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506 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Critique THE LEFTOVERS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée de la série THE LEFTOVERS THE LEFTOVERS ❤️❤️❤️❤️❤️ Je viens de revoir cette série et quand j’en parle autour de moi, je remarque qu’elle est assez méconnue et pourtant QUELLE SERIE !!! C’est simple, à mon sens, c’est une des rares à être parfaite de sa scène d’ouverture à son final grandiose. Et elle est pour moi à l’image des chefs d’œuvre que sont SIX FEET UNDER, BREAKING BAD et autre THE SHIELD. Bref, si ces quelques mots peuvent vous convaincre de jeter un œil à ce bijou audiovisuel … (d’autant plus qu’il n’y a que 28 épisodes) THE LEFTOVERS est une série HBO (ENCORE !!!) créée par Tom Perrotta (auteur du roman) et Damon Lindelof. Ce dernier est celui à qui l’on doit déjà LOST qui, même si elle s’est un peu perdue au fil des saisons, avait déjà marqué son époque et est certainement, avec 24H CHRONO, à l’origine de l’engouement actuel pour les séries. Mais c’est aussi à lui que l’on doit la brillantissime mini-série WATCHMEN, qui comme le film est bien plus qu’un nouveau produit sur les super héros. Le pitch de THE LEFTOVERS est aussi simple qu’intriguant : Le 14 octobre 2011, 2% de la population mondiale disparaissent instantanément de la surface de la terre… Une des grandes forces de la série est que Linderlof a retenu les erreurs de LOST, et si vous vous attendez à avoir des réponses sur ces disparitions et tous les autres évènements surnaturels qui vont en découler, passez votre chemin. Et le pitch n’est rien comparé aux événements totalement WTF qui vous attendent. La série a d’ailleurs un côté « David Lynch » et le fabuleux épisode 8 de la saison 2 est d’ailleurs clairement un hommage à son cinéma. Mais THE LEFTOVERS nous fait vite comprendre que la vérité n’a peu d’importance et qu’elle veut consacrer son intrigue à tout autre chose… Car comme son nom l’indique, la série ne va pas s’intéresser à ceux qui ont disparu, mais à ceux qui restent. Ici, il ne sera pas question du pourquoi ou du comment c’est arrivé, mais comment continuer à vivre après un tel évènement. Et même si il y aura un côté métaphysique qui survolera les épisodes, l’écriture se concentrera sur les émotions de ses héros, et c’est là qu’elle excelle. Les thèmes centraux, tels que le deuil, la résilience, la religion seront extrêmement bien exploités, mais au fil des épisodes le spectateur se rendra compte que le thème principal de cette série est tout autre (je vous laisserai découvrir ça) et aura un point d’orgue magistral dans un final tout aussi exceptionnel. Mais si la série est aussi puissante, c’est surtout grâce à son écriture et notamment celle de ses personnages. Chaque héros explorera une facette de l’âme humaine avec sa façon de réagir à un tel traumatisme. Car oui, même si deux protagonistes sortent du lot, la série possède beaucoup de personnages secondaires, dont certains auront souvent le droit à des épisodes qui leurs sont consacrés, expliquant leurs parcours et leurs choix (surement les meilleurs épisodes du show). Leurs réactions sembleront souvent excessives au premier abord, mais finalement jamais gratuite. Et la série ne jugera d’ailleurs pas ses personnages, permettant au public de s’y identifier encore plus et rendant une certaine légitimité à leurs choix. Un autre grand atout de LEFTOVERS est qu’elle arrive régulièrement à rebattre les cartes de son intrigue, allant explorer d’autres terrains, sans jamais s’éloigner de son propos. Chaque saison aura d’ailleurs sa propre identité, sans jamais perdre en qualité et permettant d’explorer un peu plus la profondeur de ses héros. Et comme souvent chez HBO, pour interpréter ses personnages, on a le droit à un casting de haut vol, tous parfait dans leurs rôles. Mais celle qui sort du lot, c’est Carrie Coon qui est à l’origine des plus grands moments d’émotions du show. C’est simple, je pense que son personnage de Nora Durst est tout simplement le plus grand rôle féminin écrit pour une série. Autre point fort de la série, et encore un classique, chez HBO, la musique. La partition écrite par Max Richter est digne des plus grandes musiques de films. Elle accompagnera à la perfection les émotions de nos héros. Avec son mélange de piano, violons, orgue et autres guitare, à elle seule, elle vous dressera les poils sur les bras et viendra vous toucher en plein coeur. Alors, oui, THE LEFTOVERS est une série exigeante, mélancolique, au rythme lent, qui sort le spectateur de sa zone de confort, mais si comme moi vous rentrez dedans, c’est un vrai régal. Que ce soit l’intelligence de son écriture, son la justesse de son interprétation, ou la force de ses dialogues, chaque épisode arrivera à marquer l’esprit du spectateur. Partager

