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- Critique BADINE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle BADINE BADINE ❤️❤️❤️ Badine est certainement un des plus grands classiques d’Alfred Musset. Une grande tragédie au texte magnifique sur un triangle amoureux. Salomé Villiers a eu la brillante idée de transposer la pièce dans les années 1950 et ça fonctionne à merveille. On est émerveillé par le décor, les costumes, ou les lumières. Cela amène un côté onirique à l’ensemble créant un contraste avec le côté profondément tragique de l’œuvre. Mais c’est surtout le choix d’incorporer des chansons qui ravi le spectateur intensifiant la fraicheur et la poésie qui survole le spectacle. Et si les chansons sont des standards des fifties, on y retrouvera bien des paroles tirées des œuvres de Musset, et on sera envouté par la voix de Milena Marinelli, dans le rôle de la naïve Rosette. Elle arrive ainsi, sans dénaturer les propos de la pièce, à offrir une modernité à la pièce la rendant accessible au plus grand nombre et permettant aux non-initiés de découvrir l’univers de Musset et la beauté de ses textes. Partager
- Ce qu’il me restera : cette émotion aussi foudroyante que sincère…
Découvrez notre critique détaillée du spectacle CEUX QUI RESTENT CEUX QUI RESTENT ❤️❤️❤️❤️ Ce qu’il me restera : cette émotion aussi foudroyante que sincère… Théâtre le Grand Pavois - 13h35 Etienne, un trentenaire accompagne sa mère malade en Suisse, où celle-ci a décidé de mettre fin à ses jours par suicide assisté... Alors oui, le sujet est lourd, et aurait très facilement pu tomber dans le pathos, mais c'était sans compter sur la finesse d'écriture et surtout sur une incroyable Anne De Peufeilhoux. La comédienne est d'une justesse inouïe qui vient transpercer le cœur du public à chaque réplique. Elle m'a submergé d’émotions par sa façon de nous évoquer ses souvenirs et de nous dire à quel point elle a aimé la vie. Car si le spectacle traite bien du suicide assisté, il le fait avec une grande sensibilité, et au contraire, il célèbre la vie dans tout ce qu’elle a de plus beau… Pour ne pas tomber dans le sentimentalisme gratuit, le spectacle fait le choix judicieux de mettre en parallèle cette histoire avec la rencontre entre Etienne et sa Juliette. Il y sera donc beaucoup question d'amour, avec d'un côté les premiers "je t'aime" et de l'autre ceux qui sonnent comme un adieu. Plusieurs fois, la pièce frôle la ligne du mélodrame sans jamais la franchir et évite bien souvent les discours larmoyants. La pièce transpire de tendresse et de nostalgie, mais aussi d'humour et elle le fait avec un équilibre délicat et parfaitement maitrisé. Car bizarrement, on rit beaucoup, sans que cela aille à l'encontre du propos de la pièce. Ce spectacle a réussi à jouer à la perfection avec mes émotions, essuyant souvent d'un rire les larmes que je ne pouvais retenir. Et si on m'avait dit que j'allais fondre en écoutant du Sardou ! Mais surtout, cette pièce m'a donné une envie furieuse de courir dire à ma mère à quel point je l'aime... Partager
- Une comédie d'entreprise qui déraille avec panache
Découvrez notre critique détaillée du spectacle GAGNANT GAGNANT GAGNANT GAGNANT ❤️❤️❤️💛 Une comédie d'entreprise qui déraille avec panache Condition des Soies - 18h50 Avec GAGNANT GAGNANT, Gilles Dyrek signe une comédie d’entreprise aussi hilarante que redoutablement lucide. On assiste à une convention professionnelle, a priori anodine, où vont s’enchainer une succession de dérapages, couacs techniques, et autres tensions internes… Mais derrière cette comédie se cache une mécanique bien huilée de satire sociale. Dyrek critique ainsi les travers du monde du travail et sa communication de façade occultant les réels problèmes des entreprises. La pièce sent le vécu. Même si les situations sont souvent absurdes et poussées à l’extrême, chaque spectateur qui a travaillé pour un grand groupe s’y retrouvera. Le comique de situation, maîtrisé de bout en bout, provoque l’hilarité générale, sans