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  • Critique de L'ASTRONAUTE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film L'ASTRONAUTE . L'ASTRONAUTE ❤️❤️❤️ Un petit groupe décide d'accomplir le premier vol spatial habité amateur... Malgré un synopsis aussi improbable, la magie du cinéma opère et arrive à nous faire croire en l'impossible et à nous offrir une ode sur l'accomplissement des rêves. C'est anti-spectaculaire et parfois un peu naïf, mais j'ai fini par me laisser porter par cette fable, sublimée par une partition musicale envoûtante, jusqu'à un final d'une immense poésie. Partager

  • Critique de BORGO – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film BORGO . BORGO ❤️❤️❤️💛 Mélissa, 32 ans, surveillante pénitentiaire, décide d’aller s’installer en Corse avec sa famille, où elle sera affectée à l’unité 2 de Borgo, où les détenus, composés exclusivement de Corses blancs vivent en communauté. Elle sera confrontée à la misogynie et au racisme ambiant, jusqu’à ce qu’un jeune détenu la prenne sous sa protection, l’entraînant dans une terrible spirale... Parallèlement, le commissariat de Bastia en quête sur un double meurtre ayant eu lieu à l’aéroport. Le film est librement inspiré d’un fait réel, et contrairement à la bande annonce, je n’irai pas plus loin, car si comme moi, vous ne connaissiez pas l’affaire en question, son écriture ingénieuse sera un atout supplémentaire. Stéphane Demoustier récidive, après son très bon injustement méconnu LA FILLE AU BRACELET, et nous livre une nouvelle fois une oeuvre qui vaut vraiment le détour.A la fois polar, film carcéral et drame social, qui pointera les failles d’un système et d’une société. Et même les scènes qui se passent en prison sont surement les plus intéressante, il réussit à trouvé un très bon équilibre entre les genres, et rend l’évolution de l’intrigue, de l’enquête et des rapports entre les personnages assez passionnante à suivre. Il y a un côté Hichcockien dans la façon dont le suspense tisse sa toile et la tension s’installe dans cette implacable descente aux enfers... L’ambiance est particulièrement froide, même si il livre une improbable interprétation du tube MELISSA de Julien Leclerc, qui forcément marquera le spectateur. Mais surtout, si on ne devait retenir qu’une seule chose du film, ça serait Hafsia Herzi. Déjà bluffante l’année dernière dans LE RAVISSEMENT, qui lui avait valu une nomination aux Césars, elle met la barre encore plus haut, ce qui devrait immanquablement la propulser à l’édition 2025. Elle incarne admirablement cette femme mystérieuse, dont on a du mal a cerner les motivations, partagée entre son devoir, son humanité et la nécessité de se faire une place dans ce milieu corrompu et protéger sa famille. Partager

  • Critique de LE MONDE APRÈS NOUS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film LE MONDE APRÈS NOUS . LE MONDE APRÈS NOUS ❤️❤️💛 Voici le nouveau film NETFLIX de Sam Esmail, créateur de la fabuleuse série Mr ROBOT. Et vu comment j’ai adoré le show TV, j’étais curieux de voir s’il allait transformer l’essai. D’autant plus qu’il nous offre un casting quatre étoiles et il faut avouer que de ce côté-là le film tient toutes ses promesses, car ça joue vraiment très bien, jusqu’à la gamine. Mais là où le film m’a le plus bluffé, c’est par sa mise en scène. C’est ultra léché et le film offre quelques plans magnifiques. Alors oui, il en fait peut être un peu des caisses et c’est parfois gratuit, dans le genre « Tu as vu comment je maitrise bien mes plans ? », mais vu le plaisir visuel que m’a procuré le film, je lui pardonne largement. Par contre, pour ce qui est du contenu, j’ai un peu déchanté… Pourtant dans un premier temps, j’ai été fasciné par l’ambiance installée et j’ai adoré me faire mener un bateau, d’autant plus que l’ambiance installée fonctionne plutôt bien avec pas mal de références au cinéma de Hitchcock et surtout Shyamalan. Et même si j’ai adoré SIXIÈME SENS et INCASSABLE, je suis loiiiiiiiin d’être un adepte de ce dernier, mais je dois reconnaitre qu’il va toujours au bout de ses concepts, même s’il me perd souvent en cours de route. Et c’est bien le souci que j’ai avec LE MONDE APRÈS NOUS, on ne voit pas vraiment où ça veut aller. Le film multiplie les genres et les sujets abordés sans jamais vraiment les approfondir. Sans parler que même si le final est plutôt bien senti, des choses semble sorties de nulle part, comme les séquences avec les animaux… Et même si ça joue vraiment bien, il y a un réel problème avec l’écriture des personnages, qui en plus de tenter de tout expliquer aux spectateurs, on a du mal à comprendre leurs agissements, d’autant plus qu’en multipliant les points de vues, le film à tendance à casser le mystère qui règne autour de ses personnages. Bref, ça partait sur de bonne bases, mais le film a finit par me perdre… Sans compter qu’il dure 2h20, et il aurait clairement gagné à être raccourci d’une demi-heure… Partager