  • CONTACT | Critiques d'un passionné

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  • Critique LES FOURBERIES DE SCAPIN – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle LES FOURBERIES DE SCAPIN LES FOURBERIES DE SCAPIN ❤️❤️❤️💛 Je dois vous avouer que je ne suis pas un grand amateur du théâtre classique dont le « parlé » me laisse parfois en dehors. Mais la compagnie « Le Grenier de Babouchka », sous la mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, réussit pourtant à chaque fois à m’emporter. Bien sûr, le texte de cette comédie de Molière y est pour beaucoup, mais l’énergie déployée par la troupe et son amour pour le genre est tellement communicative que le public passe forcément un bon moment comme les rires dans la salle le prouvent. Le surjeu des acteurs, totalement assumé, est un véritable délice, comme l’énergie débordante qu’ils déploient sur scène, à l’image d’un Geoffrey Palisse survolté (que j’avais découvert dans le très bel hommage à l’auteur dans LE VOYAGE DE MOLIÈRE). Sa présence scénique est impressionnante et il nous offre un très grand Scapin. Mais la mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, comme souvent avec lui, y est aussi pour beaucoup dans le succès de la pièce. Il apporte une modernité à l’œuvre, où viennent se mêler chants, danse et musique, sans jamais la dénaturer. Il nous offre aussi un côté burlesque savoureux et qui fonctionne parfaitement avec la pièce. Le décor est très sobre, un simple drap rappelant une voilure de bateau et le village portuaire où se déroule l’action. Dans le même ordre, il y n’y a pas de couleur. Juste le noir et le blanc, chacun représentant une famille. Mais peu importe, le spectateur, est focalisé sur les acteurs, les situations comiques et ce texte qui fonctionne toujours aussi bien. Si je devais émettre un bémol, ça serait pour la scène de « vengeance » de Scapin, qui a tendance à s’étirer et devenir redondante. Mais c’est un détail, car la troupe nous propose un spectacle populaire de qualité, parfait pour faire découvrir le théâtre classique aux plus jeunes. Et comme je le disais plus haut, je ne suis pas forcément amateur du genre mais le grenier de Babouchka a réussi une nouvelle fois à me faire passer un très bon moment. Partager

