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- Critique de KILLERS OF THE FLOWER MOON – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film KILLERS OF THE FLOWER MOON . KILLERS OF THE FLOWER MOON ❤️❤️❤️💛 Le film raconte une page sombre de l'histoire des États-Unis. Celle des Osages, des amérindiens qu'on a parqué sur des terres qui se sont avérées regorger de pétrole, en faisant d’eux un des peuples les plus riches du monde, ce qui attirera la convoitise des blancs et une série de meurtres afin de leur voler leurs richesses... Bon, même si le film regorge de qualités, je vais commencer par ce qui est son gros souci, le film est long... TRÈS long... TROP long... Et même si l'histoire est passionnante, j'ai clairement senti les 3h30 passer... Une durée qui peut s'expliquer par le fait que ce soit un film de plate-forme qui aurait dû sortir directement sur AppleTV, il aurait d'ailleurs certainement gagné à être découper en mini-série. Parce que, pour ce qui est de l'expérience cinéma, tout semble s'étirer en longueur et le film aurait surement gagné à condenser ses propos. D'autant plus que le rythme est lent, même s’il sert le film, tout du moins dans sa première partie en installant une ambiance particulière immergeant le spectateur dans la culture de ce peuple indien. Le film va ainsi basculer entre plusieurs genres, et le film de gangsters, cher au réalisateur, n’est d’ailleurs jamais loin. Mais là encore, vu la longueur du film, il aurait fallu quelques fulgurances pour réussir à capter l’attention du spectateur. Mais même si j'ai souvent trouvé le temps long, il regorge de qualités dignes, d'un des plus grands cinéastes de l'histoire : Scorsese. Déjà il fait le choix judicieux de nous présenter ce drame du point de vue des antagonistes et non du flic, ce qui rend le propos bien plus intéressant. D’ailleurs, malgré les meurtres en séries, on est loin d’un thriller classique et l’enquête est même relégué en arrière-plan. Le film propose plutôt une photographie sidérante d’une époque, mais surtout un brillant hommage pour ce peuple maltraité dans un indifférence totale… Puis évidement, il y a son casting magistral. Scorsese réunit ses deux acteurs fétiches, De Niro et Di Caprio, qui prouvent une fois de plus qu’ils sont les deux acteurs les plus doués de leurs générations. De Niro est impressionnant en proposant un personnage à deux facettes des plus glaçants et Di Caprio, même si certains vont dire qu’il en fait des caisses, je l’ai trouvé vraiment bon, à l’opposé de ce qu’il propose habituellement, et c’est surtout le personnage dont l’évolution est la plus intéressante. Mais c’est surtout Lily Gladstone qui impressionne par son charisme, et un jeu saisissant où ses regards en disent bien plus que le moindre dialogue. Techniquement, c’est du grand art. Que ce soit par ses décors, ses costumes ou sa photographie, la direction artistique est exemplaire et nous plonge dans cette époque et au cœur de la communauté Osage. Scorcese propose certains plans dignes d’une peinture et d’une beauté époustouflante, mais aussi certains plans séquences bluffants, ou bien cet épilogue qui est à lui seul un chef d’œuvre. Alors, oui, clairement je suis déçu, car le film n’était pas loin d’être un immense chef d’œuvre, mais il se retrouve plombé par cette durée démesurée, qui apporte des longueurs et fait que le film manque d’intensité… Partager
- Tom Cruise est dingue… dans un film qui, lui, l’est beaucoup moins.