  • Une fable qui en met plein les yeux et le cœur…

    Découvrez notre critique détaillée du film LE ROBOT SAUVAGE . LE ROBOT SAUVAGE ❤️❤️❤️❤️💛 Une fable qui en met plein les yeux et le cœur… Je vais commencer par ce qui saute aux yeux : le film est visuellement magnifique ! Il y a un énorme travail de direction artistique, donnant constamment l’impression d’admirer une peinture. Sous nos yeux se déploie un univers coloré aux tons pastels, apportant une vraie poésie à l’ensemble. On pourrait faire une pause à n’importe quel moment, on se retrouverait face à un tableau qui en met plein les yeux. Visuellement, c’est assez dingue, et rien que pour ça, le film mérite amplement d’être vu au cinéma, où il prend clairement une autre dimension. D’autant plus que le film bénéficie également d’un vrai sens du cadre et d’un rapport d’échelle constamment mis en avant, en fonction des animaux qui sont au centre de l’action. Il y a aussi un vrai travail sur la caméra, avec des jeux de focale et des mouvements qui donnent souvent l’impression que l’action est filmée caméra à l’épaule, intensifiant ainsi le rythme de l’ensemble. De ce côté-là, on est servi : il n’y a aucun temps mort et les événements s’enchaînent à un rythme effréné, sans pour autant nuire à la narration. On notera aussi la magnifique bande-son du film, avec une musique épique qui prend progressivement de l’ampleur et marque les esprits. Le film nous offre une très belle fable, qui devrait ravir aussi bien les enfants que les adultes. L’histoire, assez simple au départ, devient un triple parcours initiatique, avec des récits qui se répondent. Celui du robot, bien sûr, qui s’est donné pour mission d’élever ce petit avorton d’oie. Forcément, celui de cet oison qui cherche à se faire une place dans sa communauté. Mais aussi celui du renard qui les accompagne et cherche simplement à se faire aimer. Un renard qui, d’ailleurs, vole presque la vedette, tant son personnage sort du lot. Ils seront accompagnés d’une tripotée de seconds rôles, tous plus attachants les uns que les autres (bon, forcément, avec des animaux tous plus mignons les uns que les autres, c’est un peu facile…). C’est d’ailleurs ce que certains pourraient lui reprocher : un excès de bons sentiments. Le film aborde beaucoup de thèmes, de l’écologie à la famille, en passant par l’entraide, la peur de l’autre ou encore la quête d’identité, mais aussi le cycle de la vie et de la mort. Ce n’est pas toujours subtil, mais il le fait bien, en les traitant avec maturité tout en les rendant accessibles aux plus jeunes. Et surtout, il parvient à être particulièrement émouvant. Car oui, le film vient régulièrement titiller les larmes du spectateur, sans jamais en faire trop. On assiste à une magnifique fable, bourrée d’émotions, qui fait un bien fou. Bref, j’ai adoré LE ROBOT SAUVAGE, qui offre un spectacle aussi fort visuellement qu’émotionnellement. Pour moi, c’est l’un des plus beaux animés de ces dernières années, et ce serait vraiment dommage de ne pas découvrir cette pépite sur grand écran... Partager

  • L'American dream dans toute son horreur...