  • CONSEILS THEATRE PARIS | Critiques d'un passionné

    Découvrez nos critiques des spectacles présents sur Paris cette saison. Conseils des spectacles à voir sur Paris Découvrez nos critiques des spectacles présents sur Paris cette saison. Le festival OFF est terminé, mais si vous passez par la capitale, c'est l'occasion de faire un rattrapage.. Voici la liste des pièces déjà chroniquées sur le site et que vous pouvez allez voir sur Paris. - CLASSEMENT SANS SUITE Du 28 août au 5 octobre Manufacture des Abbesses - DENALI Du 10 septembre au 19 octobre Théâtre Juliette Récamier - DOLORES Du 29 août au 31 décembre Théâtre Actuel La Bruyère - DU CHARBON DANS LES VEINES Du 6 septembre au 4 janvier Théâtre du Palais Royal - EMMA PICARD Du 16 septembre au 16 décembre Théâtre Essaïon - GAGNANT GAGNANT Du 4 septembre au 3 janvier Comédie Bastille - INTRA MUROS Du 28 août au 4 janvier Théâtre de la Pépinière - JE M'APPELLE GEORGES Du 22 janvier au 28 décembre Théâtre Actuel La Bruyère - LA VOIX D'OR Du 14 juin au 27 janvier Théâtre Gaîté Rive Gauche - LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN Du 11 septembre au 12 avril Théâtre de l'œuvre - LE DESTIN SE MOQUE DES CHOIX Du 8 septembre au 31 octobre Théâtre Lepic - LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD Du 29 août au 30 décembre Théâtre des Mathurins - LE PORTEUR D'HISTOIRE Du 30 août au 28 octobre Théâtre du Petit Montparnasse - LES FROTTEMENTS DU CŒUR Du 8 septembre au 14 mars Théâtre des Gémeaux Parisiens - LES GROS PATINENT BIEN Du 29 août au 4 janvier Théâtre de la Pépinière - LES MARCHANDS D'ÉTOILES Du 23 août au 11 janvier Théâtre du Splendid - MADE IN FRANCE Du 29 septembre au 5 janvier Théâtre de la Renaissance - MARIUS Du 12 septembre au 11 janvier Théâtre le Ranelagh - NOS ANNÉES PARALLÈLES Du 30 septembre au 16 décembre Théâtre Gaité Montparnasse - OUBLIE MOI Du 26 août au 31 décembre Théâtre Actuel La Bruyère - PASSEPORT Du 15 août au 18 janvier Théâtre de la Renaissance - POURQUOI LES GENS QUI SÈMENT Du 16 au 20 septembre Théâtre de la Concorde - ROSE ROYAL Du 12 septembre au 28 décembre Studio des champs Elysées - THE LOOP Du 2 septembre au 21 décembre Théâtre du Petit Montparnasse - TOUT CONTRE LA TERRE Du 12 octobre au 21 décembre Théâtre des Beliers Parisiens - Y'A DE LA JOIE Du 14 octobre au 30 décembre Théâtre d' l'œuvre

  • Critique LA NUIT OÙ LAURIER GAUDREAULT S'EST RÉVEILLÉ – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée de la série LA NUIT OÙ LAURIER GAUDREAULT S'EST RÉVEILLÉ LA NUIT OÙ LAURIER GAUDREAULT S'EST RÉVEILLÉ ❤️❤️❤️❤️💛 Je n'ai pas vu tous ses films et même si je ne les ai pas tous apprécié, il y en a qui pour moi sortent vraiment du lot LAURENCE ANYWAYS, MOMMY, JUSTE LA FIN DU MONDE... et on est dans le même registre que ces trois films. On retrouve les thèmes qui lui sont chers : la mère, les familles dysfonctionnelles, les non-dits, les addictions, les secrets de famille qu'on préfère cacher sous le tapis... Il livre un grand drame psychologique, qui prend des allures de thriller, avec les allers retours dans le temps pour expliquer justement pourquoi chaque membre de cette fratterie s'est retrouvé brisé... Il y a même parfois un côté horrifique, même si beaucoup moins présent. En tout cas le mec me laisse admiratif par son talent et sa filmo, vu son âge. Il y a déjà la virtuosité de sa mise en scène qui offre des scènes très fortes, mais surtout sa direction d'acteur et le soin qu'il porte à l'écriture de ses personnages, sa façon de les filmer au plus près, intensifiant les émotions véhiculées, jusque dans les moments de silence qui prennent tellement de sens. Le personnage de la sœur est dingue et Julie Lebreton, que je ne connaissais pas, m'a mit sur le cul. Puis, ses choix musicaux sont comme souvent bien choisis, et ici il est aidé pas Hans Zimmer. Bref, très bon moment, et même si la fin se laisse deviner, ou bien que l'histoire aurait pu tenir en 4 épisodes, ça n'enlève rien à la puissance de cette tragédie. Après, si vous êtes hermétique à son cinéma, ce n'est pas cette série qui va vous réconcilier avec lui. Partager

