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- Critique UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS UNE VIE AU BOUT DES DOIGTS ❤️❤️ C'est un seul en scène musical où Valérie Marie nous racontera sa passion pour le piano jusqu'au buzz sur internet qu'aura provoqué une vidéo jouant Hallelujah dans un aéroport. Niveau musical, on ne peut être qu'éblouï par la performance de cette pianiste. Chaque morceau est un régal pour les oreilles que la scénographie, faite de multiples écrans, viendra sublimer. Mais dès que le show sort de la performance musicale, je dois avouer que le jeu d’actrice n'a jamais réussi à me toucher, sans compter sur mon voisin qui commentait chacune de ses anecdotes... Partager
- Clap de fin pour la saison 2024 !
Découvrez notre critique détaillée du spectacle BILAN FESTIVAL OFF 2024 BILAN FESTIVAL OFF 2024 Clap de fin pour la saison 2024 ! Clap de fin pour une édition 2024 assez particulière, mais particulièrement intense. Il m’aura fallu trois jours pour remettre de l’ordre dans mes émotions et redescendre de mon petit nuage, mais le moment que j’attends le plus chaque année est bel et bien terminé et voici le temps du bilan. De cette édition, je me souviendrai d’abord de ce sentiment bizarre avec ses rues et ses salles quasiment désertes les premiers jours. Il faut dire que le OFF n’a pas été aidé cette année. Entre le décalage des dates dû aux JO, les législatives et l’Euro de foot, le démarrage a été compliqué et c’était triste de voir ces artistes jouer dans des salles presque vides… Mais petit à petit, les spectateurs sont arrivés, les salles se sont remplies, et les spectateurs ont enfin pu rendre hommage à tous ces artistes sur scène qui se démènent pendant trois semaines pour notre plus grand plaisir. Trois semaines où c’est toujours avec le même plaisir que j’emmène chaque année de plus en plus de personnes avec moi découvrir le festival, et c’est surtout un bonheur de les voir revenir les années suivantes. Trois semaines à flâner dans ces rues couvertes d’affiches et à croiser ces artistes qui redoublent d’imagination pour vendre leurs spectacles. Trois semaines d’échanges et de partage avec les autres festivaliers à débattre de nos coups de cœur dans les files d’attente. Trois semaines à retrouver des amis pour déguster une bière à l’Explo ou manger une tartine chez Ginette, qui sont un peu devenus mes QG du OFF au fil des années… Trois semaines et 52 spectacles vus… Le rythme a été assez effréné, où le moindre moment où je ne travaillais pas aura été consacré à cette passion : le théâtre. Clairement, j’ai eu de gros coups de fatigue sur la fin, mais le jeu en valait une nouvelle fois la chandelle, ne serait-ce que pour le déluge d’émotions ressenties. Il faut dire que cette année, j’ai eu très peu de déceptions et surtout une pléiade d’excellents spectacles. Je retiendrai bien sûr avant tout cet immense coup de cœur pour ARIANNE, UN PAS AVANT LA CHUTE , qui aura conclu de la plus belle des manières cette superbe édition. Tout comme la surprise venue de nulle part qu’aura été pour moi LE GRAND JOUR (sur le fond comme sur la forme, la pièce frôle la perfection). Mais aussi : • La vague d’émotions que m’a fait ressentir Katia Ghanty dans LES FROTTEMENTS DU CŒUR • Les mises en scène inventives de JE M’APPELLE GEORGES et 1984 • Le génie de la troupe du Grenier de Babouchka qui m’a ébloui avec leur CYRANO DE BERGERAC , alors que je ne suis clairement pas adepte des classiques • Les barres de rire de THE LOOP et UNE BONNE BIÈRE • Le fabuleux show son et lumières des DRUM BROTHERS • L’idée de génie de narration de CLASSEMENT SANS SUITE rendant son propos extrêmement fort • La nouvelle pépite, d’une formidable justesse, de Daguerre avec son DU CHARBON DANS LES VEINES , avec un très grand Jean-Jacques Vannier • Les chorégraphies étourdissantes de