Découvrez notre critique détaillée du film MISSION IMPOSSIBLE – THE FINAL RECKONING . MISSION IMPOSSIBLE – THE FINAL RECKONING ❤️❤️ Tom Cruise est dingue… dans un film qui, lui, l’est beaucoup moins. Après 35 ans de courses-poursuites, de masques en latex et de cascades défiant la mort, Ethan Hunt revient pour ce qui est présenté comme le dernier chapitre d’une saga devenue culte. Et s’il y a bien une chose à reconnaître à Tom Cruise, c’est qu’il continue de repousser les limites physiques du cinéma d’action, avec un engagement qui force l’admiration. Et sur ce point, MI8 tient toutes ses promesses : ne cherchez pas, vous ne verrez rien de plus impressionnant sur grand écran cette année. Même s’il n’y a finalement que deux grandes scènes d’action, elles sont hallucinantes, notamment ce climax aérien, annoncé par l’affiche, qui enterre tout ce que l’acteur a pu faire jusqu’ici. Et je ne vais pas vous mentir : c’est un immense plaisir de constater qu’on peut encore, aujourd’hui, réaliser de grandes scènes à l’ancienne, sans effets numériques. Rien que de voir le visage de Cruise se déformer sous nos yeux… On est cloué au fauteuil. Clairement, c’est une expérience qui mérite d’être vécue en salle. Mais voilà : deux scènes, aussi folles soient-elles, ne suffisent pas à faire un grand film. Et malheureusement, en dehors de ces fulgurances, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le film est terriblement long et extrêmement bavard, pour, au final, ne pas raconter grand-chose. Oubliez le côté espionnage de la saga, ici noyé dans de longs dialogues explicatifs où tout est sur-expliqué. Et ce ne sont pas les enjeux, vus et revus, qui vont réussir à captiver l’attention du spectateur. C’est d’autant plus regrettable que le choix d’une IA comme antagoniste aurait pu créer une vraie tension… mais elle n’est qu’un prétexte pour relier les fameuses scènes d’action. On voit donc clairement passer le temps, d’autant plus que l’humour et le fun de la franchise ont quasiment disparu. Le ton est étonnamment sombre. Il y a une multitude de personnages, mais aucun n’est développé. Tout tourne autour de Tom Cruise, et le travail d’équipe, pourtant au cœur de la série, passe ici au second plan. Le film joue aussi la carte de la nostalgie, multipliant les flash-backs avec des extraits des anciens épisodes. Mais là, il se tire une balle dans le pied : revoir la scène culte du braquage à la CIA souligne à quel point McQuarrie n’a pas le talent de De Palma. Il y a finalement plus de tension dans ce simple extrait que dans tout ce dernier opus… La nostalgie ne fait donc qu’accentuer la déception face au vide qu’on nous propose. Au final, on a parfois l’impression qu’on nous sert un menu “maxi best-of” un peu indigeste. Alors oui, j’ai vraiment pris mon pied devant ces deux scènes où Cruise nous en met plein les yeux. Mais ce sont 30 minutes perdues dans 2h50 de profond ennui, durant lesquelles je n’ai cessé de regarder ma montre… Partager
- Critique de PUPILLE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film PUPILLE . PUPILLE ❤️❤️❤️❤️💛 Peut-être parce que le sujet me parle Peut-être parce que j’ai fait le deuil de ma paternité Peut-être parce que j’ai longtemps pensé à adopter Peut-être parce que tous ces personnages autour du destin de cet enfant Peut-être parce que ce métier que je ne connaissait pas Peut-être parce qu’on a le droit à un casting 5 étoiles Peut-être parce que Sandrine Kimberlain est parfaite comme souvent Peut-être parce que Gilles Lelouche m’a surpris dans ce genre de rôle où je ne l’attendais pas Peut-être parce que Elodie Bouchez m’a transmis des émotions me faisant dresser les poils des bras Peut-être parce que le film sonne tellement vrai Peut-être parce que malgré son aspect parfois documentaire, le film va beaucoup plus loin Peut-être parce que c’est profondément humain et juste Peut-être parce que c’est émouvant sans jamais tomber dans le patho Peut-être parce que ce film est plein d’espoir en la vie Peut-être parce que c’est une vague d’émotion qu’on se prend en pleine face Ou tout simplement parce que ce film m’a touché comme c’est rarement le cas Décidément en cette fin d’année, après « Les chatouilles » il y a quelques semaines, le cinéma (de surcroît français) a décidé de nous offrir ce qu’il fait de mieux Bref, si vous ne savez pas quoi faire ce week-end 😉 Partager