  • Ils crient dans le vide. Le théâtre les fait entendre

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle NOTRE JEUNESSE NOTRE JEUNESSE ❤️❤️❤️ Ils crient dans le vide. Le théâtre les fait entendre 11.Avignon - 10h00 NOTRE JEUNESSE dresse le portrait d’une génération déboussolée, en quête de sens et d’appartenance dans une société qui semble l’exclure. On suit le destin parallèle de deux jeunes adultes, Grim et Anna, chacun à la dérive, qui cherchent leur place et dont les rencontres seront le reflet d’un monde dysfonctionnel. La première partie du spectacle peine un temps à installer son rythme. L’introduction des personnages, leur dispersion narrative, la densité des monologues, bien qu’empreints de sincérité, m’ont un peu désorienté dans un premier temps. Puis dans son deuxième acte, la pièce trouve son souffle. L’arrivée du personnage d’Aziz, gardien de bar à la sagesse inattendue, marque un tournant et offre une réelle profondeur au récit. À partir de là, le spectacle prend de l’ampleur, se libère, devient même... drôle. Je pense surtout à la performance remarquable de Grégory Nardella dans le rôle d’un policier tendu à l’extrême. Un bijou d’interprétation mêlant grotesque et tension sociale. Une tension qui atteindra son paroxysme dans un dernier acte brillant de maitrise. La scénographie minimaliste laisse place à l’imaginaire du spectateur, pendant que la musique électro live, bat comme un cœur nerveux et rythme récit. Les comédiens restent en permanence à vue, sur un plateau où le décor modulable, monté à vue par les acteurs eux-mêmes, devient le prolongement de leur errance. Ce qui frappe, au final, c’est la justesse du regard porté sur cette jeunesse : jamais caricaturale, toujours humaine. La pièce ne cherche pas à expliquer, ni à excuser, mais à faire ressentir l’épaisseur des vies cabossées. Elle interroge autant l’immaturité des jeunes que l’usure des adultes, sans juger, avec une tendresse brute. Partager

  • Critique HANDMAID'S TALE – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée de la série HANDMAID'S TALE HANDMAID'S TALE ❤️❤️❤️❤️ Là, on a affaire à une série qui malgré les critiques globalement unanimes, n'est finalement pas si connu que ça (donc si je peux au moins vous permettre d'en entendre parler 😉 ) Alors oui, la série divise surement le public sur certains points Déjà, c'est une série dystopique qui nous montre un futur sombre... voir très sombre... où les Etats Unis sont devenus un pays totalitaire, où le peu de femmes pouvant avoir des enfants sont devenus des esclaves sexuelles afin d'offrir une descendance à la haute société. Et pour une fois que nos amis les ricains ne sont pas dépeins comme les sauveurs du monde, rien que ça, ça fait plaisir... Et, vu que la série va suivre principalement des femmes qui vont en chier comme rarement, certains s'empressent de crier à l'overdose de Girl Power. Alors, c'est peut être mon côté féministe revendiqué, ou bien le fin qu'à une époque où la "plus grande nation du monde" voudrait interdire l'avortement, mais malheureusement je trouve que sur certains points cette série résonne bizarrement Autre point qui divisera, c'est le côté lent et contemplatif, à la manière du cinéma asiatique. Vu mon amour pour le cinéma nippon, ce n'est pas pour me déplaire, mais en plus dans le cas présent ça intensifie le côté oppressant et angoissant de la série Mais la série arrive aussi à mettre tout le monde d'accord sur certains points Le plus flagrant, c'est la photographie qui est somptueuse. Ça, couplé à certains cadrages, certaines lumières ou au travail sur les décors et les costumes, cela offre souvent des plans magnifiques à décoller la rétine et on a parfois l'impression d'admirer des tableaux (et cf plus haut, vu la lenteur de la série, tu peux souvent prendre le temps d'apprécier le spectacle). Et pour une production télévisuelle, c'est rare et d'autant plus appréciable. Parce que PUTAIN QUE C'EST BEAU!!! Après, comme souvent, qui dit grande série, dit grand casting. Avec Elisabeth Moss qui est magistrale, avec sa palette d'expression qui arrive a dégager des émotions sans ouvrir la bouche (alors oui, les showrunners l'ont bien compris et peuvent même parfois en abuser). Ou bien Ann Down qui, comme souvent, est imbuvable tout en réussissant à apporter parfois un côté attachant à son personnage. Et bien sûr, la série arrive à imposer un univers marquant, empruntant ce que les dictatures ont fait de pire dans le monde. Un univers perturbant, avec son ambiance étouffante, ses coutumes et mœurs dérangeants Bref, une série coup de coeur du moment, qui même si elle n'est pas parfaite mérite amplement d'être découverte Partager