jamais tomber dans la facilité. Gilles Dyrek ne se contente pas d’écrire et de mettre en scène : il interprète également Stéphane, un infographiste aussi maladroit qu’attachant, véritable révélateur des tensions qui plombe ce meeting. Il y a du Chaplin dans ce personnage, dont les bourdes involontaires font avancer l’intrigue autant qu’elles déclenchent les rires. Autour de lui, une distribution énergique et parfaitement rodée: Séverine Debels, Benjamin Alazraki, Jean-Gilles Barbier, Xavier Martel… Tous campent avec justesse des figures familières du monde du travail : PDG dépassé, directeur commercial aux élans sportifs, DRH zélée… Les stéréotypes sont là, mais souvent traités avec finesse et second degré. La mise en scène rythmée détourne avec malice les codes de meetings : micro en panne, PowerPoint capricieux, discours improvisés... Chaque incident devient prétexte à un gag parfaitement orchestré. Et même si certains passages fonctionnent moins bien, la pièce trouve un équilibre entre efficacité comique et regard social. Le spectacle ne cherche pas à donner de leçon, mais il interroge subtilement sur la communication d’entreprise, le pouvoir hiérarchique, l’absurdité des process… On rit beaucoup, souvent à gorge déployée, mais on en ressort aussi avec cette petite sensation d’avoir été mis face à un miroir. GAGNANT GAGNANT réussit son pari : faire d’un séminaire raté une heure vingt de théâtre à la fois jubilatoireet intelligent. Une comédie à recommander autant aux amateurs de théâtre qu’aux salariés en quête de défoulement… Partager
- Des mots pour soigner les maux, et de l’esprit pour raviver la joie
Découvrez notre critique détaillée du spectacle Y’A DE LA JOIE ! Y’A DE LA JOIE ! ❤️❤️❤️❤️ Des mots pour soigner les maux, et de l’esprit pour raviver la joie Théâtre des Lucioles - 11h50 Avec Y’A DE LA JOIE !, Michaël Hirsch nous livre un seul-en-scène d’une rare élégance, où l’humour côtoie la poésie, et où la légèreté du récit n’efface jamais la profondeur du propos. Dès les premières minutes, on est saisi par la finesse de l’écriture : les jeux de mots fusent, ciselés avec une précision digne des plus grands : Desproges, Devos, et autres orfèvres de la langue française. Mais derrière la drôlerie et l’esprit, Hirsch nous parle aussi d’un sujet grave : la dépression et la quête du bonheur. Et il en parle avec une sincérité désarmante, sans jamais tomber dans le pathos ni la leçon. C’est justement cette capacité à aborder l’intime avec délicatesse qui rend le spectacle si touchant. Il y met beaucoup de lui-même, et cela se ressent. Il crée une vraie complicité avec le public, une forme d’intimité rare sur scène, qui donne à ses mots un écho singulier. Sur le plan du jeu, Michaël Hirsch impressionne. Il passe avec aisance d’un personnage à l’autre, chaque voix, chaque posture étant finement caractérisée. Mention spéciale à son incarnation savoureuse, et totalement jubilatoire, de Patrice Luchini, aussi décalée qu’inspirée. Y’A DE LA JOIE ! est un spectacle complet : un moment d’humour intelligent, un exercice de style maîtrisé et un témoignage sensible. Il interroge, sans lourdeur, ce que signifie "être heureux" aujourd’hui, et comment trouver de la lumière dans l’obscurité. Bref, une heure quinze d’esprit, d’émotion, de justesse et… de joie. Partager
- Critique WOK'N WOLL – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle WOK'N WOLL WOK'N WOLL ❤️❤️❤️💛 Le public se retrouve face à deux virtuoses musiciens. Car soyons clairs, l'un accompagné de son piano, l'autre de son violon, musicalement, la prestation qui s'offre à nos oreilles, c'est du grand art. Comme le titre du spectacle l'indique, on aura le droit à un grand mélange de styles, passant de la musique classique, au rock, en passant par le rap, le flamenco ou encore la musique celtique... Et quoi de plus fédérateur que la musique pour attraper un public ? Peut être l'humour... Et ça nos deux artistes l'ont bien compris, car on rit énormément. Et ceci avec très peu de dialogues, principalement par le biais de leurs joutes musicales, leurs mimiques et ce côté burlesque qui rend le spectacle si universel. On rit, on chante, on exulte même quand ils se mettent à jouer des morceaux improbables comme Highway to hell d'ACDC. Leur but est de nous faire passer un grand moment de divertissement : la mission est réussi haut la main. Partager
