, c’est certainement son meilleur film depuis SWEENEY TOOD. On y retrouve donc tout ce qui faisait le charme du premier opus (peut-être un peu trop même), et Tim Burton se lâche pour notre plus grand plaisir. Comme dans le premier épisode, tout ce qui se passe dans le monde réel n’est pas des plus passionnants, mais pour ce qui est du monde des morts, c’est un véritable festival. Tim Burton y retrouve toute sa créativité pour créer des mondes visuellement fascinants, où l’humour noir et le macabre se rencontrent pour former un style unique. Tous les morts sont plus drôles les uns que les autres, et l’humour morbide est un vrai délice. D’autant plus que le réalisateur délaisse le tout numérique, qui ne lui a jamais réellement réussi, et revient aux sources de son cinéma, basé sur des effets pratiques qui collent parfaitement à l’univers kitsch du premier opus. Le travail sur les costumes, les décors et les maquillages est très réussi et donne vie à cet univers délirant. Winona Ryder et Michael Keaton sont donc de retour, et ce dernier prend un plaisir communicatif à incarner ce personnage délirant devenu culte. Il est d’ailleurs bien plus présent à l’écran, et on ne va pas s’en plaindre. Mais nous retrouvons surtout une Catherine O’Hara au sommet de sa forme, hilarante à chacune de ses apparitions. Ce trio est accompagné de Jenna Ortega, qui a pour mission d’attirer un nouveau public vers cette franchise vieillissante, et elle s’en sort très bien. Mais même si j’ai passé un bon moment avec ces retrouvailles, le film souffre d’un sérieux problème d’écriture. Déjà, il n’y a pas beaucoup de surprises, et on voit vite où ça veut aller. Mais surtout, il y a un souci avec l’écriture des personnages. Ils sont bien trop nombreux, ce qui fait que certains arcs narratifs sont expédiés, et d’autres n’apportent rien à l’histoire. Alors, OK, à la rigueur, le personnage du flic joué par Willem Dafoe a le mérite d’apporter pas mal d’humour au film, mais en ce qui concerne Monica Bellucci, c’est une autre histoire… Même si son apparition est très réussie (et un joli clin d’œil), son personnage ne sert absolument à rien (sauf à offrir un rôle à la compagne du réalisateur). C’est d’autant plus regrettable qu’elle semblait avoir un énorme potentiel et, surtout, elle est censée être l’antagoniste du film… Alors, oui, il n’y a rien de bien nouveau avec ce Beetlejuice, mais cela reste un bon divertissement et surtout, le film laisse espérer le retour de Tim Burton à un cinéma qui m’avait si souvent charmé par le passé. On en viendrait presque à vouloir découvir un BEETLEJUICE BEETLEJUICE BEETLEJUICE pour logiquement conclure la franchise… Partager
- La musique adoucit les cœurs
Découvrez notre critique détaillée du film EN FANFARE . EN FANFARE ❤️❤️❤️💛 La musique adoucit les cœurs Thibault, un chef d'orchestre mondialement connu, apprend qu’il est atteint d'une leucémie. Il découvre que la seule personne qui pourrait le sauver est un frère dont il ignorait l'existence, joueur de trombone dans une ville ouvrière du Nord de la France. Sur le papier, ça fait un peu peur et ça sent fortement la comédie dramatique classique sur la fracture sociale et la rencontre de deux mondes que tout oppose. On pouvait donc craindre tous les clichés qui vont avec. Mais c'était sans compter la finesse d'écriture du film. Car même si, en termes de cinéma et de mise en scène, ça ne réinvente pas la roue, on ne peut que louer la qualité du scénario. Emmanuel Courcol joue justement avec les clichés pour les détourner et constamment faire rebondir le récit. Le film change ainsi souvent de direction pour agréablement surprendre le spectateur. L'ouverture du film a un sens du rite admirable, posant son intrigue en quelques minutes à l'aide de scènes courtes et de dialogues millimétrés. Le film réussit un vrai numéro d'équilibriste. Constamment sur le fil, il évite admirablement les faux pas et reste constamment juste dans son propos. En termes de comédie, le film est souvent drôle sans tomber dans l’humour lourd. La dramaturgie ne sombre jamais dans le pathos, mais parvient tout de même à