    Découvrez notre critique détaillée du film BORDER LINE . BORDER LINE ❤️❤️❤️ L'American dream dans toute son horreur... Même si nous n’avons rien à nous reprocher, qui n’a jamais ressenti une angoisse au moment de passer un poste de douane ? Diego et Elena, un couple Barcelonais, décide de partir vivre leur rêve américain à Miami, qui se transformera en cauchemar au moment de traverser la frontière… Alejandro Rojas et Juan Sebastian nous livre un thriller espagnol anti spectaculaire, aussi radical qu’efficace. Avec une unité de lieu et de temps, l’action se déroule en quasi temps réel, et on est plongé avec les héros dans cet interrogatoire implacable qui fragilisera progressivement leur couple. Leur mise en scène est épurée, rendant le film immersif mais surtout d’un réalisme bluffant, avec notamment une absence de musique, mais aussi un travail sur le son intensifiant cette sensation d’enfermement. Le choix gagnant des réalisateurs est plutôt de se concentrer sur les dialogues et le jeu des acteurs. Avec des cadres serrés sur les visages et en se focalisant sur les ressentis des personnages, et on se retrouve à l’affut du moindre regard, la moindre expression qui pourrait démêler le vrai du faux. Progressivement, une ambiance suffocante s’installe, on est choqué par la tournure que prennent les questions, et comme les protagonistes on a qu’une envie, sortir de cette salle d’interrogatoire. Le film n’est pas pour autant manichéen, réussissant à faire douter le spectateur sur les dires et les motivations des personnages… Le quatuor d’acteurs est pour beaucoup dans la réussite de ce projet, leur justesse de jeu rendant le tout crédible, à la limite du documentaire. Les deux réalisateurs nous offrent un thriller glaçant sur l’immigration, les abus de pouvoir, la peur de l’autre, mais aussi le couple… Une expérience à part qui a la bonne idée de ne durer que 75 minutes, lui permettant ainsi de n’avoir aucun temps mort et de captiver l’attention du spectateur jusqu’à son final aussi brutal que cynique… Partager

  • Critique de LE SIXIÈME ENFANT – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film LE SIXIÈME ENFANT . LE SIXIÈME ENFANT ❤️❤️❤️💛 Un couple d’avocat n’arrivant pas à avoir d’enfant va faire la rencontre d’un couple de gitans qui attendent leur sixième, mais ne pouvant pas l’assumer. Va s’en suivre un improbable arrangement… Forcément, on se dit «ça sent le bon drame bien pathos pour faire pleurer dans les chaumières et bien manichéen avec ce couple de méchants riches qui pense pouvoir profiter de ces gentils pauvres… » Sauf que si le film brille par un aspect, c’est bien par son écriture. Et au contraire il est d’une grande profondeur et fera constamment réfléchir son spectateur en le mettant dans une situation de malaise en rendant ses personnages parfois attachants, d’autres fois détestables, tout en réussissant à ne jamais les juger. On est constamment questionnés par les choix des protagonistes dont le réalisateur prend soin d’expliquer tour à tour leurs ressentis contradictoires. Et si ça fonctionne aussi parfaitement, c’est clairement grâce à son quatuor d’exception qui propose des échanges d’une justesse incroyable, jusqu’au moindre regard ou silence. Le film débutera avec le point de vu des maris qui introduisent l’histoire pour progressivement s’effacer derrière la relation qui s’installe entre les deux épouses. Même si le film est clairement un drame, il empreinte énormément aux codes du thriller dans sa façon de construire les scènes, en cumulant les scènes oppressantes et les affrontements entre les personnages. Mais ce n’est pas parce qu’il évite toutes les facilités du mélodrame, que le film n’est pas poignant. Car la justesse des scènes les rendent d’autant plus touchantes et j’en suis ressorti le ventre noué. Et le fait que ce soit un premier film force le respect par son efficacité et la qualité de son écriture. Partager