MICHELLE, DOIT-ON T’EN VOULOIR D’AVOIR FAIT UN SELFIE À AUSCHWITZ • Ce cœur transpercé par Anne De Peufeilhoux dans CEUX QUI RESTENT • L’intelligence du discours et la puissance du jeu des comédiennes dans LES MAUX BLEUS • Ces splendides portraits de couple que sont RING et VOYAGE À NAPOLI , à la fois drôles et touchants • La puissance du jeu hallucinante de Véronique Augereau dans APRÈS LE CHAOS • La leçon de tolérance et de liberté d’un 4211 KM • Le plaisir de faire découvrir LE PORTEUR D’HISTOIRE et sa leçon de mise en scène Dimanche, le ciel pleurait littéralement la fin du festival, l’orage et la pluie inondant les rues et arrachant les affiches, puis le soleil est revenu, comme une pointe d’espoir pour nous donner rendez-vous l’année prochaine. Et je ne vais pas vous le cacher, j’ai tellement hâte de remettre ça... Partager
- Elles choisissent les mots pour combattre les maux…
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES MAUX BLEUS LES MAUX BLEUS ❤️❤️❤️❤️ Elles choisissent les mots pour combattre les maux… Sur scène, deux cordes à linge sont tendues, supportant divers vêtements. Les deux comédiennes, Chrystelle Canals et Milouchka, revêtiront ces habits un à un pour incarner leurs personnages tout au long de quinze sketches. Chacun de ces tableaux leur permet de dénoncer les violences faites aux femmes. Bien que le thème soit lourd, elles l’abordent avec une intelligence rare. En solo ou en duo, elles exposent les violences subies par les femmes sous toutes leurs formes, qu’elles soient physiques, verbales ou psychologiques. Par des textes profonds, dont elles sont à l’origine, les deux comédiennes viennent régulièrement toucher le spectateur en plein cœur. Le spectacle est parfois bouleversant, comme ce moment où Milouchka se met à nue pour aborder la grossophobie.. Cependant, elles n’hésitent pas à utiliser l’humour comme arme avec une efficacité redoutable, notamment dans cette scène où elles inversent simplement le rôle des hommes et des femmes. Les maux bleus est un spectacle aussi intense que profond, une œuvre féministe dans sa plus belle forme et surtout un hommage poignant à toutes les femmes battues… Partager
- Critique LES TROIS MOUSQUETAIRES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES TROIS MOUSQUETAIRES LES TROIS MOUSQUETAIRES ❤️❤️❤️💛 Quand tu adaptes un classique de la littérature, plus que l'histoire, c'est la façon de la raconter qui compte le plus, et ça, Jean-philippe Daguerre et Charlotte Matzneff l'ont bien compris. Car même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans à cause du surjeu assumé qui apporte un côté burlesque à l'ensemble, je dois bien avouer que c'est finalement diablement efficace. On rit beaucoup donc, mais le rythme est aussi assez soutenu. Ça chante, ça danse, des musiciens accompagnent constamment les acteurs en jouant la musique mais aussi certains bruitages. Au final on a douze comédiens qui se donnent à fond, notamment dans des combats chorégraphiés qui en mettent plein la vue. Côté mise en scène on a aussi le droit à de très belles idées, comme avec les scènes de séduction de Milady. Une Milady admirablement incarné par une Caroline Frossard magnitique, intrigante et certainement le personnage le plus touchant de la pièce. Bref, un spectacle familial d'une grande efficacité. Partager