toucher le spectateur grâce à l’attachement qu’il ressent pour les personnages. Il évite aussi le piège de la caricature, comme celui du « méchant » bourgeois découvrant le monde des « gentils » ouvriers. Et même quand il prend la direction du drame social, il réussit à ne pas en faire trop et à rebondir sans nuire au message qu'il véhicule. Évidemment, la musique devient un moteur narratif et un langage universel liant les personnages, sans jamais écraser le reste de l’intrigue. Mais c'est surtout la relation entre ces deux frères qui se découvrent qui retiendra l'attention du public. Et là, la qualité de l'écriture se met au service d'un casting admirablement dirigé. Évidemment, lorsque l'on a Benjamin Lavernhe en tête d'affiche, cela aide. L'acteur prouve une nouvelle fois qu'il est l'un des plus talentueux du moment, dont la palette de jeu n'a d'égal que le naturel déconcertant qu'il dégage à l'écran. Mais la surprise vient surtout de Pierre Lottin. L'acteur, souvent cantonné aux mêmes types de rôles, trouve ici une occasion de briller grâce à Emmanuel Courcol qui en tire le meilleur. Il a une véritable présence à l'écran, se montrant à la fois sombre, tendre et touchant, mais aussi doté d’un timing comique des plus efficaces. Ils sont accompagnés par une vraie fanfare locale, apportant une authentique fraîcheur au film. Au final, le réalisateur nous livre une comédie dramatique qui parvient à se démarquer des standards et devrait réussir à toucher un large public. On a affaire à un feel-good movie efficace, sur la fraternité, l’ambition, l’entraide et l’estime de soi. Un film à la fois drôle et touchant, jusqu'à son final intense qui met le sourire aux lèvres, juste avant que le spectateur se dise : « Ce petit truc humide sur ma joue, ça ne serait pas une larme ? » Partager
- Critique de WEREWOLF BY NIGHT – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film WEREWOLF BY NIGHT . WEREWOLF BY NIGHT ❤️❤️❤️💛 En fait, Marvel c'est comme les monstres dans les films, tu les crois morts, mais ils trouvent le moyen de se relever pour mieux te surprendre... Et ça tombe bien, car WEREWOLF BY NIGHT est un véritable hommage à la Hammer et ses films d'horreur d'antan... Comme WandaVision et les sitcoms, ça respecte tous les codes du genre. Que ce soit la musique, ce superbe noir et blanc, le grain argentique, le côté kitch, les effets spéciaux à l'ancienne, le surjeu théâtralisé... Ça pousse même le truc jusqu'aux fameuses "brûlures de cigarette" (cette petite marque sur la pellicule qui indiquait l'approche de la fin de la bobine). Alors, oui, ça ne réinvente pas la poudre, et en 50 minutes, il n'y a pas vraiment le temps de développer un réel scénario, mais quel plaisir de voir un projet Marvel qui sort à ce point du lot. D'autant plus que le moyen métrage propose tout de même quelques belles idées de mise en scène, comme cette transformation hors-champ aussi belle qu'inspirée. Bref, sans être une révolution, c'est fait avec énormément de respect, et de générosité et ça mérite amplement d'y jeter un oeil. Après, même si c'est apparemment tiré d'un personnage des comics, le lien avec le MCU n'est pas évident (bon, en même temps, on a un peu l'impression qu'ils ne savent plus trop où ils vont en ce moment...) Partager
- Critique de MOURIR PEUT ATTENDRE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film MOURIR PEUT ATTENDRE . MOURIR PEUT ATTENDRE ❤️❤️❤️💛 Et le public aussi… Il aura tout de même fallu 18 mois de patience par rapport à la date initiale de sortie pour ENFIN découvrir ce dernier opus de l’ère Craig. Alors, je ne suis pas ce que l’on peut appeler un fan de la licence, même si je n’ai raté aucun opus, mais il est vrai que depuis que Daniel Craig a repris le rôle, mon intérêt a été accru. Du fait de la prestation de l’acteur, mais aussi car pour la première fois, il y avait une réelle continuité entre les épisodes. Ce qui a permis de nous offrir, à mon sens, les deux meilleurs films, Skyfall et Casino royale, malheureusement entachés par un insipide Quantum of Solace, et un très inégal Spectre. J’étais donc assez impatient de