  • Critique de LES FILS DE L’HOMME – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film LES FILS DE L’HOMME . LES FILS DE L’HOMME ❤️❤️❤️❤️❤️ Passé quasiment inaperçu au moment de sa sortie LES FILS DE L’HOMME est pourtant devenu pour moi un des plus grands chefs d’œuvre de la science-fiction. C’est un film d’anticipation dystopique se déroulant dans un futur proche qui est terriblement d’actualité tant les problèmes évoqués font écho à notre époque (Expulsion raciale, gaspillage des ressources, épidémie de grippe, montée de l’extrémisme, dépression…). Oui, clairement le film est sombre, même s'il n’est pas totalement dénué d’humour… Mais même si les thèmes abordés marquent immanquablement le spectateur, c’est surtout au niveau de la mise en scène que le film impressionne le plus. Déjà l’atmosphère poisseuse apportée par la sublime photographie et par le travail sur les décors y est pour beaucoup. Mais surtout, Cuarón donne à son film un côté reportage de guerre, caméra à l’épaule. Et le fait de choisir comme protagoniste un personnage lambda renforce l’implication du spectateur, le rendant témoin de l’horreur des situations. D’autant plus que le réalisateur nous met en totale immersion, notamment à l’aide de plans séquences magistraux, qui sont devenus aujourd’hui sa marque de fabrique (Gravity, Birdman…). On retiendra surtout celui « de la voiture » d’une maitrise rare et celui du climax hallucinant qui à lui seul est un bijou cinématographique. Plutôt que de s’attarder sur les explications, Cuarón se concentre sur l’émotion et les questionnements de son héros, offrant quelques scènes intimistes puissantes. Et malgré la noirceur de l’ensemble, il en fait une fable intense et bouleversante. Partager

  • Un anti-film de gangster sur fond de relation filiale

    Découvrez notre critique détaillée du film LE ROYAUME . LE ROYAUME ❤️❤️❤️💛 Un anti-film de gangster sur fond de relation filiale Même si le sujet des gangs Corses est central dans le récit, LE ROYAUME est finalement un anti-film de gangsters qui éloigne des codes habituels du genre. Ici, les gangsters ne sont jamais glorifiés et et le film déconstruit le mythe du grand banditisme. Il y même très peu d’action et les guerres de territoires et de clans passent même au second plan. Le réalisateur fait le choix audacieux de raconter l’histoire du point de vue de la fille du chef de gang. Le film met ainsi le spectateur dans la peau de l’adolescente et, comme elle, il découvre peu à peu les enjeux d’un univers qui lui est inconnu. Certains spectateurs risquent d’être perdu par le rythme assez lent, les dialogues et le fait que certaines questions n’ont pas de réponses. Mais c’est précisément ce qui fait la force du film, installant une tension palpable et en créant une atmosphère d'incertitude continue. Mais surtout, le sujet principal n’est pas la guerre des gangs, mais plutôt la relation filiale de cette jeune fille, qui apprend à mieux connaître son père et le milieu dans lequel il évolue. Le film aborde également l’impact des choix de vie du père sur sa famille et l’héritage de la violence. Le casting, composé principalement d’acteurs non professionnels, est convaincant, malgré des phrasés parfois inhabituels. Les silences et les non-dits sont très présents et c’est là que le regard, aussi puissant qu’expressif, de Ghjuvanna Benedetti apporte une intensité particulière qui remplace bien souvent les mots. On notera aussi le charisme de Saveriu Santucci dont l’aura domine le film. Mais c’est surtout l’alchimie entre les deux acteurs dans la relation père-fille qui brille par son authenticité. Les moments de complicité semblent capturés sur le vif, et donnent l'impression de partager des instants de vie volés. Avec des échanges d’un naturel bluffant, ils parviennent à toucher le spectateur. Le film s’éloigne ainsi des standards des films de gangster pour finalement proposer un drame intimiste et universel. Partager

  • Biopic musical audacieux mais imparfait.