  • Critique BILAN FESTIVAL OFF 2023 – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle BILAN FESTIVAL OFF 2023 BILAN FESTIVAL OFF 2023 Voilà, le festival vient de baisser le rideau et c'est toujours avec énormément de mélancolie que je lui dis au revoir. Et encore une fois, quelle année !!! Il faut dire que j'en ai profité comme jamais avec 48 spectacles vus cette saison et tellement d'autres que j'aurais voulu découvrir. Mais surtout, cette année, quel bonheur de voir le public revenir en masse après deux années post-covid compliquées. Les rues, mais surtout les salles étaient remplies et le public semblait ravi. C'est toujours un énorme plaisir d'avoir pu partager ma passion, en écrivant ces quelques mots sur cette page, en partageant des moments avec d'autres spectateurs et des artistes, mais surtout de faire découvrir chaque année ce festival à de nouveaux spectateurs qui m'accompagnent aux représentations. Et quel bonheur de voir leurs retours, que ce soit un commentaire d'abonné, un message d'un artiste ou la joie d'un spectateur qui m'accompagne. Mais tout ceci n'est possible que grâce à une chose : le talent et l'investissement de tous ceux qui nous offrent ces Grands moments de spectacles vivant. Évidement sur scène où ils nous livrent un festival d’émotions. Mais aussi dans les coulisses, à courir pour le montage ou le démontage des décors, à peine après avoir interrompu les applaudissements, car au OFF, il faut faire vite… Ou encore dans les rues à vendre leur spectacle, noyé au milieu des 1500 autres. Car oui, quand tu es artiste au OFF, c’est un peu trois semaines de marathon. Et puis surtout, encore une fois, quelle qualité dans le choix proposé ! Vous étiez étonné de voir comment le OFF a fait une razia sur les Molières cette année ? Attendez de voir l'année prochaine. Car, même si il y a forcément eu quelques déceptions, le festival m’a surtout offert des pépites impressionnantes, redoublant d'ingéniosité due à l'enchaînement des spectacles, limitant souvent les décors mais offrant des mises en scènes inventives. Compliqué de parler de tous mes coups de cœur, sans écrire un roman, mais il y a certaines choses qui resteront clairement gravés au fil des années : IPHIGENIE A SPLOTT , bien sûr. Premier spectacle que j’ai vu le jour de l’ouverture du OFF, qui a d’entrée plié le game, tellement c’est au-dessus de tout ce que j’ai pu voir ces dernières années. Un spectacle d’une puissance rare qui m’a marqué au point qu’à chaque fois que j’en parle à quelqu’un, mes poils se dressent. Et surtout la découverte d’une comédienne hors norme, Gwendoline Gauthier. L’interprétation hallucinante de celle-ci n’aura eu d’égal que puissance du jeu de Benjamin Voisin dans GUERRE . Histoire de rester dans les comédiens, je dois forcément parler de Guillaume Rouchède, Sandrine Seubille, Tigran Makhitarian, Valérie Moinet, Stéphane Giletta et Pauline Cassan que j’ai découverts cette année et qui m’ont impressionné par leur jeu au naturel sidérant. La poésie et la tendresse d’un ZOUROU, AU DELA DES MOTS et Morgan L’hostis qui m’a fait chavirer par sa prestation d’une justesse inouïe. Poésie que l’on retrouve dans le magnifique VOLE EDDIE VOLE ! ou dans la scénographie envoutante d’un JONASZ AU GRENIER . L'écriture aussi précise que profonde de JE M'APPELLE EST ASHER LEV , spectacle maitrisé de A à Z. Les barres de rires offertes par COUPURES qui brille aussi par son discours pertinent et sa mise en scène endiablée, ou bien par VIRGINIE & PAUL qui propose une comédie musicale déjantée. En parlant de mise en scène, je pourrai aussi citer LA VOIX D’OR ou DOLORES qui m’ont fait voyager en musique, mais surtout comment ne pas parler de SMILE et de sa proposition visuelle complètement folle. Il y aura aussi eu ces spectacles qui ne ressemblent à aucun autre. Comme PUNK.E.S , qui m’a offert un moment mémorable grâce à l’énergie de ses comédiennes qui proposent un véritable show musical. Idem pour CANOPEE , qui est simplement inclassable, et dont je préfère dévoiler le moins de chose, mais que je vous invite vivement à découvrir. Ou bien sûr, DENALI et sa proposition aussi folle qu'inventive. Et puis, il y a ces spectacles qui abordent des sujets forts et m’auront mis de belles baffes : DEUX FRERES , BELIEVERS et autres VIRIL.E.S Encore, une fois, le OFF s’achève, et je n’attends qu’une chose qu’il revienne m’offrir ce déluge d’émotions… Partager