- Critique CAMILLE CONTRE CLAUDEL – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle CAMILLE CONTRE CLAUDEL CAMILLE CONTRE CLAUDEL ❤️❤️ L'idée d'une Camille vieillissante qui rencontre une Camille jeune et insouciante semble une bonne idée. Surtout que la ressemblance entre les deux actrices est parfois troublante (bon ok, mère-fille dans la vie, ça aide). Et puis le thème musicale est joli... Et puis... et puis... et puis... et puis... Et puis le temps semble long quand tu n'arrives pas à rentrer dans un texte qui m'a semblé assez décousu, et manquant d'intensité dans ses phases dramatiques. Et au final tu as plutôt l'impression d'avoir une relation moralisatrice entre une mère et sa fille, te faisant oublier que les deux personnages sur scène sont censés être la même Camille (bon ok, mère-fille dans la vie...). Après, ayant lutté contre la digestion pendant la 1ere demi-heure mon avis manque sûrement d'objectivité. Et la bonne nouvelle, c'est que les actrices m'ont évité ce moment de solitude en me demandant si j'avais aimé 😉 Bref, ce OFF 2019 était trop parfait et il fallait bien qu'un deuxième spectacle trouve le moyen de me faire retomber de mon nuage... Partager
- "Alfred Hitchcock présente"... ou pas...
Découvrez notre critique détaillée du spectacle UNE MAISON DE POUPÉE UNE MAISON DE POUPÉE ❤️❤️ "Alfred Hitchcock présente"... ou pas... Bon, je n'avais jamais vu de pièce d'Henrik Ibsen et je dois avouer que l'expérience aura été compliquée... Il arrive parfois que tu passes totalement à côté d'un texte et forcément, ça n'aide pas à rentrer dans un spectacle. Sur le papier le sujet est assez fort, avec cette femme qui cherche à prendre son destin en main et à se libérer de l'emprise de son mari. Sauf que malgré l'influence Hichcockiène, la tension ne prends jamais réellement. C'est le même cas pour ce qui est de la dramaturgie. Et même si Nora sort son épingle du jeu, j'ai eu énormément de mal avec le choix de direction d'acteur en ce qui concerne le mari. Alors, son surjeu vient certainement du fait que la pièce est un classique de 1879, mais ça aura eu pour effet de me laisser totalement en dehors du spectacle. Partager
- Critique LA FUITE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA FUITE LA FUITE ❤️❤️❤️💛 Pour finir notre journée de OFF, nous avons décidé d’aller dans un restaurant Italien, ou plus précisément dans sa cuisine. Et clairement le décor impressionne et il est plus vrai que nature, dans les moindres détails. C’est vraiment rare de voir un décor aussi réaliste au festival, surtout quand on connait les contraintes de changement de décors. Mais heureusement, la qualité de cette pièce ne se limite pas à ça. On découvre Nicola, un gérant Italien au bord de la faillite qui espère que le mariage ayant lieu dans deux jours va sauver son entreprise, mais rien n'est prêt. Le voir se débattre avec une énergie folle pour régler les problèmes, rater tout ce qu’il entreprend, tout en comptant le moindre euro enchainera les scènes comiques pour le plus grand plaisir du public. D’autant plus que Ciro Cesarano se donne à 200% dans son rôle, chacune de ses apparitions est un pur régal. Mais même si l’on rit énormément, on a bien affaire à une comédie dramatique. La tragédie n’est jamais loin, notamment avec ses employées et leurs maris respectifs. La pièce nous amènera à réfléchir, sur l’acceptation de nos erreurs, la responsabilité de nos actes et l’inconscient… Une comédie à l’italienne extrêmement rythmée. Une pièce qui impressionne par la justesse de son décor mais aussi par le jeu de ses acteurs. Un spectacle qui trouve un équilibre parfait entre humour et philosophie. Une très bonne façon de finir sa journée. Partager