- Critique LA FAMILLE ORTIZ – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LA FAMILLE ORTIZ LA FAMILLE ORTIZ ❤️❤️❤️ On suit l’histoire d’une famille à travers les souvenirs d’un des enfants qui avait coupé le cordon pour s’exiler au Japon. On sent d’entrer le secret de famille lourd prêt à exploser à chaque instant et pourtant on a affaire en grosse partie à une comédie à l’humour décalé et parfois potache, jusqu’à ce que le spectacle vienne piquer le public en plein cœur dans une fin qui divisera certainement le public (et qui est pour ma part le plus grand moment de la pièce). Les personnages sont attachants, le jeu des acteurs de qualité (mention spéciale à la mère) et il faut noter le gros travail sur le décor. Mais même si on passe un très bon moment et que la pièce m’a offert une des plus grosses baffes émotionnelle de cette saison, on a quand même le sentiment qu’après l’énorme succès (plus que mérité) de « Adieu Monsieur Haffmann », Daguerre n’a pas pris de risque et s’est contenté de nous proposer un spectacle efficace mais manquant de surprises à mon goût. PS : Un jour il faudra quand même apprendre le respect à tous ces gros conn**** qui quittent la salle au début des applaudissements. Certains, ne se privant même pas de passer devant la scène !!! Partager
- Critique ILLUSIONS NOCTURNES – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle ILLUSIONS NOCTURNES ILLUSIONS NOCTURNES ❤️💛 Pour finir ce marathon du week-end (13 spectacles en 3 jours), j’ai emmené ma troupe voir une comédie musicale. (parce que j’aime le genre et quand c’est bien fait ça permet souvent de ressortir avec la banane) Ca sentait bon Broadway, avec ces personnages qui décident de monter un Cabaret à Panam en 1939 Et puis, dans la belle salle du théâtre des Conditions des soies, avec son côté vielle bâtisse provençale, tu te crois facilement à Montmartre… Le souci avec ce genre de spectacle, si on a affaire à des acteurs qui chantent mal, ou vice versa, ça peut gâcher une partie du plaisir Mais quand tu as affaire à des artistes qui savent tout faire, le tout doublé d’une écriture de qualité ainsi que d’une mise en scène travaillée, tu peux obtenir un PUTAIN DE CHEF D’ŒUVRE comme ça a été le cas deux jours avant avec « Comédiens! » (qui sera clairement un de mes plus gros coup de cœur de la saison : juste PARFAIT) Sauf que… « Illusions nocturnes »… Tu te rends vite compte que niveau chant, il y a du boulot… Et encore pour la plupart, c’est peut être leur qualité par rapport au jeu de certains qui est juste gênant… Quant à l’écriture… comment dire… tu enlèves ce qui ne fais pas avancer l’histoire, tu condenses le tout et on a un truc de vingt minutes… Sauf que là, t’es parti pour 1h30, et dans ces conditions « des soies ou autres » (pour ceux qui suivent) c’est looooooooooonnnnnnng… Ca fait même de la peine, car tu vois bien que ces jeunes essaient d’y mettre du leur pour t’emporter… Bref, comme disait Gabriel à la sortie « Une bonne désillusion nocturne » Partager
- Un héritage sonore pour reconstruire le passé
Découvrez notre critique détaillée du spectacle LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN ❤️❤️❤️💛 Un héritage sonore pour reconstruire le passé Théâtre des Beliers - 18h50 J’avais gardé un souvenir ému et puissant de LA MAIN DE LEÏLA et surtout des POUPÉES PERSANES : deux spectacles denses, intimes et profondément politiques, portés par la plume sensible et affûtée d’Aïda Asgharzadeh. C’est donc avec une véritable attente que je suis allé découvrir LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN. L’histoire nous entraîne dans les pas d’Eva, une jeune pensionnaire d’un centre d’éducation fermé, en quête de ses origines après avoir reçu une série de cassettes audio enregistrées par sa mère, grande reporter disparue. À travers ce « testament sonore », Eva recompose peu à peu un puzzle familial éclaté à travers les conflits du XXe siècle : guerre civile au Liban, chute du Mur, Sarajevo, Beyrouth, les discours d’Arafat… autant de fragments d’Histoire qu’elle tente de réconcilier avec sa propre histoire. Le dispositif est habile : le spectacle se construit comme une enquête, avec une tension narrative proche du polar. On suit Eva dans sa quête, entre colère sourde, curiosité douloureuse et besoin de comprendre. À mesure qu’elle écoute les bandes, la pièce nous entraîne à travers les zones de