voir quel final allait être offert à ces cinq épisodes. Bon, force est de constater que mon avis est assez mitigé… Alors, oui, le film coche toutes les cases du cahier des charges d’un Bond. Déjà, le film offre une des meilleures scènes pré-générique (la première demi-heure est simplement PARFAITE). En deux temps, d’abord par une scène offrant une tension folle, puis une autre, plus classique, avec une scène d’action fidèle au genre et extrêmement maitrisée au niveau de la mise en scène. D’ailleurs, ça sera le cas pour toutes les scènes d’actions du film, à qui le réalisateur laisse le temps aux plans d’exister, sans utiliser les « sur-cuts » qu’on a tendance à voir dans les productions actuelles. Ça donne une vraie lisibilité aux séquences, amplifiée par le fait que très peu d’effets numériques sont utilisés, privilégiant les cascades… et forcément c’est d’autant plus impressionnant. De ce côté-là, c’est un sans-faute, on en prend plein les yeux. Comme depuis quinze ans, la prestation de Daniel Craig est parfaite. Il a une classe folle et amène énormément d’humanité au personnage, et en fait pour moi LE meilleur Bond. Le film prend d’énormes risques au niveau de la narration, chamboulant les codes. Mais même si certains s’insurgeront, c’est à mon sens clairement bienvenue, et dans la continuité de ce qui a été fait tout au long de ces cinq films. Les gadgets, raviront surement les fans de la première heure, car contrairement à ces dernières années, ils font vraiment parti du spectacle. Sans être dans le total fan service, c’est plutôt bien amené, comme certaines autres références aux anciens films. Ses James Bond girl, ne faisant pas état des habituelles simples potiches et autres conquêtes sexuelles de notre héros, risquent par contre d’en offusquer certains. Mais là aussi, c’est dans la continuité des précédents films, qui avaient bousculé les choses (Ne serait-ce que M qui était LA James bond girl de Skyfall). On aurait aimé plus de Paloma, interprétée par une Ana de Armas aussi pétillante qu'attachante, qui vole en quelques minutes un peu la vedette (mais je suspecte la production de vouloir lancer un spin-off avec le personnage…) et le personnage de Nomi est clairement un pied de nez à tout ce qui a pu être dit sur la succession de 007. Même si le film, comme ses prédécesseurs, est assez sombre, on peut être surpris de la présence d’autant d’humour. Et même si je suis LOIIIIIIIIIIN d’être fan de cette mode à gaver chaque blockbuster d'humour, souvent à l’intérêt douteux et portant préjudice aux films, ici les blagues sont souvent bien maitrisées et certaines punchlines fonctionnent très bien. Malheureusement, le film souffre de sérieux défauts… Même si certaines scènes marqueront immanquablement le spectateur, ce n’est clairement pas le cas de son scénario sans surprise, ni son méchant… Souvent, un grand Bond est synonyme d’un grand antagoniste, mais malheureusement, ici, même si Rami Malek est loin d’être ridicule, son personnage est très mal exploité et sortira vite de la mémoire du spectateur. Et le film est looooooooooong !!! Alors, oui même si la scène d’introduction est dingue, que le climax, ainsi que d’autres séquences font clairement le taf, bah… j’ai trouvé que ça manquait sérieusement de rythme et je me suis parfois ennuyé… Ce n’est clairement pas aidé par ce qui est LE gros problème du film : la relation entre Bond et Madeleine. Contrairement à certains, je ne dirais pas que ça vient du fait de l’interprétation de Léa Seydoux (qui s’en sort plutôt bien), mais plutôt à l'écriture, et une alchimie qui ne prend que très rarement. On est loin de la fusion avec Eva Green qui transperçait l’écran dans Casino royal. Et vu que cette relation est au centre du film, il perd énormément au niveau de l’émotion qu’il devrait dégager. Bref, un sentiment mitigé… Certes, il offre quelques grands moments et une magnifique porte de sortie au Bond de Craig, mais il est entaché par un scénario qui sera vite oublié… Sans être le grand film espéré, il restera tout de même un très bon divertissement. Partager
- Ce film qui va vous glacer la sève.