- Une emprise ordinaire, portée par une comédienne extraordinaire…
Découvrez notre critique détaillée du spectacle ROSE ROYAL ROSE ROYAL ❤️❤️❤️❤️ Une emprise ordinaire, portée par une comédienne extraordinaire… Théâtre des Halles - 21h30 Sur un plateau à ciel ouvert, une voix off nous présente Rose, une femme de cinquante ans, rayonnante. D’abord, elle se confie : son apparence, ses enfants, son mariage raté, ses aventures sans lendemain. Elle évoque aussi les humiliations subies, son penchant pour l’alcool, et ses soirées au bar Royal où elle retrouve sa fidèle confidente, Marie-Jeanne. Malgré la noirceur du fond, la première partie est teintée de légèreté. On rit avec Rose, on s’attache à elle. Il faut dire qu’Anne Charrier illumine la scène. Elle capte l’attention avec une simplicité désarmante, et l’on se suspend à chacune de ses paroles. Son interprétation est d’une rare finesse. Puis surgit Luc, un inconnu qui fait irruption dans le bar. Le ton bascule vers la comédie romantique : les lumières se teintent de rose, avec ce décor couvert de linge blanc comme pour promettre l’idylle. Rose veut croquer la vie à pleines dents. Pour elle, la cinquantaine est une renaissance. Mais très vite, le texte fait tomber les illusions : le sujet réel de ROSE ROYAL est bien plus sombre. Les masques tombent. Rose découvre qu’elle est loin d’avoir trouvé son prince charmant. La pièce glisse alors vers un thriller psychologique glaçant, centré sur la violence et l’emprise qu’elle subit. On entre dans les pensées de cette femme qui, peu à peu, prend conscience de la toxicité de sa relation. Elle tente alors de s’en libérer. Son histoire s’assombrit au rythme du soleil couchant, dans ce théâtre à ciel ouvert. Ce qui fait la force de ce spectacle, c’est sa justesse. L’histoire semble banale, et c’est précisément ce qui la rend bouleversante. Inutile d’en faire trop pour que le propos frappe en plein cœur. Car chacun connaît, de près ou de loin, quelqu’un qui a vécu cela. ROSE ROYAL met le doigt sur un sujet encore trop souvent tabou, que l’on préfère ignorer, spectateurs comme protagonistes… Et surtout, ROSE ROYAL, c’est la révélation d’une grande comédienne. Anne Charrier livre une performance puissante et pudique, sans jamais en faire trop. Les émotions passent, sincères, brutes. Et l’on se rend compte qu’on n’a pas vu le temps passer jusqu’à ce final qui nous claque en plein visage. Partager
- Critique BILAN FESTIVAL OFF 2021 – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle BILAN FESTIVAL OFF 2021 BILAN FESTIVAL OFF 2021 Quel bonheur, après deux ans, d'avoir ENFIN retrouvé ce festival OFF qui est si cher à mes yeux. Et quelle saison!!! C'est bien simple, de mémoire, je n'ai jamais connu un festival aussi qualitatif. Alors, oui, mon ressenti est peut être décuplé par ce manque, ou bien par celui de ces artistes qui ont clairement tout donné sur scène avec une joie de retrouver les planches communicative. Sur 22 spectacles vus, le plus mauvais était simplement bon. Le reste a oscillé entre le très bon et des coups de cœur comme s'il en pleuvait. Je pense bien sûre à "Adieu monsieur Haffman" et "Gardiennes", que j'avais déjà vu, mais que j'ai eu la joie de pouvoir faire découvrir à mon entourage, "Les filles aux mains jaunes" avec ses personnages féminins inoubliables, "Je ne cours pas, je vole", pour sa leçon de vie et l'énergie positive qu'elle dégage, "Une vie sur mesure" spectacle dingue où les émotions se mêlent à la musique. Mais surtout LE spectacle qui m'aura mit une baffe monumentale, dont je suis sorti les poils dressés et tremblant d'émotions : "Les poupées persanes" qui est parfait sur toute la ligne (écriture, mise en scène, jeux d'acteurs, décors, message véhiculé...)... simplement une des plus belles pièces que j'ai eu la chance de découvrir en 11 ans de OFF. Une sélection de 22 spectacles avec une grande diversité, théâtre classique, moderne, seuls en scène, comédie, tragédie, pièces dont tu ne ressors pas indemne, mais aussi spectacle de danse, d'acrobates, comédie musicale et même cette expérience de théâtre immersif "connecté"... 