guerre comme dans un carnet de terrain. Cette dimension documentaire, pleinement assumée par la mise en scène sobre et rythmée de Nikola Carton, donne à entendre ce que l’on ne voit jamais : les bruits de la guerre, les silences de l’abandon, les doutes des survivants. Le plateau, nu et épuré, se transforme à vue. Trois comédiens se partagent tous les rôles et toutes les époques, avec une belle fluidité. Quelques accessoires, des changements d’éclairage, des gestes précis suffisent à faire émerger les souvenirs d’Anna et les émotions d’Eva. Le travail sonore, central, fait ici office de quatrième personnage : seul lien entre la mère et la fille, seule trace d’un amour resté muet. Il y a une belle ambition dans cette pièce : raconter l’héritage, la transmission de l’invisible, ce que les absents nous laissent, volontairement ou non. Mais si le propos est fort, la construction maîtrisée et les interprètes convaincants, j’ai pourtant ressenti une certaine distance. L’émotion, chez moi, n’a pas jailli comme je l’espérais. Peut-être était-ce la fatigue du festival et l’enchaînement des spectacles… Car la salle, elle, ne s’y est pas trompée : elle s’est levée d’un seul élan, manifestement touchée. Partager
- Un spectacle qui sera classé dans mes inoubliables de ce OFF
Découvrez notre critique détaillée du spectacle CLASSEMENT SANS SUITE CLASSEMENT SANS SUITE ❤️❤️❤️❤️️💛 Un spectacle qui sera classé dans mes inoubliables de ce OFF Le théâtre CreaNova nous livre ici un spectacle hors norme sur un sujet qui, même si les choses avancent, est malheureusement encore terriblement d'actualité : les violences sexuelles. Ils proposent ici un spectacle hybride entre la conférence et le théâtre. Le coup de génie du spectacle est de ne pas se focaliser sur une histoire, mais de raconter toutes les histoires. Cela montre à quel point on a affaire ici à un sujet universel et complexe. Ce qui fait que le spectateur se sentira d'autant plus concerné car, de près ou de loin, nous connaissons malheureusement tous quelqu'un qui a vécu ça. Chaque comédien symbolise l'ensemble des déclinaisons possibles des personnages qu'il représente. Griselda représentera les victimes dans leur globalité, quel que soit leur âge ou genre. Vincent sera l'ensemble des agresseurs, Sophie l'entourage des victimes mais aussi du criminel, Agnès les associations d'aide aux victimes et Enzo les institutions judiciaires. Le naturel des comédiens rend l’ensemble d’autant plus réaliste. Ainsi le spectacle nous racontera le parcours du combattant que vivent toutes ses victimes, de l’amnésie traumatique à la prise de conscience, des dépôts de plainte jusqu’au jugement… Cela a pour effet de rendre l'ensemble bien plus impactant. D’autant plus que les chiffres énumérés semblent surréalistes, mais malheureusement vrais. Mais malgré la lourdeur du sujet, la pièce réussit à garder le recul nécessaire, avec notamment un humour bienvenue qui ne vient jamais atténuer la force du message. Bien au contraire, même dans les parties de comédie, la troupe trouve bien souvent le moyen d'approfondir le propos. La pièce va même jusqu’à pulvériser parfois le quatrième mur, allant jusqu'à sortir les comédiens de leurs personnages dont ils vont commenter les actes. Ce qui a un effet perturbant sur le spectateur qui se retrouve un peu plus impliqué mais aussi permet de comprendre la complexité des enjeux.. CreaNova nous propose un spectacle fort de sens, au pouvoir didactique dont les chiffres font froid dans le dos. Il a pour ambition d'ouvrir un peu plus les yeux du public sur ce fléau, et atteint de très loin son objectif. Partager
- Odyssée dans le labyrinthe des souvenirs