Découvrez notre critique détaillée du film ODDITY . ODDITY ❤️❤️❤️ Ce film qui va vous glacer la sève. Lauréat du prix du public au dernier festival de Gérardmer, ODDITY n’a malheureusement pas eu droit à une sortie en salles en France. Un choix regrettable, car ce film horrifique se distingue par de vraies qualités qui auraient pris une ampleur particulière sur grand écran. Si ODDITY appartient bien au genre horrifique, il ne mise pas sur le gore mais sur un huis clos soigneusement construit, jouant sur une atmosphère oppressante et anxiogène. Le film offre d’ailleurs quelques scènes particulièrement stressantes, notamment une ouverture terriblement efficace et un dernier acte sous haute tension. Tout au long du récit, la mise en scène sert habilement le malaise ambiant grâce à un travail précis sur les cadres, le hors-champ et la photographie. L’utilisation du fameux mannequin de bois, bien que pas révolutionnaire en soi, est particulièrement bien exploitée pour en faire un objet horrifique redoutable. On notera aussi quelques jump scares malins et percutants. Mais même si le film réussit haut la main à glacer le sang du spectateur, le film tout de même quelques facilités d’écriture. Les personnages manquent de subtilité : la voyante aveugle, la nouvelle compagne en quête de sa place, ou encore la révélation du meurtrier, tout cela donne une impression de déjà-vu. De plus, l’abus du fusil de Tchekhov rend le déroulement du scénario parfois trop prévisible, en laissant au spectateur une longueur d’avance sur les événements. Cela n’empêche pas ODDITY de proposer des séquences mémorables qui marqueront les esprits. Un film de genre efficace, qui mérite assurément le coup d’œil. Partager
- Critique de HUNGER GAMES : LA BALLADE DU SERPENT ET DE L'OISEAU CHANTEUR – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film HUNGER GAMES : LA BALLADE DU SERPENT ET DE L'OISEAU CHANTEUR . HUNGER GAMES : LA BALLADE DU SERPENT ET DE L'OISEAU CHANTEUR ❤️💛 La saga Hunger Games, c'est un peu mon plaisir coupable. Pour la petite histoire, j'ai lu les livres et vu les films au fur et à mesure de leurs sorties avec ma nièce, d'où mon attachement à la saga... Et pour ce qui est des premiers films, même si ce n'est pas du grand cinéma, ça reste dans le haut du panier des productions pour ados qui envahissaient les salles à l'époque. La saga proposait un univers assez mature, avec un vrai travail de direction artistique et elle s'appuyait sur un bon casting qui aura notamment révélé Jennifer Lawrence. Et même si ça s'épuisait au fil des films, j'avais globalement apprécié la proposition. Bref, quand on a apprit qu'un nouveau film sortait, même si nous étions passé à côté du dernier roman, il fallait continuer cette tradition et le voir... Pourtant, les premières minutes étaient plutôt intéressantes, avec ce changement de point de vue, en s'intéressant au Capitol et au passé de Snow. Et ce qui est sûr c'est que les producteurs ont bien vu le talent de chanteuse de Rachel Zegler dans le fabuleux WEST SIDE STORY de Spielberg. Elle impressionne toujours autant par sa voix. Et puis, c'est à peu près tout pour les points poditifs... Parce que pour le reste, l'expérience a été plutôt douloureuse et surtout, c'est à l'image du titre : beaucoup trop long... A un moment, il va falloir arrêter cette mode avec les films qui s'étire sur 2h30-3h sans forcément avoir quelque chose à raconter... Autant, la relation entre Snow et Lucy aurait pu être intéressante, encore il aurait fallu vraiment la travailler. Au lieu de ça on a le droit à un nouveau jeu qui vient plomber le film pendant plus d'une heure, et le pire c'est que, vue que l'histoire se passe 60 ans avant, c'est sûrement les Hungers Games les moins impressionnants, ressemblant à un cache cache cache indipide et sans aucune idée de mise en scène... Clairement la plus mauvaise partie du film... Et malheureusement, j'avais déjà décroché, et même si la dernière partie est meilleure elle ne fonctionne pas, car justement ils n'ont pas pris le temps de développer leurs personnages principaux, pourtant très bien interprétés... contrairement à cette galerie de personnages secondaires qui n'apportent rien à l'histoire... sans parler des personnages caricaturaux et surjoués par Viola Davis et Peter Dinklage. Bref, une belle grosse déception... Partager
- Un drame lumineux, éclatant de couleurs et d’humanité.