- Critique de VICTORIA – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film VICTORIA . VICTORIA ❤️❤️❤️❤️ L’intérêt de VICTORIA n’est clairement pas son scénario qui doit tenir en une dizaine de pages, mais plutôt son côté formel. Ce film Allemand est même une prouesse technique, à savoir un plan séquence de 2h14. Et attention, je ne parle pas d’un faux plan séquence à la 1917, ni d’un plan séquence dans un huit clos comme THE CHEF. Ici, on a le droit un plan séquence, sans aucun trucage, au cœur de Berlin, multipliant les lieux… Il est 5h48, quand Victoria, une jeune Espagnole fraîchement débarquée à Berlin, sort d’une boite de nuit. Elle fera la connaissance de Sonne et ses potes. Une rencontre qui fera basculer sa vie en un rien de temps… Alors, oui, le choix du plan séquence apporte quelques longueurs au début du film. La première heure pose les personnages qui apprennent à se connaitre et ce n’est pas passionnant. Mais ça serait vraiment bête de ne pas pousser plus loin car le film s’emballe d’un coup avec une tension remarquable, qui deviendra suffocante et ne quittera plus le spectateur. La caméra ne lâchera quasiment jamais Victoria, immergeant totalement le spectateur dans la descente aux enfers de la jeune fille. La mise en scène fait preuve d’un véritable sens du cadre, avec une gestion impressionnante de l’espace et des lumières. Et malgré les contraintes techniques le film arrive même à proposer quelques moments de grâce. Un tel procédé, implique une grande liberté d’improvisation pour les acteurs, mais apporte aussi énormément de naturel à leurs jeux. Voir en direct comment les personnages basculent est impressionnant. Bref, ce film vaut le détour aussi bien pour la prouesse technique que pour la tension qu’il apporte dans sa deuxième partie. Partager
- Le mordant de Cujo, mais l’intelligence de Rantanplan…
Découvrez notre critique détaillée du film CHIEN 51 . CHIEN 51 ❤️❤️💛 Le mordant de Cujo, mais l’intelligence de Rantanplan… Avec CHIEN 51, Cédric Jimenez quitte le polar réaliste pour s’aventurer sur le terrain de la dystopie futuriste. Le réalisateur nous invite dans un Paris fragmenté en zones, rongé par la violence et régi par l’intelligence artificielle. L’ambition est évidente, et visuellement, l’entreprise force le respect. Dès les premières minutes, le film impose une atmosphère dense et crédible. Jimenez démontre une nouvelle fois son sens du rythme et du cadrage : les scènes d’action sont nerveuses, parfaitement chorégraphiées et d’une efficacité redoutable. L’univers visuel, entre violence urbaine et hyper-technologie, séduit par sa cohérence et sa richesse esthétique. Sur la forme, CHIEN 51 est une vraie réussite. Mais une fois passée la fascination initiale, le récit dévoile vite ses failles. L’adaptation du roman de Laurent Gaudé se réduit à une enquête policière convenue, engluée dans les clichés du genre. Les rebondissements sont téléphonés, et la portée politique ou philosophique du propos reste en surface. Pire, son twist final déconcertant va même à l’encontre du propos du film… Jimenez, qui n’avait pas hésité à prendre des libertés d’écriture avec BAC NORD ou NOVEMBRE , aurait peut-être gagné à s’émanciper davantage du matériau d’origine. Le casting XXL promettait beaucoup, mais le résultat déçoit. Gilles Lellouche et Adèle Exarchopoulos peinent à donner chair à des personnages sous-écrits. Leur duo, censé incarner la tension émotionnelle du film, ne fonctionne pas. L’alchimie paraît forcée, leur