  • La série qui va dissocier votre cerveau.

    Découvrez notre critique détaillée de la série SEVERANCE SEVERANCE ❤️❤️❤️❤️💛 La série qui va dissocier votre cerveau. Quelle claque !!! Je vous aurai prévenu, vous n’êtes pas prêts… Le pitch ? Impossible d’en parler tellement c’est dingue !!! Sachez juste que c’est une série à qui propose un high concept fou, mais surtout l’exploite à merveille. Et surtout, n’allez pas lire de quoi ça parle et lancez-vous dedans vierge de toute information pour pouvoir savourer au maximum ce petit bijou audiovisuel. Car clairement, à l’image de son générique, ça pue le chef d’œuvre !!! (D’ailleurs, ce générique est tellement bien foutu que je ne l’ai simplement jamais zappé…). Donc, concernant l’histoire, je peux juste vous dire qu’on a affaire à un thriller d’anticipation dystopique à l’écriture admirable. Si vous avez aimé des films comme ETERNAL SUNSHINE OF SPOTLESS, BIENVENUE A GATACA, HER et autre EX-MACHINA, vous allez adorer. C’est inventif, intriguant et d’une profondeur qui laisse sans voix. Au fil des épisodes, ça va vous retourner le cerveau, tout en offrant une critique acerbe sur notre société qui fait froid dans le dos. On est un peu perdu lors des premiers épisodes, on se demande où ça va, mais on se laisse emporter par cette histoire qui va s’avérer de plus en plus fascinante, en nous offrant au fur et à mesure des indices sur son univers, jusqu’à un épisode final HA-LU-CI-NANT faisant l’effet d’un électrochoc !!! La mise en scène froide est extrêmement maitrisée, avec des plans millimétrés et cette obnubilation pour la symétrie qui rendrait jaloux Wes Anderson. Et cette histoire de dingue nous est délivrée par un casting de haut vol, avec entre autre John Turturro, Christopher Walken et autre Patricia Arquette. Ils nous offrent une panoplie de personnages tous aussi attachant que décalés et ayant un réel impact sur le scénario. Car pour enfoncer le clou de cet ovni sorti de nul part, on retrouve Ben Stiller à la production et à la réalisation de certains épisodes et clairement il y apporte son côté déjanté et satirique. Bref, un ENORME coup de cœur !!! Partager