Découvrez notre critique détaillée du spectacle FILLES D’ARIANE FILLES D’ARIANE ❤️❤️❤️💛 Odyssée dans le labyrinthe des souvenirs Théâtre de l'Oriflamme - 17h15 Ariane est une adolescente qui n’a jamais connu sa mère. Un jour, elle frappe à la porte d’un homme qui semble l’avoir connue. Ensemble, ils vont se replonger dans le passé pour déterrer les secrets entourant sa naissance. Le personnage en quête de vérité sur son passé est un grand classique du théâtre. Il faut donc réussir à surprendre le public. Et s’il y a bien une qualité à reconnaître à ce spectacle, c’est l’ingéniosité de sa mise en scène, qui transforme cette quête en une véritable enquête, empruntant les codes du polar. Valentine Daruty et Thomas de Fouchécour nous entraînent ainsi dans le passé, en incarnant tour à tour les différents personnages. La scénographie repose sur un panneau lumineux où sont inscrits les prénoms : lorsque l’un des comédiens endosse un rôle, le prénom correspondant s’allume. Une idée brillante qui permet une identification immédiate et rend les changements de personnages fluides et dynamiques. Ce dispositif donne au récit un rythme soutenu, et permet de jouer habilement avec les allers-retours temporels. Le spectacle fourmille d’idées au service de ce rythme, comme le costume d’Ariane qui, en un geste, devient celui de sa fille. On notera également la place centrale qu’occupe la danse. Métier de la mère disparue, la danse devient ici un véritable fil d’Ariane : elle relie les époques, rythme les transitions, et révèle l’intériorité du personnage. Mais la pièce n’est pas qu’une prouesse scénographique. Le récit, conçu comme un puzzle, entremêle passé et présent pour mieux dévoiler son intrigue. L’écriture à tiroirs instaure un suspense captivant et nous entraîne au gré de ses rebondissements, tout en interrogeant le spectateur sur leurs choix. La découverte de ce spectacle a été, pour moi, une véritable surprise. Une pièce marquante, inventive, portée par des idées fortes et une poésie touchante. Partager
- Critique IPHIGENIE A SPLOTT – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle IPHIGENIE A SPLOTT IPHIGENIE A SPLOTT ❤️❤️❤️❤️❤️ Ce spectacle a été un véritable uppercut... dans tous les sens du terme... Un seule en scène (ou presque) d'une puissance phénoménale. Là scène est envahie par les instruments des trois musiciens qui accompagneront la comédienne. Une musique electro-rock omniprésente venant souligner parfaitement le parcours de notre heroine. Sur le plateau, un ring, délimité par une corde lumineuse. Un ring, sur lequel entrera Effie, une zonarde de Slott, un quartier délaissé de Cardiff, prête à en découdre avec nous... Un ring sur lequel elle déversera sa rage sur la société, nous prenant à partie sur notre façon de détourner le regard losqu'on la croise dans la rue. Un ring où elle encaissera les coups en nous racontant son histoire. Un ring sur lequel elle m'aura mit KO... La prestation de Gwendoline Gauthier est hallucinante. Elle est habitée par son personnage. 1h30 pendant laquelle elle déversera un flow incessant avec une énergie sidérante. Un texte à la fois drôle et brutal qui ne laisse pas indifférent. Elle envahie la scène, captive notre regard, on est suspendus à ses lèvres. Elle nous livre une revisite des temps modernes du mythe d'Iphigénie, ce personage Greque sacrifié, qui vient foudroyer le spectateur. Il y a un côté Ken Loach dans ce que ça raconte. Sans aucun misérabilisme, ni fioriture, avec son histoire, elle montre à quel point une partie de la population galère et est mise de côté. Au fur et à mesure que le spectacle avance, elle a régulièrement réussi à me faire rire, mais surtout, elle s'est emparée de mes tripes au point de me faire sortir de la salle tremblant par le choc émotionnel reçu. Le OFF a démarré aujourd'hui et me livre ce qui sera certainement un IMMENSE coup de coeur. Le genre de spectacle qui te touche si profondément qu'il laissera une cicatrice indélébile. MERCI EFFIE Partager
- Cinq femmes, une rencontre, un combat partagé.