relation sonne étrangement faux et laisse même place à un certain malaise par moments. Autour d’eux, Romain Duris, Louis Garrel, Valeria Bruni Tedeschi et Artus font de la figuration de luxe, dans des rôles à peine esquissés. Au final, CHIEN 51 s’impose comme un spectacle visuel percutant mais narrativement bancal. Jimenez sait filmer la tension, le chaos, la vitesse, mais le tout manque cruellement de profondeur. Comme MISSION IMPOSSIBLE 8 et F1, sortis cet été, le film impressionne visuellement mais le temps semble long entre deux scènes d’action. Heureusement, contrairement aux deux autres, sa courte durée empêche l’ennui total. On en ressort avec quelques images marquantes, l’impression d’avoir vu un bel objet de cinéma… mais aussi le goût amer d’un film qui aurait pu être grand, et se contente d’être spectaculaire. Partager
- Critique de LE CHANT DU LOUP – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film LE CHANT DU LOUP . LE CHANT DU LOUP ❤️❤️❤️❤️ Décidément 2019 commence TRÈS fort 2e GRAND coup de cœur de l'année, après un "Green Book" qui m'avait bluffé il y a deux semaines, mais aussi après des "Vice" et autres "La favorite" qui avaient d’indéniables qualités Donc voici "Le chant du loup" Forcément, le cinéma français qui nous pond un film de genre et qui plus est, un "film de sous-marin", ça ne pouvait que m'intriguer et en tout cas lui accorder une chance en salle obscure, juste pour récompenser l'audace Et bien mazette, quelle baffe!!! La scène d'ouverture t'annonce tout de suite que tes nerfs vont être mis à rude épreuve Puis la tension monte progressivement pour finir par te plonger dans une apnée qui te scotche à ton fauteuil. C'est un thriller anxiogène d'une efficacité redoutable avec un ENORME travail sur la bande son qui intensifie la tension ressentie (c'est vraiment le genre de film qui perd beaucoup à être vu sur une TV) Bref foncez le voir au cinéma, ne serait-ce que pour soutenir ce genre de production française bien loin de ces habituelles comédies populaires plus lourdes les unes que les autres... Partager
- Critique de JOJO RABBIT – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film JOJO RABBIT . JOJO RABBIT ❤️❤️❤️❤️💛 On va d’entrée être clair, j’ai ADORÉ Jojo Rabbit, et j’ai eu la chance d’y aller tout nu, donc je vais éviter de trop aborder l’histoire pour laisser la chance à ceux qui n’en ont pas entendu parler de le découvrir avec un regard vierge. Dès le début du film, tu comprends que tu vas voir un ovni cinématographique. Ca démarre comme une comédie satirique complètement loufoque et déjantée. Mais Jojo Rabbit, va beaucoup plus loin que ça et impose une grande profondeur. Evidemment, c’est souvent drôle mais le film arrive aussi à se montrer extrêmement sérieux, poétique et touchant, jusqu’à un final qui est juste parfait, enfin je voulais plutôt dire PARFAIT (Lilian tu vas tellement adorer la dernière scène 😉 ). Et c’est d’ailleurs dans ces scènes d’émotions d’une grande justesse que le film est le plus fort. Waititi arrive à trouver un équilibre entre humour, émotion et tendresse pour nous parler de tolérance et d’idéologie extrémiste via le regard d’un enfant. Mais si le film fonctionne aussi bien, c’est aussi grâce à la maîtrise de sa mise en scène, ses choix musicaux (les quelques chansons sont tellement bien exploitées), ses décors et costumes (TRES beaux costumes) aux couleurs vives (ça transpire le rouge, le vert et le jaune) apportant un peu plus de magie à l’histoire et à ce décalage si troublant. Et puis le casting aussi, avec bien sûr ce petit gamin des plus attachants mais aussi une Scarlett Johanson bluffante (décidément, après Marriage Story, c’est SON année). Bref, ma première grande surprise de l’année qui transpire le fellgood movie. Bien sûr il y a eu le fabuleux 1917 qui va logiquement faire office de bulldozer aux oscars, mais je savais avant même de rentrer dans la salle que j’allais sûrement assister un TRES grand film (ce qui c’est vérifier en dépassant même mes espérances). Et même si Jojo Rabbit n’atteint pas la maestria de 1917, il sera certainement un des films majeurs de 2020 qui devrait réussir à voler une ou deux statuettes aux favoris dans 4 jours… Partager