Découvrez notre critique détaillée du film LEFT-HANDED GIRL . LEFT-HANDED GIRL ❤️❤️❤️❤️💛 Un drame lumineux, éclatant de couleurs et d’humanité. LEFT-HANDED GIRL surprend dès son ouverture : sa musique et ses couleurs éclatantes semblent annoncer une certaine légèreté, mais il s’agit pourtant bien d’un drame. Shih-Ching Tsou y raconte le destin de trois femmes, une mère, sa fille aînée et la cadette, venues s’installer à Taipei et travaillant dans l’effervescence d’un marché nocturne. Impossible de ne pas penser au cinéma de Sean Baker, et pour cause : il est ici co-scénariste, producteur et monteur. Son empreinte se ressent dans le montage vif, dans l’énergie des scènes de rue, mais aussi dans le contraste entre la dureté des existences précaires et la beauté éclatante de la nuit urbaine. Tourné à l’iPhone, le film gagne en fluidité, particulièrement dans les déplacements de la petite fille à travers le marché. Cette mobilité renforce l’énergie du récit et épouse l’entrain de la jeunesse. La photographie, somptueuse, exploite les lumières nocturnes et les néons pour créer des images vibrantes qui immergent totalement le spectateur dans la nuit urbaine de Taipei. Le récit ne juge jamais ses personnages : il les montre dans leur complexité et leurs failles, avec beaucoup d’humanité. La petite fille, filmée à hauteur d’enfant, dispose d’un véritable arc narratif. Son innocence et son énergie en font le cœur émotionnel du film, apportant une dimension feel-good, mais aussi une profondeur dramatique : la superstition autour de sa “main du diable” génère cette tension entre légèreté et douleur fait toute la richesse du film. Elle évoque par moments la petite Olive de LITTLE MISS SUNSHINE , tant elle illumine le film par son regard. Au-delà du portrait de ces femmes, LEFT-HANDED GIRL explore aussi le poids des traditions, la place donnée aux hommes dans la famille et les transmissions entre générations. C’est dans ces tensions, entre héritage culturel et volonté d’émancipation, que le film puise une grande partie de sa force. On peut certes regretter un final un peu trop explicatif, qui tranche avec la subtilité et la pudeur du reste, mais l’ensemble séduit par son authenticité, son énergie et son humanité. Sans révolutionner le drame familial, LEFT-HANDED GIRL s’impose ainsi comme un film lumineux, à la fois vibrant et pudique, qui réussit à transformer une histoire intime en expérience universelle. Partager
- Critique de AVATAR : LA VOIE DE L’EAU – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film AVATAR : LA VOIE DE L’EAU . AVATAR : LA VOIE DE L’EAU ❤️❤️❤️❤️💛 Je vais commencer par ce qui va mettre tout le monde d’accord : visuellement le film est une dinguerie. Oubliez tout ce que vous avez pu voir. Oubliez même tout ce que vous avez pu imaginer. Ici, chaque plan est un enchantement pour les yeux. Que ce soit les décors, les Na’vis, ou bien les créatures, tout semble sorti d’un rêve. C’est hallucinant le souci du détail sur les textures, les peaux et les expressions des visages. Tout semble vrai, palpable, au point que ce sont presque les êtres humains qui semblent irréels. Et le tout est magnifié par une 3D folle. Et pourtant, je ne suis vraiment pas amateur de ce procédé qui a tendance à faire perde en netteté. Mais ici, ce n’est pas le cas, il y a même une fluidité troublante, due à la 4K et au HFR (certaines scènes ont été tournées en 48 images par secondes au lieu des 24 habituelles). La mise en scène de Cameron fait tout pour nous en mettre plein les yeux, avec une caméra continuellement en mouvement. Il prouve une nouvelle fois qu’il est un maître absolu pour ce qui est des films d’action, en proposant des scènes grandioses qui mettent à l’amende tous les grands blockbusters du moment. Bref, c’est du TRES grand spectacle et rien que pour ça, je vous conseille fortement de le découvrir sur grand écran et