    Découvrez notre critique détaillée du film BETTER MAN . BETTER MAN ❤️❤️❤️ Biopic musical audacieux mais imparfait. Énième biopic musical, BETTER MAN est centré sur le chanteur Robbie Williams. Michael Gracey, à qui l’on doit le douteux THE GREATEST SHAOMAN, a fait le curieux choix de représenter l’artiste sous les traits d’un singe. Je ne suis pas un grand amateur des films de ce genre, qui ont tendance à tous se ressembler : un personnage au passé familial douloureux, une quête de notoriété difficile et une relation amoureuse agitée. Et clairement, ce film ne déroge pas à la règle, bien que cela ne l’empêche pas de surprendre à plusieurs reprises. Les biopics ont souvent la fâcheuse tendance d’édulcorer la vie des célébrités. Le fait que Robbie Williams soit à la fois producteur du film et doubleur du fameux singe pouvait laisser présager le pire. Et pourtant, à l’image de l’excellent ROCKETMAN, il explore les facettes les plus sombres du chanteur. Le film met en lumière son opportunisme ainsi que ses parts d’ombre, notamment ses addictions à la drogue, à l’alcool et au sexe. Il brosse ainsi le portrait d’un personnage étonnamment peu aimable. De ce point de vue, le film se démarque clairement et trouve sa force principale, même si cela ne l’empêche pas de sombrer dans un dernier acte rédempteur et larmoyant. Après, on ne va pas se mentir, Robbie Williams, ce n’est ni Elton John, Freddie Mercury. Une fois les quelques morceaux emblématiques passés, le film peine à trouver de quoi illustrer ses séquences musicales. Cela dit, bien que rares, ces dernières sont mises en scène avec une générosité visuelle réjouissante. On est loin du simple jukebox de BOHEMIAN RAPSODY : BETTER MAN flirte avec la comédie musicale et propose quelques moments savoureux, empreints de fantaisie. C’est d’ailleurs là que le choix du singe comme avatar de Williams prend tout son sens. On aurait pu y voir un délire mégalomane permettant à l’artiste de se montrer comme une "bête de scène". Mais cette représentation ouvre surtout la porte à des délires visuels audacieux, offrant au réalisateur une liberté créative pour explorer des territoires oniriques et inattendus. Malheureusement, bien que ces tableaux soient souvent impressionnants, le spectacle est parfois gâché par des effets numériques trop visibles. Alors que l’animation du singe est souvent saisissante, certains fonds verts mal intégrés et un montage trop frénétique viennent ternir l’ensemble. En dépit de ses défauts, BETTER MAN parvient à se distinguer par son audace et sa générosité. Sans réinventer le biopic musical, il propose une vision originale et parfois touchante de la vie de Robbie Williams. Le film aurait gagné à mieux équilibrer ses ambitions visuelles et sa narration, mais il reste une œuvre intrigante, qui sort du lot. Partager

  • Critique de LITTLE MISS SUNSHINE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film LITTLE MISS SUNSHINE . LITTLE MISS SUNSHINE ❤️❤️❤️❤️💛 Voici la fabuleuse histoire des Hoover, une famille dysfonctionnelle et pas comme les autres. Le père est un écrivain, un peu looser sur les bords, cherche à vendre sa méthode pour réussir sa vie. L’oncle est un dépressif qui sort de l’hôpital suite à une tentative de suicide. Le grand père vulgaire et drogué. Le fils qui a fait vœu de silence dans ce monde où il ne se reconnait pas. La mère un poil névrosée essaie de faire que tout se passe pour le mieux. Et puis, il y a la petite Olive, un peu grassouillette, qui ne rêve que d’une chose : participer à l’élection de Little Miss Sunshine. Mais ne vous y trompez pas, malgré les apparences, on a bien affaire ici à un Feelgood movie d’une force inouïe. On va suivre cette famille dans un road movie avec pour objectif ce fameux concours. Et une chose est claire, on rigole énormément, mais ça arrive aussi parfois à se montrer très touchant. Que ce soit les personnages, les dialogues ou bien les situations comiques, ça fonctionne à merveille. Mais, ce qui fait la grande force de ce film, c’est qu’en plus d’être une irrésistible comédie, c’est loin d’être bête et ça fait énormément réfléchir. Ca aborde divers thèmes universels, comme le regard des autres, ce qu’il faut pour être heureux, doit-on forcément rentrer dans le moule pour réussir… C’est extrêmement malin dans son écriture et le fameux rêve américain en prend pour son grade. On craque littéralement pour cette gamine qui arrivera à unir autour d’elle toute sa famille et à panser leurs plaies. Et la BO majestueuse sublime cette sensation de bonheur véhiculée par ce film qui nous crie à longueur de temps « SOYEZ VOUS-MEME !!!» Partager