- Critique de JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES . JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES ❤️❤️❤️❤️ Après m’avoir mis une énorme baffe en 2018 avec son PUPILLE, Jeanne Herry revient avec son nouveau film, où elle va une nouvelle fois mettre en lumière un métier méconnu : la justice restaurative. Des victimes et des auteurs d’infraction vont ainsi être amenés à dialoguer, encadrés par des médiateurs, afin de permettre aux premiers de se reconstruire et aux seconds de prendre conscience de la portée de leurs actes et de prévenir une récidive. On a une nouvelle fois affaire à un film choral extrêmement documenté et didactique, sur la résilience, la rédemption, le pardon… Il met l’accent sur le pouvoir du groupe et apporte un soin particulier à ses dialogues et au jeu d’acteurs (aidé par un casting assez impressionnant de justesse). Même si le sujet est lourd, il y a un côté solaire qui survole l’œuvre, avec parfois quelques moments de bonne humeur qui viennent alléger le propos. Et même si j’aurais voulu que ça aille plus loin sur certains aspects, le film fait parfois réfléchir, avec un sujet qui semble tellement à contre-courant de notre société et propose même quelques scènes d’une grande puissance. Partager
- Critique de LES NUITS DE MASHHAD – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film LES NUITS DE MASHHAD . LES NUITS DE MASHHAD ❤️❤️❤️❤️ C’est un thriller, basé sur une histoire vraie, retraçant l’histoire d’un serial killer ayant décidé de «purifier» Mashhad des prostitués au nom de dieu. Il est réalisé par Ali Abbasi, un réalisateur Danois d’origine Iranienne. On comprend très vite pourquoi le film n’a pas été tourné en Iran, tant le film critiquera la misogynie extrême du peuple, la corruption de sa société et la façon dont elle a accouché d’un tel monstre. De même ce n’est pas anodin qu’un des premiers rôles soit campé par Zar Amir Ebrahimi, une Iranienne qui a été condamnée et a dû fuir son pays, suite à la divulgation d’une sextape. Elle y incarne même une journaliste dont le personnage fictif qui a été créé pour le film et qui en deviendra même la représentation de la misogynie subit par les femmes. Mais même si elle a un rôle central concernant la traque du tueur, le film surprendra en prenant le parti pris de faire du personnage du psychopathe son protagoniste, incarné par un Mehdi Bajestani glaçant. La première partie est un thriller très cru et naturaliste. Il mettra constamment le spectateur dans une situation de malaise, jusqu’à filmer les meurtres de façon très crue et frontale, mais sans jamais être dans la complaisance, en montrant justement ce que la société ne voulait pas voir à l’époque. Mais le film prendra réellement son envol dans sa deuxième partie après un virage assez surprenant (j’aurais d’ailleurs même aimé que le film s’attarde plus sur cette partie). Il deviendra même passionnant par le regard qu’il porte sur la société Iranienne et pouvoir de masse qu’une religion peut avoir sur le peuple. En ce sens, il rappelle la très bonne série SUR ORDRE DE DIEU, où il est aussi question de féminicide et de la place de la femme dans une communauté mormons. Bref un triller extrêmement efficace et perturbant. Un film qui fera se questionner le spectateur et clairement ne le laissera pas indemne, à l’image de sa scène finale aussi terrifiante que lourde de sens… Partager
- Hommage à l’âge d’or cinéma d’action Hongkongais des années 80