dans les meilleures conditions possibles (ça vaut largement les 20 balles que j’ai déboursé pour ma séance IMAX). Mais, même si visuellement c’est une démonstration technique, le film risque de diviser sur plusieurs points. Déjà, le film dure 3h12 et ceux qui s’attendent à une débauche d’action vont clairement être déçus, car c’est finalement assez contemplatif et mélancolique. Même si le film commence assez fort, avec notamment une scène hallucinante tout droit sortie d’un western, et même si son climax fou est surement ce que j’ai vu de plus impressionnant au cinéma, entre les deux, c’est assez avare en terme d’action. C’est même assez contemplatif, avec une bonne heure et demie où Cameron va nous présenter ce monde aquatique donnant au film des airs de documentaire. Ça peut en laisser en dehors, mais moi c’est surement ma partie préférée. C’est tellement fou de découvrir toute cette faune, cette flore, d’autant plus que les scènes aquatiques sont à tomber. On est en immersion totale devant la beauté sidérante de ce monde sous-marin (je fais de la plongée de temps en temps, et on retrouve certaines sensations, tant tout semble réel…). On assiste à des moments d’un onirisme magique, tellement les Na’vis semblent vivre en fusion avec le monde qui les entoure, et ça offre un impact émotionnel intense. Et même si Pandora est la vraie star du film, on est aussi impressionné par tout l’équipement des humains au design très inspiré. Clairement, tout est travaillé dans les moindres détails et le plaisir visuel est total. Et ce long moment de transition va aussi permettre de travailler les relations entre tous les nouveaux personnages. Je ne vais pas m’étendre sur ce sujet, pour ne rien gâcher, mais sachez, que même si certains restent un peu caricaturaux, ça reste beaucoup moins manichéen que le premier épisode. Je retiendrai surtout celui de Kiri qui est certainement le plus intéressant de la licence, ou bien le méchant qui, même si j’étais dubitatif devant l’explication de son existence, apporte finalement beaucoup à l’histoire. On retrouve des thèmes universels qui sont chers à Cameron : La nature et la famille. Son film, comme le précédent, est un véritable plaidoyer pour la nature et le fait qu’on devrait la prendre un peu plus en considération plutôt que de la détruire à petit feu. Alors, oui, certains diront que c’est un peu naïf, mais il nous délivre ça avec tellement de sincérité, que sur moi ça fonctionne à merveille. Il va même jusqu’à s’autoréférencer. On y retrouve du Abyss, du Terminator, du Aliens et même du Titanic. Alors, c’est peut-être de l’égo surdimensionné, mais c’est tellement bien fait qu’au final, je ne peux pas lui reprocher. Après, il y a pour moi le gros point noir du film (comme le premier en fait) : son écriture. Comme souvent avec James Cameron, il prouve qu’il est un conteur d’exception, mais ce sont rarement ses scénarios que l’on retient. Une nouvelle fois, on a le droit à pas mal de facilités scénaristiques, comme ces personnages qui disparaissent instantanément en plein climax… (Quand, ça arrive, tu te dis « Il est sérieux là ??? Avec plus de trois heures de film, il n’y avait pas moyen de trouver un moment pour expliquer ça ??? »). Au niveau des émotions, même si c’est souvent très efficace, on ne peut pas dire qu’il fasse dans la finesse et il fait passer ça un peu aux forceps… Et puis, il y a la musique, toujours aussi sublime, mais qui finalement recycle beaucoup la BO magistrale du regretté James Horner. Mais même si le film n’est pas parfait, je peux lui pardonner ces écarts, et il surpasse pour moi le premier épisode. Il nous offre ce qui est peut-être le plus grand spectacle que j’ai pu voir sur grand écran. Et comme à chacun de ses films, c’est une démonstration technique qui va donner le LA pour toutes les productions à venir… Une nouvelle référence qui risque de n’être dépassée que par un certain… James Cameron… Partager
- Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans ses mascottes…
Découvrez notre critique détaillée du film PREDATOR : BADLANDS . PREDATOR : BADLANDS ❤️💛 Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans ses mascottes… On pouvait se demander si refaire un énième PREDATOR était bien utile. Après la bonne surprise de PREY j’avais un peu d’espoir. Mais c’était sans compter sur Disney, qui confirme une nouvelle fois son plus grand talent : détruire une licence tout en essayant d’en tirer quelques dollars. Et pourtant, l’idée de départ n’était pas mauvaise : recentrer le récit autour du Predator et suivre l’histoire de son point de vue. Cela promettait même une vraie tentative de renouvellement. De même, il faut reconnaître que, niveau spectacle, on en prend plein les yeux. C’est extrêmement généreux en termes d’action et d’effets spéciaux. C’est clairement du grand spectacle. On notera aussi tout le travail sur le bestiaire, aussi varié qu’inventif, ainsi que le rendu du fameux Predator, palpable à l’écran grâce aux effets pratiques privilégiés pour sa création. Sauf que, passé le plaisir visuel, il ne reste pas grand-chose. Faire de la créature le protagoniste était certes intéressant, mais Disney la désacralise et en fait un boy-scout qu’on voudrait presque pour ami. Et ça tombe bien : des amis, il va en rencontrer pas mal. On a donc droit à la droïde bien trop bavarde, qui enchaîne les punchlines façon Marvel. Parce que oui, oubliez la brutalité et l’ultra-violence du film de 1987 : ici, place au fun aseptisé d’un divertissement familial… Mais quand on croit avoir touché le fond, la mignonne mascotte débarque, et on comprend que la chasse est terminée : place à la boutique de peluches. À partir de là, le film prend des airs de GARDIENS DE LA GALAXIE et ridiculise le plus grand chasseur de l’histoire du cinéma. Alors oui, le spectacle est bel et bien présent, il y a une véritable rupture de ton, mais au prix de l’âme de la saga et c’est une véritable déception. PREDATOR : BADLANDS avait tout pour redonner du mordant à la licence, mais finit domestiqué, lissé, et prêt à rejoindre la vitrine des produits dérivés du studio aux grandes oreilles… Partager
- Critique de DONJONS & DRAGONS : L’HONNEUR DES VOLEURS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film DONJONS & DRAGONS : L’HONNEUR DES VOLEURS . DONJONS & DRAGONS : L’HONNEUR DES VOLEURS ❤️❤️❤️💛 Bon, ça sentait bon le nanar, mais la nostalgie m’a poussé à tenter l’expérience. Que ce soit les films d’heroic-fantasy ou bien les parties de jeux de rôle qui ont bercé mon adolescence. Bref, je n’en attendais pas grand-chose, mais je dois bien avouer, qu’à ma grande surprise, j’ai plutôt passé un agréable moment. Le film est tout de même loin d’être parfait, même s'il évite la purge annoncée. Le scénario est classique et propose des personnages caricaturaux inhérents au genre, mais il arrive à justement jouer avec les codes des films et du jeu de plateau pour finalement parfois réussir à en faire un atout. Visuellement, ça alterne le chaud et le froid, avec certaines scènes impressionnantes et d’autre plus douteuses, comme c’est malheureusement souvent le cas avec les grosses productions du moment. Le film arrive même à proposer quelques scènes marquantes et inspirées comme celle des portails ou un plan séquence numérique mais efficace. Mais, la réussite du film est clairement due à son humour, son rythme et sa bande de bras cassés. Et là aussi, certaines blagues tombent à plat, mais c’est parfois très drôle (la scène des morts vivants est même un délice). Le film est un peu la rencontre entre LE SEIGNEUR DES ANNEAUX et LES GARDIENS DE LA GALAXIE, pour finalement proposer un divertissement familial, certes loin d’être inoubliable, mais auquel on ne peut pas nier son efficacité. Partager