  • Critique KIDS – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée du spectacle KIDS KIDS ❤️❤️❤️💛 Décidément, cette journée aura eu un dénominateur commun : La guerre… Après, la première et deuxième guerre mondiale, celle au Liban, nous voici à Sarajevo, où nous rejoignons huit adolescents orphelins qui apprennent à survivre ensemble. Malgré leurs différences ethniques et religieuses, ils forment un groupe soudé, bien loin de la bêtise des adultes. La guerre se termine, et pourtant leur combat restera le même… Dans un coin de la scène, un micro où le narrateur va nous conter l’histoire de ces jeunes qui laisseront indéniablement une trace dans notre mémoire… On fera des allers-retours dans le temps pour découvrir cette bande d’enfants qui n’est pas sans rappeler celle de Peter Pan. On découvre leurs rêves, leurs doutes et leurs espoirs. Il y a énormément de rythme et le spectacle est emporté par l’énergie de la jeunesse et leur insouciance apportant un vent de poésie à la pièce. La mise en scène virevoltante fera une belle place à la musique et sera entrecoupée de chansons. Les huit jeunes comédiens, dont la complicité est flagrante, nous livrent un spectacle qui nous fera basculer entre rire et émotion. Partager

  • Critique DARK – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée de la série DARK DARK ❤️❤️❤️❤️ Bon, en étant confiné, seul dans 55m², forcément le temps est un peu long… voir très looooooooooong… Et vu que niveau cinéma c’est un peu mort, je me suis rabattu sur un rattrapage des séries loupées (et la liste est longue…). Finalement, ça a eu du bon, car j’ai pu découvrir quelques perles. Et comme me l’a fait remarquer mon agent-nièce Déborah, autant en faire profiter les autres (d’autant plus que pendant que j’écris, ça passe le temps…) Donc DARK Série Netflix, 18 épisodes sortis pour le moment et la dernière saison est prévue pour juin 2020 Bref, un truc à qui peut se voir rapidement, et ça tombe bien parce que la série à des chances de vous clouer à votre fauteuil et de vous occuper quelques heures précieuses pendant ce confinement. A noter que c’est une série Allemande… Bon, je vous vois venir… Comme moi, vous avez sûrement été traumatisés plus jeune par Derick, mais je vous le garanti, on en est loin, mais alors TRES loin. Le plus compliqué, avec DARK, sera d’en parler sans spoiler la série. Je vous déconseille d’ailleurs d’aller voir la moindre bande annonce ou autre synopsis, pour éviter de gâcher le plaisir, car la série n’aura de cesse de vous surprendre. Pour faire court, la série démarre sur la disparition d’un enfant dont l’enquête mènera à des similitudes avec des évènements du passé. Ce qui peut sembler être un polar TRES classique à première vue, mais une bonne dose de surnaturel va venir chambouler tout ça. Et là, on pense tout de suite à un « Stranger things BIS ». Sauf que non, on est loin d’un remake, et la série a une vraie identité (ici pas de monstre, ni de côté horrifique, même si dans les deux cas, on semble être face à un hommage à l’œuvre de Stephen King) Ce qui marque le plus, dans DARK, c’est son écriture. Rien ne semble être là par hasard. Plus, on avance dans l’histoire, plus on se rend compte que tout est lié, que tous les évènements sont imbriqués les uns dans les autres, tout aura une raison et une conséquence. Au final, on a affaire à un énorme puzzle qui va vous faire des nœuds dans le cerveau. Parce que oui, DARK n’est pas une série qu’on peut se permettre de regarder, en s’occupant à côté. Par contre, même si la série peut être un peu compliqué à suivre au début (avec le grand nombre de personnages que l’on découvre), au bout de quelques épisodes, tout devient plus clair. Même si on comprend qu’on joue avec nous, et malgré tous ces mystères qu’on nous envoie à la face, on est jamais vraiment perdu. Là, où une série comme LOST a pu se perdre, avec son trop grand nombre de mystères dont ils ne savaient pas quoi faire, DARK a l’intelligence de nous abreuver d’énigmes tout en nous apportant de nombreuses réponses (les plus attentifs devineront surement quelques twists avec une petite fierté) qui amèneront de nouvelles questions. Au final, tu te dis « Putain, ils ont pensé à tout depuis le début ». Je pense d’ailleurs que comme certains films qui jouent avec le spectateur (Fight club, Inception, l’armée des 12 singes et autres Shutter island…) la série prendra même une autre saveur lors d’un deuxième visionnage. Mais la série a bien d’autres atouts dans sa poche, ne serait-ce que sa réalisation qui arrive à imposer une ambiance et un univers, une photo magnifique, une bande sonore oppressante et ses choix de chansons (certains pourront lui reprocher chaque final d’épisode faisant le point sur les différents personnages sur un fond musical : certes facile pour amplifier les émotions, mais d’une grande efficacité). Le casting n’est pas en reste, avec quelques très belles performances qui offrent notamment de très beaux moments d’émotions. Le côté « drama » de la série prend d’ailleurs souvent le pas sur son côté « thriller fantastique ». Alors, oui, la série n’est pas exempte de défauts. Forcément, tous ces événements en "huit clos" qui sont liés les uns aux autres, ça fait peut-être beaucoup niveau crédibilité, mais il faut avouer que c'est assez jouissif. Et puis, tu te demandes, à partir aussi loin, si elle ne va pas se prendre les pieds dans le tapis. Mais même si c’est le cas, ça n’enlèvera rien au plaisir ressenti durant ces quelques heures. Partager