22 spectacles qui m'auront fait vivre toutes les émotions possibles. J'ai ri, pleuré, rêvé, été choqué, ému, angoissé, émerveillé... Mais ce festival aura aussi eu une facette beaucoup moins reluisante, à cause de cette crise sanitaire... 1000 spectacles (et beaucoup moins sur la fin) au lieu des 1600 habituels. Et surtout BEAUCOUP moins de monde dans les rues... et donc dans les salles... Et même si les grosses affiches faisaient salles combles, les autres ont clairement peiné à attirer le public. Les rues semblaient désertiques, comme cette place des Corps Saints, devenu mon QG au fil des années, où les terrasses semblaient bien vides comparé à la vie débordante à laquelle elles m'avaient habitué. Les animations de rue habituelles se sont aussi faites très rares, souvent remplacées par des manifs... Là où mon acte militant était plutôt de brandir mes billets d'entrées, bien plus nécessaire à mon sens pour redonner vie à une profession qui a tellement été oubliée par la crise... Je finirai par cette phrase que nous a lancé une actrice, hier soir à la clôture du festival, et qui résume tout "N'oubliez pas que notre vie ne s'arrête pas au Festival, on aura encore besoin de vous demain pour pouvoir vivre..." Partager
- Critique LE BONHEUR DES UNS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE BONHEUR DES UNS LE BONHEUR DES UNS ❤️❤️❤️❤️ Un couple en pleine crise existentielle car ne se sentant pas heureux alors qu'ils ont tout pour, décide de se rendre chez leurs voisins, ce couple qui semble si parfait afin de découvrir leur secret. Le bonheur des uns est une comédie à l'humour noir irrésistible, sur un sujet universel : cette fameuse quête du bonheur. Le quatuor d'acteurs se régale, et nous régale, à interpreter leurs personnages excentriques et plus insupportables les uns que les autres. Il y a souvent un côté burlesque, avec des scènes loufoques qui font merveille. Le texte est un vrai régal. On se voit souvent rire jaune, car derrière cette farce corrosive, on a affaire à un spectacle réfléchi et qui malgré son côté déjanté, propose de vraies réflexions. On se retrouve souvent face à un miroir sur notre société qui fait souvent réfléchir, comme lors de ce monologue admirablement écrit et interpreté par Eléonore Joncquez. Certes après le spectacle vous n'aurez pas la fameuse recette du bonheur, mais clairement pendant ces 1h30, vous l'aurez trouvé, aussi certainement que vous ne regardez plus jamais un grain de raisins de la même façon. Partager
- Critique TITANIC – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle TITANIC TITANIC ❤️❤️❤️💛 Dès son entrée dans la salle, le public est immergé dans le spectacle, en étant invité à traverser la scène où l’attend l’ensemble de la troupe pour l’embarquement sur le fameux Titanic. Et quelle troupe !!! Pas moins de douze comédiens qui vont jouer pendant près de deux heures (fait assez exceptionnel au OFF). Puis le spectacle surprend par ses dialogues, intégralement écrits en vers et pourtant résolument moderne. Le ton du spectacle est clairement la comédie, enchainant les situations loufoques et burlesques. Les personnages sont volontairement caricaturaux, renforçant leur impact comique. Et les amateurs de comédies musicales seront aux anges, grâce à la présence de trois musiciens sur le plateau, quelques chansons, et surtout de magnifiques chorégraphies sur les passages dansés ou bien ce final bluffant… Alors, même si il y a quelques longueurs et que j’ai trouvé l’humour inégal, je dois reconnaitre que c’est souvent d’une efficacité redoutable, notamment quand elle a ce côté Vaudeville sur un rythme endiablé. Idem, le film culte sera souvent brillamment parodié, en reprenant ses scènes cultes. Le public rit souvent et aux éclats prouvant que toute l’énergie déployée par la troupe aura atteint son but : offrir un très bon divertissement. Partager