  • Critique de JOKER – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film JOKER . JOKER ❤️❤️❤️❤️❤️ Donc voici le film qui fera certainement beaucoup de bruit aux prochains oscars. Car Joker est clairement un film qui marquera l’histoire du cinéma et dont on parlera encore dans de nombreuses années. Pourtant, à la base j’étais vraiment septique et je ne voyais pas l’intérêt du projet. Car passer après Nicholson et surtout Ledger me semblait TRES compliqué et surtout le personnage devait se remettre de la purge récente qu’a été « Suicide Squad » avec la prestation « douteuse » de Leto. D’autant plus qu’en général, faire une origine story d’un personnage aussi emblématique a souvent tendance à le démystifier. Mais Joker réussi à éviter tous ces pièges et à en faire une œuvre majeur en surprenant son public et en ne le brossant pas dans le sens du poil. Déjà, NON ce n’est pas un énième film de superhéros. Ici, il n’est jamais question de superpouvoir et de combats dantesques et même si il se base sur un comic book populaire, le film se veut ultra réaliste. Même si l’ombre de Batman flotte sur le film, il n’est pas utile d’être un familier de cet univers pour l’apprécier. On a finalement affaire à un grand drame psychologique nous montrant comment un personnage affublé d’un handicap mental va basculer dans la folie à force de discrimination, du rejet des autres et de la société. Et même si le film se passe dans les années 80, il fait souvent écho à notre actualité. Le film emprunte d’ailleurs beaucoup plus à des films comme « Taxi Driver » et « La valse des pantins » qu’aux films de super héros. La présence de Robert De Niro, héros des deux films cités, n’est d’ailleurs pas anodine tant le film s’en inspire. Pour en revenir à la prestation de Joaquin Phoenix, elle est complètement folle (oui, je sais, c’est facile…) et lui tracera surement un chemin vers les oscars (où il devra certainement batailler avec Bard Pitt pour son « Ad Astra »). Rien que sa transformation physique pour le rôle force le respect. Jamais il ne cherche à singer les anciennes apparitions cinématographiques du personnage. Il apporte une humanité troublante au Joker le rendant à la fois particulièrement glaçant et attachant. Un attachement qui sera souvent dérangeant car il n’excuse en rien les agissements du Joker et ses pétages de plombs, même si il aide à comprendre son basculement. Car le film aurait facilement pu tomber dans le piège d’en faire un anti-héros, mais on a bien affaire ici à un psychopathe en devenir. Pour parfaire le tout, le film nous offre des plans somptueux qui s’impriment dans la rétine, grâce à une photographie magnifique alternant des colorimétries froides qui deviennent de plus en plus criardes au fur et à mesure que le Joker prend le dessus. Et puis cette BO magnifique aussi anxiogène que poétique qui enfonce le clou. Bref ma grande baffe de la rentrée, à l’image de la réaction d’un spectateur derrière moi à l’arrivée du générique « WHAOU !!! » Partager

  • Critique de EMPIRE OF LIGHT – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du film EMPIRE OF LIGHT . EMPIRE OF LIGHT ❤️❤️❤️💛 Avec EMPIRE OF LIGHT, Sam Mendes fait un retour aux sources en nous proposant un film intimiste, loin de ses grosses productions de ces dernières années. Après Chazelle et Spielberg, c’est à son tour de nous livrer son hommage au 7e art, mais en s’intéressant aux salles de cinéma, à leurs gérants, leurs ouvreurs, leurs projectionnistes… Mais même si son film ressemble parfois à une déclaration d’amour au cinéma, c’est bien plus que ça. C’est une romance qui abordera de nombreux thèmes, comme la solitude, le racisme, la dépression, le pouvoir de la musique et du cinéma, ou le sentiment d’appartenance à un groupe… Et c’est peut être bien le problème que j’ai avec le film car, malgré ses indéniables qualités, on en voudrait plus. Le fait de vouloir aborder trop de sujets fait que les thèmes ne sont souvent qu’effleurés. Idem pour les personnages secondaires, qui sont pour la plupart attachants, mais certains personnages auraient mérités d’être plus développés. Mais malgré cette réserve, ça reste vraiment maitrisé. Que ce soit les plans et la photographie qui régalent les yeux ou bien le jeu des acteurs, les dialogues et cet humour british, ça fonctionne parfaitement. Pas mal de clins d’œil feront sourire les plus cinéphiles, et le film offre certaines scènes mémorables, magnifiées par une très belle partition musicale. Et surtout, Olivia Colman, quelle actrice !!! Une nouvelle fois fabuleuse et d’une justesse sidérante, avec un jeu tout en finesse, mais qui vient chercher des émotions au plus profond du spectateur. Donc, même si sur la forme, il n’y a pas grand-chose à reprocher à EMPIRE OF LIGHT, il pâtit de son côté fourre tout et j’aurais voulu voir ses thématiques, comme ses personnages, développés plus en profondeur… Partager

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