Découvrez notre critique détaillée du film CITY OF DARKNESS . CITY OF DARKNESS ❤️❤️❤️💛 Hommage à l’âge d’or cinéma d’action Hongkongais des années 80 Soi Cheang m'avait bluffé l'année dernière avec son film LIMBO, et j'étais donc curieux de découvrir ce CITY OF DARKNESS. Même si les deux films sont radicalement différents, ils ont un point commun : la virtuosité du réalisateur, qui propose une nouvelle fois un film visuellement grandiose. Le film démarre comme un thriller, avec ce migrant clandestin qui fuit un puissant chef de gang et trouve refuge dans « La Citadelle », une zone de non-droit où la loi britannique des années 80 ne s'appliquait pas. Puis, le film bascule dans le drame familial, mais c’est avant tout un éblouissant film d'arts martiaux, comme le cinéma en propose rarement aujourd'hui. Même si le scénario semble déjà vu, le film réussit à captiver notre attention grâce à sa pléiade de personnages charismatiques. Et même s'il est souvent prévisible, il réserve quelques surprises. Surtout, il est visuellement extrêmement généreux et les combats offrent une jouissance ultime. On remarquera le travail étourdissant sur les décors, qui rappelle celui de LIMBO . Les décors sont constamment surchargés de détails, apportant une atmosphère poisseuse et sombre, transformant ce ghetto en un véritable labyrinthe. Le réalisateur intègre ces décors à merveille dans sa mise en scène. Les combats, chorégraphiés à la perfection, sont tous plus impressionnants les uns que les autres, exploitant ingénieusement toute la verticalité du décor et proposant des scènes à couper le souffle. Le montage, aussi nerveux que les combats, reste toujours clair et lisible. Le tout est sublimé par une photographie splendide et colorée, qui parvient à extraire une certaine poésie de ce bidonville. Placer l'action du film dans les années 80 n'est pas anodin, tant cela semble être un hommage au cinéma qui a fait la gloire de Hong Kong à cette époque. Alors, même si l'écriture reste assez classique, sur la forme, CITY OF DARKNESS n'en demeure pas moins une claque des plus impressionnantes. Partager
- Critique de BLUE VALENTINE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film BLUE VALENTINE . BLUE VALENTINE ❤️❤️❤️❤️💛 Donc, fin 2016, je voyais mon plus grand film de l'année "Manchester by the sea". Un drame poignant avec, entre autre, une Michelle Williams magnifique dans son second rôle Puis début 2017, je voyais "La La Land" (je pense que je n'ai pas besoin de revenir sur le sujet), avec Ryan Gosling, qui à l'inverse est un des plus grands hymnes à l'amour du cinéma Et en fouinant un peu je tombe sur "Blue Valentine" qui réunit ces deux acteurs, alors je me dis pourquoi pas. Bon c'était sorti en 2011, et comment dire, c'est un peu l'année où j'ai raté le plus de films au ciné (je me demande bien pourquoi...) Bref j'étais passé totalement à côté de celui là, et c'est con parce que c'est une putain de baffe cinématographique (d'ailleurs je n'ai pas fini de ramasser mes dents qui trainent un peu partout dans l'appart) Et le clin d'oeil, c'est qu'il y a un peu de "Manchester by the sea" et un peu de "La La Land" dans ce film : le meilleur et le pire d'une histoire d'amour (c'est la vie, quoi...) avec un montage et deux acteurs somptueux "Comment peux on se fier à ses sentiments, quand ils peuvent disparaitre aussi vite qu'ils sont nés ?" Je vous laisse découvrir la réponse magique de la mamie, ainsi que du reste du film qui est à la hauteur de cet échange Bref si, vous êtes vous aussi passé à côté, courrez Partager
- Critique de L'ASTRONAUTE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du film L'ASTRONAUTE . L'ASTRONAUTE ❤️❤️❤️ Un petit groupe décide d'accomplir le premier vol spatial habité amateur... Malgré un synopsis aussi improbable, la magie du cinéma opère et arrive à nous faire croire en l'impossible et à nous offrir une ode sur l'accomplissement des rêves. C'est anti-spectaculaire et parfois un peu naïf, mais j'ai fini par me laisser porter par cette fable, sublimée par une partition musicale envoûtante, jusqu'à un final d'une immense poésie. Partager