Découvrez notre critique détaillée du spectacle COMME ON BRÛLE ENCORE COMME ON BRÛLE ENCORE ❤️❤️❤️ Cinq femmes, une rencontre, un combat partagé. Le Grand Pavois - 18h45 Lors d’une soirée où l’une d’elles célèbre les 20 ans de sa séparation avec son mari, cinq femmes se rencontrent et sympathisent. Très vite, elles découvrent qu’elles partagent un point commun : toutes ont, à un moment ou à un autre de leur vie, été confrontées à la violence des hommes. De cette prise de conscience naît une idée : monter ensemble un spectacle pour raconter ce qu’elles ont vécu. La pièce dénonce le sexisme, le harcèlement, la violence conjugale, et même le viol. Mais le message ne se veut pas manichéen : il ne s’agit pas de dire que tous les hommes sont violents, mais de montrer que toutes les femmes, elles, sont confrontées à ces violences, sous une forme ou une autre. Les scènes s’enchaînent avec rythme et inventivité, mêlant théâtre, chant et danse. Le choix audacieux est fait d'aborder ces thèmes graves avec humour et légèreté. Un humour satirique, corrosif, dont le décalage devient une véritable arme contre le patriarcat. Certains moments fonctionnent peut-être moins bien (peut-être est-ce lié à mon regard d’homme), mais le spectacle devient particulièrement percutant lorsqu’il retourne les stéréotypes. Les chansons, aux paroles détournées avec intelligence, prolongent les scènes en soulignant l’absurdité du quotidien des femmes ou en renversant les clichés. Mais ce sont surtout les témoignages qui marquent durablement. Portés par des monologues puissants, joués avec une grande justesse, ils constituent la force émotionnelle du spectacle. Chaque récit est poignant, sincère, et se conclut souvent par une chorégraphie qui vient magnifier l’émotion exprimée. Partager
- Critique JE PIONCE DONC JE SUIS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné
Découvrez notre critique détaillée du spectacle JE PIONCE DONC JE SUIS JE PIONCE DONC JE SUIS ❤️❤️❤️ Alors là, je suis bien emmerdé, parce que j'adore Michaël Hirsh que j'avais découvert avec son premier spectacle "Pourquoi?" Déjà le mec se donne à 200% sur scène et dans les rues d'Avignon. Puis il y a son univers plein de poésie et bien sûr ses jeux de mots subtils et qui font mouche à chaque fois. Attention, qu'on soit d'accord "Je pionce donc je suis" n'est pas un mauvais spectacle. J'admire le choix audacieux d'avoir prit le risque de ne pas rester dans sa zone de confort en créant un seul en scène avec une réelle histoire. Il y interprète une vingtaine de personnages en prouvant qu'il est un acteur de talent. Le gros problème que j'ai eu c'est avec le rythme et l'équilibre du spectacle. Il y a beaucoup plus de passage "théâtral" et force est de constater que Hirsh est plus à l'aise avec les jeux de mots ou bien les moments oniriques qui sont justes géniaux (parce que niveau poésie, le mec se place là haut) Alors, OUI, tenir avec un seul thème sur 1h20, c'est pas évident, mais voilà quand il ne joue pas avec la langue française, j'ai quand même souvent trouvé le temps long. Putain, c'est moche d'adorer un artiste et d'être déçu car il ne te propose un spectacle qui n'est QUE BON Parce que je vous l'ai dit, je l'aime le Hirsh, et d'ailleurs les 3 personnes à qui je l'ai fait découvrir on vraiment apprécié C'est juste qu'aujourd'hui je suis un fan déçu, un peu comme quand Depeche Mode ose ne pas sortir un album GÉNIAL Partager