  • Critique THE LAST OF US – Avis & analyse par Critiques d'un passionné

    Découvrez notre critique détaillée de la série THE LAST OF US THE LAST OF US ❤️❤️❤️❤️ Je vais commencer par le positif. Le travail sur les décors, l'ambiance et les lumières est grandiose. Il y a vraiment des plans qui en mettent plein les yeux. Idem pour la partition musicale qui parfait l'ambiance de la série. Niveau personnages, pour moi, c'est un sans faute. Pour Ellie, j'étais dubitatif au début, mais au final, ce qu'elle fait de son personnage est vraiment bien et surtout la relation avec Joël fonctionne à merveille. Même si certains sont traités différemment par rapport au jeu, ça ne dénature pas le scénario, voir même ça apporte parfois un plus. D'autant plus que, quand la série s'en éloigne, je trouve que c'est presque là qu'elle est la plus forte (les flash-backs des premiers épisodes, l'épisode 3, ou même l'ouverture du derrnier), ça approfondi l'univers et ça le fait même très bien. J'aurais même aimé que ça arrive plus souvent. Car là où j'ai un gros soucis, c'est que la plupart du temps c'est un copier-coller en mode rush !!! Alors que ça copie, les cinématiques, jusqu'aux dialogues et aux cadres, pas de soucis. Le jeu est tellement cinématographique, donc ils auraient tord de s'en priver. Mais putain, qu'est-ce que ça va vite !!! (Et le dernier épisode confirme la règle...) La plupart des personnages secondaires ne sont là qu'à peine un épisode (donc en général 15-20 minutes de présence à l'écran...). Alors forcément, même s'il y a pas mal de scènes fortes, pour moi, on perd vraiment beaucoup niveau émotions... Ce n'est pas pour rien que l'épisode 3 est le plus poignant (1h15 consacré exclusivement à deux personnages et c'est tout de suite plus fort). Sans parler des infectés... Bon ok, c'est loin d'être le sujet central, mais en 9 épisodes, on les voit 10 minutes à tout casser... Ça fait qu'ils ne paraissent finalement pas comme une si grande menace et qu'on se questionne presque sur l'intérêt de cette course au vaccin... Bref, il y a un travail énorme de HBO, mais je leur en veux quand même un peu d'avoir expédié le truc, et je me dis que s'ils avaient pris un peu plus de temps, ça aurait tellement pu être un chef d'œuvre... Pour moi, c’est une histoire de budget, vu qu'ils ne savaient pas comment ça allait être reçu, mais dans ce cas pourquoi ne pas découper le premier jeu en deux saisons ??? Partager

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